Quand le coeur te joue des tours

Hello mon amie,

Je crois que je vais te parler souvent de cœur dans les prochains posts, parce que le mien, le physique, m’a réservé une drôle de surprise.

Alors, que je le croyais en forme, sportif (bon, peut-être un peu à la retraite, mais il avait de bons restes), solide, alors que je n’avais que peu de symptômes si ce n’est une douleur variable sur le côté; alors que je me sentais bien; c’est de l’hypertension récurrente qui m’a mis la puce à l’oreille.

Il se passait quelque chose. Il me fallait le contrôler, en prendre soin. 

Et c’est là que tout s’est enchainé parce que mon cœur, lui, avait caché un petit secret : un anévrisme, comme une petite blessure sur l’aorte, une petite blessure qui pouvait grossir et… exploser.

Oh, je le connaissais bien ce petit secret… mais je n’avais pas voulu lui donner trop d’importance, trop de valeur, trop de vie. Sauf que… c’est une réalité. Il est bien là!

«Sonde-moi ô dieu et connais mon cœur… » Psaume 139.23

Et si on parlait du cœur spirituel?!?

Il te semble en pleine forme, le tien. Il est spirituellement sportif. Il a la joie. Il connait Dieu. Il est aimant… et, pourtant… quelques petites choses récurrentes refont surface de temps en temps. Des petits riens qui font partie de toi, de qui tu es, des petits pics émotionnels habituels. Rien de grave à première vue, tu en as l’habitude.

Mais est-ce que ça ne vaudrait pas la peine de s’y attarder un peu?!?

Est-ce qu’il n’y aurait pas parfois des choses connues par toi seule qui se cachent au fond de ton cœur? Tu sais, de ces choses que tu ne veux pas voir, auxquelles tu ne donnes pas trop d’importance. On n’en parle pas, comme ça elles n’existent pas.

Peut-être des petites blessures… même toutes petites.

Peut-être des petits défauts, du style jalousie, envie, orgueil (un tout petit peu?!?)…  Des idoles que tu ne reconnais même plus tant elles sont là depuis longtemps?!?

Peut-être quelque chose de l’ordre du péché qui traine et contre lequel tu es fatiguée de te battre?!?

Est-ce qu’il n’y a pas au fond de ton cœur de ces choses qui vont peut-être « exploser » un jour et te faire mourir, spirituellement parlant?!?

Tu peux les ignorer si tu veux. Les cacher aux autres. Te les cacher. Mais la réalité est que ces choses existent et que ton cœur est en danger. Et si ton cœur est en danger, ta relation à Dieu est en danger.

Vas-tu rester dans cet état?!? Ne rien faire?!? Vas-tu attendre que ça passe… jusqu’à ce que ça revienne de plus en plus fort?!?

Sais-tu que tu as un divin médecin?!?  Un Dieu qui te connaît mieux que toi-même. Un Dieu qui a des projets de bonheur pour toi et non pas des projets de malheur.

Tu as un Dieu qui te dit : « Ma fille, laisse-moi sonder ton cœur pour que je vérifie son état. Pour que je m’assure qu’il soit sur la bonne voie. Laisse-moi te rencontrer là où c’est difficile, douloureux, caché, nié.  J’ai le désir et le pouvoir de te guérir parce que je te connais et que je t’aime.»

Alors, si tu commençais de suite à dire à Dieu : « Sonde-moi ô Dieu et connais mon cœur. Regarde avec ton scanner divin si je suis sur une mauvaise voie. Prends soin de mon cœur, Seigneur. »

Je ne sais pas qui tu es, ni ce que tu vis, mais j’espère que ça va te parler. Dieu, Lui, te connaît et Il t’attend pour te soigner.

 

Affectueusement, Milvia.

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Un week-end à Leysin organisé par “Femmes Formidables” reçoit Milvia Carraux comme oratrice. Plus d’infos et inscription en cliquant ici :

https://femmes-formidables.ch/
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Milvia Carraux
nouvelles@netplus.ch

 

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Chronique de salle de bain (28)

Bonjour chère amie,

Dans ce mail tu trouveras la 28ème chronique de la salle bain. J’y parle de… combat!! Tu vas me dire : «quoi, encore?». Oui je sais… mais souvent la vie est une lutte, n’est-ce pas?

Moi j’aimerais parfois me prélasser «ad eternam» dans un hôtel spa 5 étoiles avec petit déjeuner de reine à volonté et juste ne pas m’occuper de tout ça… mais ce n’est pas vraiment pour tout de suite (ou jamais ici-bas!)
Bref, voici donc quelques clés pour affronter les tourbillons de la vie!

Je t’embrasse.

 
 
 
 

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Présence

Hello amie,

Je suis là avec cette femme qui regarde le sol et ne me regarde qu'occasionnellement. Elle parle tranquillement des abus qu'elle a subis dans son enfance et de toute la douleur que lui causent ses mécanismes d'adaptation. Soudain, elle met ses mains devant son visage et pleure désespérément. Une minute plus tard, elle continue à me raconter son histoire. La honte, la peur, la douleur, la solitude sont bien présentes.

Un autre jour, je me promène dans la forêt avec une autre jeune femme. Elle pleure et dit : "Pourquoi est-elle morte? Pourquoi? Elle avait déjà tant souffert et maintenant cela?" De façon très inattendue, trois semaines plus tôt, sa meilleure amie est décédée. Le choc, les questions, l'incrédulité sont là. Et les larmes continuent de couler.

Je suis assise dans une pièce avec vue sur le jardin, et j'écoute une femme âgée qui travaille sur le terrain de la mission depuis plus de 38 ans. Elle n'arrive toujours pas à comprendre qu'elle est aimée inconditionnellement, et elle raconte comment elle essaie toujours de gagner l’amour de Dieu depuis tant d’années.

Que faire, que dire à celles qui souffrent ?

J'entends beaucoup d'histoires de vie remplies de souffrance. Comme la tienne et la mienne, elles sont aussi remplies de brisures. Alors je marche! Je marche et je parle à Dieu. Je marche et je laisse tous les souvenirs aller et venir. Je marche en Sa présence.

Parfois je parle beaucoup, parfois je n'essaie même pas. Des fois, je pleure ou je crie et des fois, je suis juste là, marchant à côté de Lui et nous sommes tous les deux silencieux. Juste en Sa présence. Il m'entend, Il me connaît, Il me voit. Il est là. Sa présence est exactement ce dont j'ai besoin.

“Ô Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche avec ardeur. Mon âme a soif de toi, ma chair souffre de Ta présence. Dans un pays sec et fatigué, où il n'y a pas d'eau. Je t'ai regardé dans le sanctuaire, j'ai contemplé ta puissance et ta gloire.” Psaume 63 : 1-3

Le fait d’être là pour l’autre, en connexion, guérit notre être intérieur. Elles ont besoin d'être guidées pour nommer leurs pertes, elles ont besoin d'explications sur le processus de deuil, mais elles ont surtout besoin de faire l'expérience que l'autre les entend, les voit et que cette personne est présente avec elles.

Parce que c'est ce que Jésus a fait aussi, il est venu et s'est assis avec nous, dans notre souffrance, il y est entré, et pendant qu'il faisait cela il a porté notre douleur, il nous a guéris.

Et c'est ce qu'il fait encore aujourd'hui. Il s'approche, Il est présent et Sa présence nous guérira de l'intérieur.


 

Marianne Van Hasselt-Zondervan
mariannevanhasselt@gmail.com

 

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L'Ultime Mariage

Samedi passé, notre dernier fils Cédric s’est marié avec Mabi, l’amour de sa vie.
Une fête inoubliable!

Préparer et vivre un mariage, me permet de penser à Dieu et LE mariage qu’Il prépare depuis des siècles - les noces de Christ et nous, Son église!

Alors on se comprend, Lui qui a pu lancer en orbite les galaxies avec un mot puissant, n’a pas besoin de docs excel, d’un échéancier, ne prend pas de retard sur l’horaire. Il est pile à jour dans Ses préparations même si cela fait 2000 ans qu’Il nous en parle de cette fête. 

Ce thème d’un Mariage Ultime est important dans la Bible.
Déjà en Esaïe 61 Jésus, le Messie, est décrit comme un fiancé. Dans Ephésiens 5:25-27 sont mentionnées des images nuptiales entre Christ et Son église. Apocalypse 19 et 21 parle en termes grandiloquents de cette noce future. 
Grandiose. Sublime.

Je pense que les mariages nous touchent autant parce que nous savons que ce symbole englobe bien plus que simplement le couple que nous voyons devant nous à l’autel. C'est une métaphore d’une autre fête ultime, Le Mariage le plus somptueux jamais vu où Christ NOUS veut pour épouse! Ni plus ni moins. Dieu veut s’unir à nous pour toujours. Plus de distance, d’invisibilité, de barrières. 

Je suis touchée par cette métaphore car il y a tellement de tendresse et d’intimité dans cette notion. C’est ce que Dieu aimerait vivre avec nous pour la suite, une proximité sans aucune barrière, sans cette invisibilité de Dieu qui me cause des difficultés. Unis à jamais, nos larmes essuyées, nos cœurs au repos, au creux de l’Amour de notre vie, Dieu en personne.
Époustouflant!

Aujourd’hui nous sommes encore fiancées de notre Jésus Christ. Nous sommes dans l’attente. Mais Son envie d’intimité avec nous est aussi réelle. A chaque instant Il nous invite à entrevoir Sa présence dans nos vies, tendre, lumineuse, encourageante, consolante, guérissante, libérante.

Ma prière pour toi, est que tu puisses sentir Ses bras puissants autour de toi, voir tous les cadeaux qu’Il te tend, goûter à Son immense fierté pour toi et être convaincu de l’immense bonheur que ta vie Lui procure !
Salut amie!

 
 

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Le petit crayon rouge

Chère amie,

Je te parle toujours de « ma » maison, mais en réalité c’est aussi celle de mon voisin. C’est une grande bâtisse avec deux appartements et deux familles vivant sous le même toit. Nous partageons aussi la forêt sur la colline et la source qui alimente les fontaines. 

Après notre déménagement, quand nous sommes arrivés dans notre nouveau lieu de vie, nous avons fait des travaux de rénovation. A la même période, Dieu a aussi entrepris de restaurer ma famille. Un temps où j’ai pleuré beaucoup et prié comme Néhémie : «Moi et la maison de mon père, nous avons péché.» (Néhémie 1:6)

Cette maison représente pour moi plus que de la pierre. Elle est le lieu où Dieu est venu nous visiter d’en haut, comme le soleil levant, pour nous éclairer et nous diriger sur le chemin de la paix, pour faire de notre foyer une maison de prière où brille sa lumière. (cf. Luc 1:78-79)

Et tandis que d’une certaine façon, nous rebâtissons la muraille et réparons les brèches, notre voisin s’irrite. (cf. Néhémie 4:1) Son nom est Sanballat ou Tobija. Rempli de colère et de mépris, il use de moqueries et de ruses pour nous décourager et nous faire tomber. Il cherche à nous effrayer en se disant : «Ils perdront courage, et l’œuvre ne se fera pas.» (Néhémie 6:9

Parfois, j’ai envie de partir, de tout laisser tomber. Les forces me manquent. (cf. Néhémie 4:10) Mais Dieu me dit : «Ne les craignez pas! Souvenez-vous du Seigneur, grand et redoutable, et combattez pour vos frères, pour vos fils et vos filles, pour vos femmes et pour vos maisons!» (Néhémie 4:14

En même temps, il me rappelle inlassablement : «Aimez vos ennemis…» (Matthieu 5:44) Mais moi, je ne sais pas comment. Quelque chose en moi déteste l’arrogance, l’orgueil, la voie du mal, la bouche perverse. (cf. Proverbes 8:13) Et mon voisin représente tout cela à la fois. Dieu me demande de l’aimer, mais je ne sais pas comment.

Alors un jour, Dieu me montre comment. J’ai rendez-vous dans la forêt avec mon voisin et un géologue pour régler un problème d’éboulement de pierres. Le jour précédent, en pensant à cette entrevue, j’entends résonner dans ma tête et jusqu’au plus profond de mon cœur les paroles arrogantes et méprisantes de cet homme orgueilleux. (cf. Psaume 36:2) Des paroles qui, à chaque fois, me heurtent et me transpercent. Quand il se tient devant moi, mes mains s’agitent, mon cœur tremble, ma gorge se serre. J’ai peur de lui.

Le matin du rendez-vous, dans ma prière, je vois mon Dieu, infiniment grand, revêtu d’éclat et de magnificence :

«Éternel, mon Dieu, tu es infiniment grand! Tu es revêtu d’éclat et de magnificence! Il s’enveloppe de lumière comme d’un manteau … Les eaux s’arrêtent sur les montagnes; elles ont fui devant ta menace, elles se sont précipitées à la voix de ton tonnerre. Des montagnes se sont élevées, des vallées se sont abaissées … Je chanterai l’Éternel tant que je vivrai, je célébrerai mon Dieu tant que j’existerai. Que mes paroles lui soient agréables … que les méchants ne soient plus! Mon âme, bénis l’Éternel! » (Psaume 104, extraits)

Dieu me prépare à mon rendez-vous! Il m’invite à regarder à lui, à le célébrer, à m’en remettre à lui.

«A toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la gloire, car tout ce qui est au ciel et sur la terre t’appartient; à toi, Éternel, le règne, car tu t’élèves souverainement au-dessus de tout! … c’est dans ta main que sont la force et la puissance…» (1 Chroniques 29:11-12)

Le moment venu, juste avant de sortir de la maison, je le supplie encore une fois de me donner sa paix, de venir avec moi. Je lui demande de me remplir de son amour aussi, pour mon voisin, parce que je sais qu’il veut que je l’aime, mais moi, je ne sais pas comment. Je crie à lui : «Montre-moi comment, Seigneur, parce que je ne sais pas comment ».

Nous nous retrouvons devant la maison, avec le géologue, sous une pluie battante équipés de nos grosses chaussures. Personne ne parle. L’ambiance est tendue. En silence, nous nous mettons en marche en direction de la forêt.

Après seulement quelques pas, je vois sur le sol, entre les herbes mouillées, un petit crayon rouge. Un beau rouge, le rouge pour dessiner les cœurs, le rouge de l’amour. Je sais qu’il appartient à mon voisin. Il doit l’avoir perdu alors qu’il travaillait le bois. Je me baisse, le ramasse et le lui tends avec un sourire.

Dieu m’a donné l’occasion de ce geste de bienveillance, de générosité. Un geste tout simple. Comme un élan d’amour … il m’a montré comment.

Nous avançons encore quelques mètres, et puis le chemin se rétrécit. Le voisin passe le premier, il marche devant. Son chapeau le protège de la pluie. Derrière, les feuilles mortes sur le sol détrempé, la boue, la pente glissante … le géologue et moi avançons prudemment, en nous accrochant aux branches pour ne pas tomber.

Et soudain … le voisin glisse. Il cherche désespérément un appui, mais il n’arrive pas à se rattraper. Il tombe à genoux, dans la boue, sous nos yeux. Sans bruit, sans résistance … dans une grande humiliation.

Après cela, plus de parole arrogante, plus de remarque méprisante, plus de regard hautain. Dans la forêt, sous la pluie, Dieu l’a réduit au silence …

Et avec un petit crayon rouge, il lui a dit «je t’aime».

Ce jour-là, dans la forêt, j’ai vu l’amour de Dieu pour mon ennemi. Un amour puissant, un amour touchant …

 
 

Sylvie Scheidegger
e-mail

 

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Arrêtée net!

Chère amie,

En ce début d’année, tu as peut-être réfléchi à des projets que tu souhaites réaliser, tu as réservé des dates et fait toute une planification pour 2024.
Peut-être te réjouis-tu de ce qui t’attend ou tu te sens déjà stressée de tout ce qui est planifié. Cependant, malgré nos planifications et prévisions, savons-nous vraiment ce qui nous attend ces prochains jours ou mois ?
2024 a débuté pour moi avec une bonne leçon de Dieu et ce dès le 1er jour de l’an !

 

Alors que nous partions célébrer le Nouvel An en montagne avec des amies, j’étais heureuse de pouvoir monter le plus haut possible en voiture le 31 décembre matin, alors qu’il faisait grand beau et qu’il n’y avait pas de neige sur la route. La météo annonçait de la pluie pour l’après-midi, mais voilà que quelques heures plus tard, oh surprise, nous découvrons quelques flocons de neige par la fenêtre. C’est beau ! …

…mais quelle grave erreur de ne pas avoir réagi assez vite pour redescendre la voiture!

La voici bloquée avec un bon paquet de neige sur une route qui ne sera pas déblayée de tout l’hiver.

Retour chez moi 2 jours plus tard à pied et en transport public, je m’imagine déjà le pire scénario : devoir laisser ma voiture là-haut tout l’hiver et ne pouvoir la récupérer qu’à la fonte des neiges, vers Pâques. Voici un début d’année bien maussade pour moi avec ce premier défi, car tout va être plus compliqué sans véhicule.

Je me sens freinée net dans mon élan. Je me sens stupide de mon erreur et je me demande comment les météorologues n’ont pas vu venir ce paquet de neige (pas plus que moi d’ailleurs qui avait pourtant des fenêtres me montrant la réalité! 😄) et puis Dieu, n’aurait-il pas pu attendre quelques heures de plus avant de lâcher la neige ? Bref, je grogne. Arrêtée net par quelques flocons, c’est fou comme quelque chose de si petit, léger et éphémère peut me bloquer si facilement.

Le lendemain, de la pluie-neige est annoncée. J’espère très fort qu’il s’agira de pluie pour dégager cette route. Mes amies prient, moi je n’ose même pas y croire.

Dieu a certainement eu pitié de moi, car il a alors beaucoup plu! Je suis vraiment navrée pour tous les skieurs qui se sont retrouvés sans neige pour leur fin de vacances - n’hésitez pas à m’envoyer vos réclamations! 😂 La route ainsi dégagée pour quelques heures avant de nouvelles chutes de neige, je peux vite récupérer ma voiture !

Ouf, me voici à nouveau à plein régime avec ce moyen de transport me permettant d’honorer tous mes rendez-vous professionnels et privés.

Quelle leçon! Arrêtée net au travers de la neige et libérée 3 jours plus tard par la pluie, tout cela par la volonté de Dieu.

Cela me rappelle cette vérité fondamentale que j’ai tendance à oublier dans mon quotidien et dans mes planifications :

« Tout vient de Dieu, tout subsiste par lui et pour lui. A lui soit la gloire à jamais! Amen.» Romains 11:36 (version BDS)

Dans mon rôle d’aumônière pour les sportifs et sportives, je suis régulièrement confrontée à des personnes arrêtées brusquement par une blessure, un accident ou une maladie, tandis que d’autres se sont rapidement propulsées en avant grâce à une victoire, une sélection ou par une rencontre. Et alors que nous entamons 2024 et que nous prévoyons plein de projets ou que nous sommes remplies de désirs, n’oublions pas de dépendre de Celui par qui tout subsiste.

C’est l’Eternel qui a le pouvoir de nous faire avancer ou de nous arrêter, ainsi

«voici ce que nous devrions dire : si le Seigneur le veut, nous vivrons et nous ferons ceci ou cela!″» Jacques 4:15 (BDS)

Sans craindre notre Dieu qui agit toujours par amour et dans le but d’amener la vie, réjouissons-nous de tous nos projets et restons également humbles face à ce que nous pouvons réaliser.

Aujourd’hui, au travers de ce petit partage, je souhaite nous encourager à garder confiance en Dieu dans tous les défis, surprises et imprévus que cette année nous réserve !


 
 

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Le regard

Bonjour à toi qui me lis aujourd’hui!

Tu te souviens peut-être que je suis bénévole dans une maison de personnes âgées. Dans cet endroit, il y a souvent des concerts et qui dit musique dit danse!

Je découvre que beaucoup de nos aînés, avant que le handicap touche leur vie, aimaient danser et le faisaient souvent. Là maintenant, ils marchent avec peine, mais lorsque la musique arrive, ils sont prêts à danser et même parfois laissent leur canne de côté pour mieux bouger! Même ceux qui n’ont jamais danser se laissent prendre par la joie de la musique et des chants connus et nous appellent pour danser avec eux.

Ce qui me touche, ce n’est pas uniquement de les voir danser, mais c’est le regard que l’on se donne lorsque l’on danse. Danser ce n’est pas uniquement bouger, c’est aussi regarder l’autre et par ce regard lui dire qu’il est important. Quand j’aide une aînée ou un aîné à danser et que je le regarde, je vois ses yeux se mouiller, je vois le plaisir de la relation particulière; j’y perçois parfois la tristesse de ne plus pouvoir faire “comme avant”. Même pour ceux qui n’ont jamais dansé dans leur jeunesse, je vois la joie d’oser et l’envie de connaître ce moment spécial qu’est de danser avec quelqu’un.

Lorsque je les regarde, que ce soit en dansant debout avec eux ou en “dansant avec les bras” pour ceux qui sont en chaise roulante, je leur redonne leur identité d’homme et de femme. Ils ne sont plus uniquement des personnes à soigner, des personnes avec un handicap, ils sont à nouveau “debouts”. Ils sont Monsieur et Madame… qui ont leur place et leur dignité.

Je crois que c’est ce regard là que Dieu notre Père nous offre. Ce regard qui te voit au-delà des apparences, au-delà de tes impossibilités. Ce regard qui te dit que tu comptes que tu es importante, que même si tu ne sais pas danser, ta valeur est entière.

Si tu allais vers ton miroir, et prenais le temps de te regarder, de te dire en paroles ou en silence que tu es importante que tu comptes dans ce monde et pour cette journée. Peut-être cela te permettra-t-il de regarder quelqu’un aujourd’hui et de lui faire comprendre qu’il a de la valeur!

Permets-moi de terminer par plusieurs petites phrases tirées de Jérémie 31:16-34

“il y aura une compensation pour ta peine; Il y a de l'espoir pour ton avenir; C'est que je suis profondément bouleversé quand il est question de lui (elle), je ressens beaucoup de compassion pour lui (elle), déclare l'Eternel.

Prête attention à la route, au chemin que tu as suivi! En effet, je désaltère celui qui est fatigué et je rassasie tous ceux qui dépérissent. je mettrai ma loi à l'intérieur d'eux, je l'écrirai dans leur coeur, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.”

 
 

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De la pluie et des larmes

Hello amie,

Il pleut. Depuis que j’ai commencé à écrire sur ce blog, j’en ai parlé bien des fois de cette pluie qui n’en finit pas de tomber. Mais là… elle tombe comme jamais. Elle tombe dangereusement.

Installée dans mon atelier sous les combles, je n’entends qu’elle, comme si elle voulait attirer mon attention. Je l’entends tomber en gouttes intenses sur le toit mais surtout je l’entends glisser le long de la gouttière qui la recueille et l’emmène rejoindre le Rhône par je ne sais trop quel chemin.

Voudrait-elle me dire quelque chose ?!?

Je pense à toutes ces larmes versées par toi, par moi et tant d’autres. Toutes ces larmes de deuil, de tristesse, de colère, d’incompréhension, de doutes, d’injustice, d’abandon… que Dieu a recueillies non pas dans une gouttière, mais dans Son outre. Toutes ces larmes qu’Il a comptées et aucune qu’Il n’a laissé tomber à terre. Parfois si denses qu’elles doivent faire le même bruit en arrivant dans Sa main.

Pourquoi ? Pourquoi tant d’attention pour des larmes ?!? Pourquoi tant de soins pour mes larmes, tes larmes, nos larmes ?

« Parce que je tiens beaucoup à toi, tu es précieuse et je t’aime. C’est pourquoi je donne des peuples à ta place, des êtres humains en échange de toi. » Esaïe 43:4

Maintenant, … le SEIGNEUR te dit ceci, lui qui t’a créée et formée : « N’aie pas peur, je te libère. Je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi. Esaïe 43:1

Penses-y la prochaine fois que ton cœur débordera en larmes. Dieu ne t’abandonne pas et tes larmes sont comptées. Elles sont recueillies dans l’outre divine.

 

Milvia Carraux
nouvelles@netplus.ch

 

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Car mon Dieu est...

Salut amie,

Les choses que nous faisons, les choix qui sont pris sont importants, mais ce qui est le plus important c’est qui Il est.

Alors, aujourd’hui je t’invite à laisser ces vérités saturer ta pensée et tes émotions.

Pas parce que je fais le bien mais parce qu’Il est bon.

Pas parce que je suis forte mais parce qu’Il est grâce.

Pas parce que j'ai bien agi mais parce qu’Il m'aime.

Pas parce que je suis capable mais parce qu’Il est patient.

Pas parce que je prie mais parce qu’Il est puissant.

Pas parce que j'ai fait le bon choix mais parce qu’Il pardonne.

Pas parce que j'ai fait ce qu'il fallait mais parce qu’Il me connaît si bien.

Pas parce que je me lève tôt pour lui mais parce qu’Il m’a déclaré son enfant.

Pas parce que j'accomplis de grandes choses mais parce qu’Il a donné son Fils.

Pas parce que j'ai la foi mais parce qu’Il m’a choisi.

Pas parce que j'étudie mais parce qu’Il se révèle à mon cœur.

Pas parce que je suis obéissant mais parce qu’Il est mon Père.

Pas parce que je demande mais parce qu’Il est généreux.

Pas à cause de ce que je suis mais à cause de qui Il est.

C'est à partir de ce lieu, en Le connaissant, que nous pouvons ÊTRE et ensuite entrer dans les œuvres qu’il a préparées pour nous.

Ecoute! que te dit Dieu maintenant ?


“Ma santé peut se fragiliser et mon esprit s'affaiblir
mais Dieu reste la force de mon cœur.”

(inspiré du Psaume 73:26)

 

Marianne Van Hasselt-Zondervan
mariannevanhasselt@gmail.com

 

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Chronique de la salle de bain (27)

Chère amie,

Je suis très heureuse de te retrouver pour une nouvelle chronique de la salle de bain . Mais il faut que je t’avoue quelque chose: je ne suis pas satisfaite de ce que j’ai fait! De mon point de vue (et seulement du mien évidemment), je trouve que je pourrais faire mieux, que ce que je dis est un peu flou, un poil trop moralisateur à mon goût. Bref, il aurait fallu que je recommence mais tu t’en doutes, ça ne se fait pas en un claquement de doigt. J’ai beaucoup de projets en cours en ce mois de décembre et je n’arrive pas (ou ne je ne veux pas?) dégager du temps pour retourner une chronique. Ce matin, alors que j’écris ce texte, il y a cette phrase qui me trotte dans la tête : "fais vaut mieux que parfait ». Ma chronique n’est pas exactement comme je le souhaiterais… et alors? Elle a le mérite d’être faite et c’est déjà bien!

Tout ce que je viens de te dire n’a rien à voir avec ma chronique du jour…quoique….parfois aller dans des terrains inconnus (tu sais ceux où l’on ne maîtrise pas grand chose!) peut nous amener de grandes bénédictions!

Bon visionnage chère amie!

Je t’embrasse,


 
 

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L'insouciance

Hello amie,

Jésus, en Matthieu 6:25-34, me demande l’impossible.

Il m’invite à l’insouciance.

L’insouciance c’est ce que ressent un nouveau né, inconscient du danger, ignorant les milles catastrophes possibles, confiant dans les doux soins de ses parents.

L’insouciance est un état que je n’ai jamais connu.

Toute petite déjà, je savais que j’allais devoir me débrouiller seule. J’ai donc commencé mon long voyage d’experte en contrôle. Et il ne faut pas mépriser cet état, pendant ces années dangereuses de mon enfance, cela m’a sûrement protégée.

Pourtant, 55 ans plus tard, Dieu me relance Son invitation : “Liliane, je t’invite à être insouciante dans mes doux soins” (careless in the care of God)

Comment faire cela ? Psaume 27 nous donne des indices :

 

"Le Seigneur est ma lumière et mon sauveur, je n'ai rien à craindre de personne.
Le Seigneur est le protecteur de ma vie, je n'ai rien à redouter.
Si des gens malfaisants s'approchent de moi comme des bêtes féroces,
ce sont eux, mes ennemis acharnés, qui se retrouveront par terre.
Si une armée vient m'assiéger, je n'éprouve aucune peur.
Et si la bataille s'engage contre moi, même alors je me sens en sécurité.
Je ne demande qu'une chose au Seigneur, mais je la désire vraiment:
c'est de rester toute ma vie chez lui,
pour jouir de son amitié et guetter sa réponse dans son temple."

Ce psaume je le connaissais bien depuis longtemps, sans avoir pu lâcher mon contrôle comme l’a fait David. Il me manquait une étape essentielle : la guérison intérieure.

Aujourd’hui je te partage mon processus en 5 chapitres :

  • Avoir une personne avec qui faire ce travail

  • Constater des blessures du passé et leurs causes

  • Pleurer ces pertes

  • M’engager sur un chemin de pardon.

  • Apprendre qui est le vrai Dieu, aller vivre avec Lui dans Sa maison et Lui abandonner le contrôle de ma vie.

La suite du Psaume 27 sera possible :

"Alors, quand tout ira mal,

je regarderai de haut les ennemis qui m'entourent.

il pourra m'abriter sous son toit,

il me cachera dans sa maison,

il me mettra sur un roc, hors d'atteinte."

Ces 5 étapes ont été essentielles afin de commencer à être insouciante !

J’ai pu être accompagné par un psychiatre attentionné (et j’y suis encore pour quelques mois).

Ensemble nous avons regardé en face les immenses pertes subies dans mon enfance.

J’ai pleuré toutes ces larmes que je n’avais pas pu pleurer en tant que petite fille. Il est vital de pleurer dans la présence d’une personne bienveillante pour être vraiment consolé.

Puis vient l’étape du pardon. J’aime le terme “chemin de pardon” car on pardonne au fur et à mesure qu’on réalise les pertes subies.

L’étape suivante, c’est l’abandon à Dieu. Mais pour faire cela j’ai dû apprendre qui Il est vraiment. Un Dieu doux, respectueux, passionné par moi, déterminé à m’apporter consolation, guérison et libération. Cela m’a pris du temps de Lui faire entièrement confiance.

L’insouciance devient alors une possibilité. Je dis “possibilité” car je suis encore en chemin. Les 5 étapes ne sont encore pas complètement achevées, je fais des aller-retours entre l’une et l’autre. Mais Dieu est déterminé à m’amener à l’état de l'insouciance. Il me ré-invite inlassablement. Car Il sait bien que seule cette vie-là est la bonne.

L’insouciance ?
Lâcher le contrôle ?
Sautiller à travers champ en chantonnant ?
Regarder le dragon dans les yeux sans flancher en gardant mon âme d’enfant ?

Possible maintenant ! Avec ma main dans celle de Dieu, mon cœur consolé.

Remplie d’espérance aussi pour toi,


 
 

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Le petit poivrier

à toutes les grands-mères qui prient pour leurs enfants et qui ont le courage de parler

Chère amie,

C’était l’été 2019, le 12 août. De ces dates que l’on n’oublie pas. Mon fils avait prévu de faire un petit tour de Suisse avec notre voiture familiale aménagée en camping-car. Il voulait montrer à son amie ses endroits préférés.

Juste avant de se mettre en route, rassemblant ses dernières affaires, il m’a demandé si j’avais un petit poivrier. « Oui ! » J’en avais un. Celui que j’avais hérité de ma grand-mère. Il ferait parfaitement l’affaire.

« Mais tu me le ramènes », lui ai-je dit, « C’est celui de Mémé. »

Mémé, elle priait pour ses enfants, et pour les enfants de ses enfants. Et c’est elle aussi qui, la première, a parlé. Juste quelques mots … au sujet de cet événement dont il était interdit de parler dans notre famille. Juste quelques mots, dans une confidence faite à une amie, comme l’épanchement d’un silence trop lourd à porter. Juste quelques mots, mais assez pour donner une piste, un indice, qui a poussé mon frère à chercher.

Le jour où toute l’histoire est venue à mes oreilles, moi, je savais déjà. En fait, je savais depuis toujours. Ces choses-là, on les sent. Quelque part, au fond de soi, on sait, sans savoir.

Mais quand j’ai entendu les mots de la bouche de mon frère et que j’ai su vraiment, tout s’est écroulé. J’ai essayé de contenir l’immense vague de cette douleur insoutenable qui remontait à la surface. J’ai essayé de m’accrocher aux parois glissantes du puits sans fond dans lequel je tombais. J’ai essayé de rester debout face à la violence du souffle qui balayait ma vie, en m’appuyant sur la vérité que notre Dieu est un Dieu qui pardonne.

Mais la vague était trop forte, le vent trop violent. Mes mains ont glissé et je suis tombée … tout au fond, jusqu’à ce que mon corps meurtri s’écrase lourdement sur un rocher. Mon rocher … mon Dieu … mon Sauveur ... mon Jésus.

Alors Dieu est venu me relever et me conduire sur le chemin de la restauration. Et c’est au moyen du petit poivrier qu’il a commencé à me parler.

Le tour de Suisse de mon fils n’a finalement duré qu’une journée. Le soir même, nous avons reçu un téléphone : « Ne vous inquiétez pas, on va bien, mais on a eu un accident dans la montagne »

La vue est magnifique au sommet du Grammont. Il y était allé en course d’école quand il était un petit garçon. Il voulait lui montrer, regarder le coucher du soleil avec elle. Mais le chemin était impraticable, trop raide et tellement dangereux ! La voiture a glissé … heurté le flan de la montagne … roulé sur le côté … roulé … roulé encore … Il a pris son amie dans ses bras, elle a prié, et ils se sont dit « c’est fini !». Ils étaient prêts à mourir.

Et la voiture s’est arrêtée … comme si une main l’avait retenue … sur les roues, les vitres brisées, les portières enfoncées. Ils sont sortis … sans savoir comment … elle en premier, essayant de retenir la voiture instable de ses petites mains, lui ensuite, comme si une force l’avait tiré dehors. Les secouristes ont parlé d’un miracle.

Autour de la voiture, cinq objets jonchaient le sol. Une couverture, un jerrican d’eau, un portable pour appeler les secours, la petite Bible rouge de mon fils et … le petit poivrier.

Des objets de premiers secours, la petite Bible … Dieu était clairement présent dans cet accident. Il est venu à leur secours, il a voulu qu’ils vivent ! Mais pourquoi le petit poivrier ? Que voulait nous dire Dieu par là ? Quel rapport entre ce petit poivrier et le fait que mon fils ait été sauvé, lui et son amie ?

Ce n’est que quelques jours plus tard que les paroles « de génération en génération » se sont imposées à moi.

La réponse au mystère du petit poivrier ne se trouvait pas dans l’objet en lui-même, mais dans le fait qu’il appartienne à ma grand-mère.

Dieu a continué à m’éclairer par sa parole :

« L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération ! » Exode 34:6-7

Le petit poivrier a été le déclencheur du processus de guérison pour moi et mes enfants, et en même temps une belle promesse de bénédiction sur ma famille. Le souvenir de la main de Dieu qui est intervenue pour sauver mon fils et son amie est un puissant encouragement qui me porte à travers toutes les étapes de notre long chemin de restauration. Et si celles-ci semblent d’abord un sujet de tristesse et non de joie, il en découle toujours un fruit paisible de justice. Je sais qu’elles sont pour notre bien, car le Seigneur reprend ceux qu’il aime, afin qu’ils participent à sa sainteté. (Hébreux 12:5-11)

 

« Pour le bien de ceux qui l’aiment, pour le bien de ceux qui sont appelés selon son dessein, Dieu fait agir ensemble toutes choses.» Romains 8:28

« Les desseins de l’Éternel subsistent à toujours,
Et les projets de son cœur de génération en génération.»
Psaume 33:11


 

Sylvie Scheidegger
e-mail

 

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En mode avion

Hello amie,

Ce matin, je souhaite te partager quelques pensées de mon dernier voyage dans les airs.

Alors que je me rendais à l’aéroport de Bâle-Mulhouse pour prendre l’avion récemment, j’étais sereine avec mes 2 heures et demi d’avance pour un court vol européen.

Arrivée sur place, à mon grand étonnement, de nombreuses personnes attendaient déjà dans la file d’attente pour le check-in, quand bien même le guichet était encore fermé.

Pourquoi attendre debout dans une file devant un guichet fermé alors qu’il y a des sièges pour se poser tranquillement à côté? Et pourquoi ce besoin d’enregistrer sa valise dès l’ouverture du guichet me demandais-je? L’avion ne prendra-t-il pas toutes les valises?

Lors de l’embarquement, rebelote! Les passagers sont debout en file indienne devant le guichet au lieu de rester tranquillement assis à se divertir, se prélasser ou s’ennuyer jusqu’à l’appel pour se rendre dans l’avion. Tous semblaient si pressés d’être les premiers à monter dans l’avion. Ont-ils peur de ne pas avoir de place? Suis-je la seule à avoir un numéro de siège sur ma carte d’embarquement m’assurant qu’il y a une place pour moi dans cet avion?

« Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures ; si ce n’était pas vrai, je vous l’aurais dit : en effet, je vais vous préparer une place. Lorsque je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis. » Jean 14.2-3 (version BDS)

Alors que parfois nous pouvons avoir l’impression que nous n’avons pas de place, que ce soit à notre travail, dans notre famille, à l’église ou dans la société, quelle promesse que cette place dans la maison du Père assurée pour toutes celles et ceux qui lui appartiennent!

Et quel soulagement de savoir que Jésus sera lui aussi présent là où il m’aura placée.

Une promesse qui devrait me permettre de vivre en paix, sans devoir prouver quoi que ce soit sur cette terre, ni devoir chercher constamment à gagner ou m’assurer une place.

Une promesse qui me rassure aussi sur le fait que peu importe le temps que Dieu me destine sur cette terre, lorsque je serai rappelée auprès de lui, une place pour moi dans sa demeure sera prête! Wow!!

Bien arrivée sur place, j’ai profité de quelques jours avant de reprendre l’avion pour la Suisse.

Lors du vol de retour, une place m’a, à nouveau, été attribuée lors de l’enregistrement et je me sentais alors tout aussi paisible qu’à l’aller. 😀

Alors que nous nous apprêtions à décoller pour ce retour en Suisse, j’ai suivi les habituelles instructions de bord et j’ai donc mis mon téléphone sous “mode avion”.

Vu qu’il est rare que je sois inactive, assise sur un siège d’avion, je ne peux que m’ennuyer. J’ai déjà entendu que s’ennuyer peut être bon parfois… sauf que moi, ça m’ennuie de m’ennuyer. 😀

Aussi, lorsque je suis dans un avion, j’essaie de dormir, avec l’espoir que quand j’ouvrirai les yeux, nous serons arrivés à destination. Ça fonctionne parfois. J’ai alors tenté à nouveau le coup et alors que je m’assoupissais, tout à coup, plusieurs inspirations me sont venues pour un travail à faire prochainement. Ces idées me sont venues si rapidement, si clairement et sans que je les cherche, je me suis alors dite que Dieu me parlait. J’ai alors commencé à noter tout ce qui me venait et voilà qu’en quelques minutes seulement tout un texte était écrit. Un travail qui me stressait et auquel je ne voulais pas encore penser. Le voilà quasiment terminé.

Merci Seigneur pour cette inspiration soudaine et inattendue. Étant finalement réveillée et alerte, nous avons alors commencé à converser, Dieu et moi. C’était un bon moment ensemble.

Tout à coup, j’ai eu une pensée : normal que Dieu me parle dans l’avion, car dans le ciel, je suis sûrement plus proche de lui que sur terre. Cette pensée m’a fait joliment sourire.

Une autre pensée est alors immédiatement venue contredire la première dans mon esprit : non, si Dieu peut te parler autant, c’est parce que tu es “en mode avion”. Tu es enfin entièrement disponible pour lui pendant quelques heures.

C’est bien vrai ça, c’est tellement rare que je ne sois pas “disponible” pour les autres au-travers de mon téléphone ou dérangée par un message ou autre quelconque information à devoir absolument chercher. Souvent mes temps avec Dieu sont court-circuités par mon téléphone.

2 heures de calme, sans téléphone, voilà que Dieu en a bien profité pour me (re)joindre!

Depuis cette expérience, c’est décidé, je me mets “en mode avion”, lorsque je souhaite avoir un temps avec Dieu.

Finalement ce vol de retour a très vite passé pour moi et ces 2 petites heures ont été plus que bénéfiques avec l’inspiration pour une tâche qui m’était stressante, la découverte d’un nouveau moyen de gagner en qualité dans ma relation avec Dieu et même… une nouvelle idée pour le MailHebdo!!

Merci Seigneur d’avoir profité du “mode avion” pour tant me parler!

Et toi, quel “mode” te convient le mieux pour passer du temps avec Dieu ?


 
 

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Ça dépend de moi

Hello amie,


« S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. » Romains 12.18

Et voilà, c’est dit. Je dois aspirer à la paix, sauf que, souvent, de garder la paix ça me demande tellement d’effort que j’ai juste envie de la guerre! J’ai envie de vengeance, j’ai envie d’attaquer, de riposter, j’ai envie de critiquer, de me justifier… parfois de couper l’autre en petits morceaux tellement ça m’énerve!!!

Mais voilà, ce n’est pas ce que Dieu me demande. Ce n’est pas son commandement et ce n’est pas ce qui réjouit son cœur.

Mais franchement, ça me demande un effort surhumain de retourner vers celui ou celle qui m’a offensée, de reprendre contact avec celui ou celle qui m’a tellement déçue, de pardonner alors qu’aucune demande de pardon ou même d’excuses ne m’est arrivée… ça dépend de moi…

Je dois aspirer à la paix avec tous… et pas seulement avec ceux qui me sont sympas. Mais que d’acceptation ça me demande, que d’orgueil refoulé, de blessures à oublier… ça dépend de moi…

Je dois aspirer à la paix avec mes frères et sœurs… parce que c’est là que c’est souvent le plus difficile et que ça fait le plus mal… ça dépend de moi…

Je sais bien que la paix va dépendre de moi, de ce que je vais riposter, de ce que je vais faire de l’offense, de comment je décide de continuer cette relation décevante…

Ça dépend de moi de laisser mon besoin de reconnaissance céder la place au besoin de reconnaissance de l’autre… ne pas garder l’offense.

Ça dépend de moi et de mon désir de plaire à Dieu. Ça dépend de moi et de mon désir de Lui obéir…

« Pour autant que ça dépende de toi, Milvia, sois en paix avec tout le monde. » Et zut !!! Seigneur, seule, sans toi, je ne vais pas y arriver. C’est un peu comme grimper l’Everest sans entraînement !!! Mais, avec toi, Seigneur, je veux bien essayer. Et c’est bien parce que je t’ai, toi, que je vais y arriver. Toi, qui nous as donné ce ministère de réconciliation, avec le Père, avec moi, avec les autres. Alors, c’est pour t’honorer et te glorifier que je choisis de… m’oublier !

Je vais le faire aussi parce que je sais qu’une belle victoire m’attend. Je sais que mes amitiés les plus solides, les plus sincères, les plus productives, mes plus belles réussites, mes « décollées » ont souvent été celles qui sont passées par le feu. Alors, oui, c’est ton Royaume que je vais chercher.

 

« Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Luc 12.31


 

Milvia Carraux
nouvelles@netplus.ch

 

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Avec quoi habites-tu ?

Bonjour chère amie,

Aujourd’hui dans ce partage, je désire t’encourager à réfléchir à ce que tu fais en fin de journée. Célibataire, mariée, en communauté, qu’est-ce qui te détend et pourquoi? Que vas-tu chercher dans un jeu en ligne, les médias sociaux, un film porno ou autre? A quoi ne veux-tu plus penser?

Nos journées sont pleines de défis, de joies et de difficultés. Elles sont parfois faciles mais souvent fatigantes. Nous accumulons un certain nombre d’émotions qui nous encombrent et “rentrent à la maison” avec nous. Ces émotions nous empêchent d’être pleinement présentes pour ceux qui nous entourent et ceux que nous disons aimer le plus (ex: notre époux, nos enfants).

Personnellement je sais que je peux facilement fuir dans la lecture d’un bon livre ou d’un scrabble en ligne. Ce ne sont pas deux choses mauvaises, mais si elles sont là pour cacher autre chose alors je dois me poser la question. Je vis seule, mais suis-je disponible pour le coup de fil de mon amie, pour ma voisine que je croise en arrivant?

Toi qui es parent et époux ou épouse, que vas-tu faire juste avant de rentrer à la maison pour être disponible pour ta famille? Je t’encourage à y réfléchir afin que ce soit un bon parfum pour ceux qui t’entourent, et que leur sourire et leur joie soient ce qui te portent. Tu as des soucis familiaux, c’est déjà suffisant sans encore prendre les soucis du bureau avec toi à la maison.

Mais comment faire? … des idées:

  • Au volant de ta voiture, ou en silence dans le bus, pose ta journée au Seigneur. Parle-lui de ta collègue, de ton chef, de ton projet… Laisse ta journée dans Ses mains.

  • Et si tu marchais 15 minutes avec Dieu juste avant de rentrer pour passer ta journée en revue et la lui offrir.

  • Prie pour ceux que tu vas retrouver à la maison. Bénis-les!

  • Personne à la maison…assieds-toi avec Dieu pour recevoir sa paix avant de faire plein de choses.

Nous lisons très souvent dans les Evangiles que Jésus s’éloigne pour prier. C’était peut-être aussi pour remettre sa journée à Dieu et s’ouvrir à la suivante. C'était certainement pour reprendre des forces et écouter ce que son Père avait à lui dire. Si Jésus avait besoin de ces moments avec son Père, j’en aurais peut-être aussi besoin!

Je me réjouis d’apprendre toujours plus à déposer réellement mes soucis, à être disponible réellement et à aimer réellement et pas seulement du bout des lèvres!

Pour terminer, deux paroles de Jésus qui nous encouragent:

“Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.” Matthieu 28:20

“Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.” Jean 14:18

Belle semaine à toi chère amie !


 
 

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Comment continuer?

Hello amie,

La guerre sans fin au Soudan, les combats en Israël, les tremblements de terre au Moyen-Orient, les attaques terroristes en Europe, les inondations, la faim, l'exploitation. Il y a tant de souffrance dans le monde et tant de souffrance dans nos propres maisons et même dans nos propres cœurs.

Et je me demande : Comment continuer à avancer ?
Voici ce que nous rappelle un vieil hymne :

Turn your eyes upon Jesus
Look full in His wonderful face
and the things of earth will grow strangely dim
in the light of His glory and grace

Tourne tes yeux vers Jésus,
Regarde pleinement son visage merveilleux,
et les choses de la terre pâliront peu à peu
à la lumière de sa gloire et de sa grâce

Je veux t'encourager, nous encourager, à continuer à faire une priorité de passer du temps avec Dieu chaque jour, de tourner notre regard vers lui et lui offrir du temps pour l'adorer.

Et à remettre tout et tous entre ses mains.

Psaume 121

Je lève mes yeux vers les montagnes...

D'où me viendra le secours ?

Le secours me vient de l’Eternel,

Qui a fait les cieux et la terre.


 

Marianne Van Hasselt-Zondervan
mariannevanhasselt@gmail.com

 

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Reprise du Mail Hebdo lundi 30 octobre 23

Hello amie,

Comme d’habitude lors des vacances scolaires vaudoises, le Mail Hebdo fait une pause.

Du coup, nous profitons de te souhaiter de belles semaines et vacances d’automne!

Que Dieu te bénisse et te garde!

De la part des rédactrices :

Liliane Favarger
Marianne Van Hasselt-Zondervan
Marie Ray
Milvia Carraux
Monique Roggo
Sandrine Ray
Sylvie Scheidegger

et d’Evelyne Morel (mise en page)

“Ainsi je pourrai venir chez vous le coeur plein de joie, si Dieu le veut, et trouver quelque repos parmi vous. Que le Dieu qui donne la paix soit avec vous tous. Amen.”
Romains 15:32-33


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Chronique de la salle de bain (26)

Chère amie,

Est-ce que tu as déjà remarqué que dans les évangiles, Jésus n’est jamais pressé. Il prend son temps, même lorsqu’il y a des situations dramatiques. Il ne court pas dans tous les sens, ne dit pas à ses disciples «hop! hop! hop! Il va falloir se bouger les fesses les gars, on est attendu à Jérusalem demain!».

C’est interpellant n’est-ce-pas?

As-tu déjà considéré le fait de ralentir dans ta vie…?

Cette chronique est un peu plus longue que d’habitude, c’est un bon exercice pour commencer à creuser ce sujet. Installe-toi confortablement. Prends avec toi une bonne tasse de ce que tu veux et clique sur le lien!

 
 

Je te souhaite une magnifique semaine chère amie fabuleuse, formidable et fantastique!


 
 

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Chêne de justice

Hello amie,

Je suis fascinée par le chêne ! Cette passion découle de sa mention dans mon passage favori de la Bible, Esaïe 61:1-3. Cela t’intéresse que je te partage mon intérêt pour cet arbre?

Premièrement, avouons-le, il n’y a pas d’autre autre arbre aussi beau qu’un chêne. Sa forme majestueuse, ses branches élégantes et puissantes, l’ensemble des feuilles et glands si esthétiques, ses couleurs changeantes au long de l’année. Il abrite des centaines d'espèces de vie, offre de l’ombre bienvenue et va survivre aux canicules qui arriveront ces prochaines années. C’est également sûrement un lieu de rêve pour construire une cabane 😄

D’ailleurs, en 2021, est sorti un film entier sur cet arbre. Il est question d’une année complète dans la vie d’un chêne. Voici, via ce lien, une mise en appétit.

Le texte qui en parle dans la Bible, nous dit que c’est possible de ressembler au chêne. Voici ce texte:

Esaïe 61:1-3 

L’Esprit de l’Eternel, du Seigneur, est sur moi car l’Eternel m’a oint pour annoncer aux humiliés une bonne nouvelle.
Oui, il m’a envoyé afin de panser ceux qui ont le cœur brisé, d’annoncer aux captifs leur délivrance et à ceux qui sont prisonniers leur mise en liberté, afin de proclamer, pour l’Eternel une année de faveur et un jour de rétribution pour notre Dieu, afin de consoler tous ceux qui mènent deuil, et d’apporter à ceux qui, dans Sion, sont endeuillés, la splendeur au lieu de la cendre, pour mettre sur leur tête l’huile de l’allégresse au lieu du deuil, et pour les vêtir d’habits de louange au lieu d’un esprit abattu, afin qu’on les appelle « Les chênes de justice, la plantation de l’Eternel qui manifeste sa splendeur ».

Oh oui! J’aspire à cela : ressembler à un chêne, un lieu de vie qui déborde de paix, d’ombre, de bonheur, de ressources pour mon entourage, reflétant la beauté exquise de Dieu en personne, participant à Son œuvre de Rédemption pour le monde!

Mais je lis dans ce texte une condition à cela : que Dieu soit Celui vers qui j’apporte les parties de mon cœur brisé, mes chaînes, mon deuil!

Là je t’avoue que je vais souvent ailleurs pour trouver soulagement de mes maux : dans des comportements addictifs, ou en prenant des drogues douces (séries, chocolat, Instagram). J’ai milles façons de bricoler un soulagement pour ma détresse.

En Esaïe, Dieu m’invite à trouver en Lui la Bonne Nouvelle : consolation, libération, guérison. Il promet justement que mon chemin de douleur, visité par Lui, peut être transformé en un lieu de beauté, un chêne dans toute sa splendeur!
Oui, je le veux!
Toi aussi?

Affectueusement,

PS : Pour les passionnées, si l'adjectif “chêne de justice” titille votre intérêt, il y a une analyse du Bible Project avec une idée intéressante : la justice selon Dieu, est le renouvellement des relations ! https://bibleproject.com/explore/video/isaiah-61/


 
 

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L’arbre des champs donnera son fruit… (Ézéchiel 34:27)

Chère amie,

Au fond de notre verger, un vieux mirabellier chargé de petits fruits jaunes aux joues rouges étend généreusement ses branches par-dessus la barrière, au-delà de la limite de propriété. Tôt le matin, avant les grandes chaleurs, je salue le vigneron qui passe avec son tracteur. Du haut de mon échelle, je lui souhaite une belle journée. Plus tard, dans l’après-midi, des promeneurs s’arrêtent un instant pour une petite pause gourmande, puis se remettent en route, l’âme gorgée de soleil.

Ce printemps, pourtant, j’hésite un instant à faire abattre l’arbre. Pas qu’il soit trop vieux ou malade, mais à cause d’une sombre histoire de voisinage. De ces histoires que l’on écoute en secouant la tête quand on nous les raconte, en se demandant comment on peut en arriver là. Mon cœur comme une terre piétinée, volée, trahie, se débat désespérément entre colère et insécurité. Je ne sais pas comment gérer cela et me dis que ce serait plus simple de couper le mirabellier, de me couper de mon voisin, de me couper de son oppression.

C’est la générosité qui vient me sauver. La générosité de Dieu. Le souvenir que la terre est à L’Éternel, et tout ce qu’elle contient, la terre habitable et ceux qui la peuplent, me rassure. (Psaume 24:1) Je sais que son règne est un règne de tous les siècles, sa domination subsiste dans tous les âges… Les yeux de tous espèrent en lui, et il leur donne la nourriture en son temps, il ouvre sa main, et il rassasie à souhait tout ce qui a vie. L’Éternel est juste dans toutes ses voies… Que ma bouche publie la louange de l’Éternel, et que toute chair bénisse son saint nom, à toujours et à perpétuité ! (Psaumes 145)

Ainsi, les yeux tournés vers mon Dieu, le regard porté sur Sa puissance, Sa justice, Son amour, Sa bonté infinie, je choisis de laisser grandir la graine de générosité qu’il a plantée en moi, dans la confiance en lui. Je choisis de ne pas abattre l’arbre, mais de partager. Partager encore, partager quand même, partager avec reconnaissance. Partager même avec ceux qui me maltraitent.

Quand arrive le mois d’août, la récolte est plus abondante que jamais. Les branches plient sous le poids des fruits qui s’y accrochent en grappes serrées. J’en cueille pour ma famille, mes amis, mes connaissances … je fais des tartes délicieuses, des confitures sucrées … et un jour, naît au fond de mon cœur le désir de préparer des petites barquettes de mirabelles pour la distribution alimentaire organisée dans mon église. C’est comme une conviction, une douce chaleur, une joie paisible qui me met en action.

Mais après trois années éprouvantes passées à marcher dans les vallées de ma «grande tristesse», aller en ville avec la voiture pour acheter des petites barquettes est encore un défi pour moi. C’est comme si je revenais sur terre après plusieurs années d’absence. J’ai perdu mes points de repères. Je me mets en route quand même. Tranquillement. J’ai le temps. Je n’ai rien prévu d’autre.

A peine sortie de l’autoroute, dans la file, en attendant que le feu devienne vert, je vois devant moi une camionnette blanche. Je lis les inscriptions vert clair sur les portières, machinalement. Une entreprise de nettoyage. Et puis, tout en bas, en petits caractères, je lis ces mots bien connus: «Je puis tout par celui qui me fortifie» (Philippiens 4:13) Une grande joie m’envahit : Jésus est là, avec moi ! J’aime ses paroles, j’aime quand il me parle. Je ne suis pas seule.

Après, je me trompe de route et me perds dans la grande ville. Le GPS ne fonctionne pas. Mais je reste calme, je ne suis pas seule. Je tourne un peu dans les rues, je cherche ma direction et tombe sur un panneau qui m’indique le bon chemin.

Le lendemain matin tôt, je ramasse trois gros sacs de mirabelles que je distribue le soir en espérant pouvoir apporter un peu de soleil dans la misère de ces vies de douleur qui défilent devant moi. Je cueille au passage quelques sourires lumineux sur les visages.

Il reste quelques mirabelles sur l’arbre, du côté du voisin. Il ne viendra pas les récolter. Les petits fruits ne seront pourtant pas perdus. Ils feront le bonheur des oiseaux.

La générosité de Dieu qu’il me fait la grâce de saisir et de traduire dans des gestes concrets autour de moi apaise ma colère. Je peux aller dans mon jardin sans crainte en exhortant mon âme : « Loue Dieu, dans ton jardin ! » Car mieux que toutes les barrières, pare-vues ou barricades qui pourraient me protéger d’une présence malsaine et malveillante, la louange à mon Dieu me garde en paix. Chanter sa bonté et sa fidélité, sa gloire et sa puissance ouvre mon cœur à l’amour et à la bienfaisance, aussi envers ceux qui me veulent du mal.

Je comprends maintenant, dans le chapitre 13 de la lettre aux Hébreux, ce verset 16 qui suit le verset 15 : « 15 Par Christ, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. 16 Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. » (Hébreux 13:15-16)

Louer Dieu, proclamer la grandeur de son nom, d’un cœur simple et confiant comme celui d’un enfant, confond les adversaires, impose le silence à l’ennemi. (Psaumes 8:2) Et pratiquer le bien réduit au silence les hommes insensés et ignorants. (1 Pierre 2:15) A ceci je reconnais que Dieu prend plaisir en moi, si mon ennemi n’a pas lieu de triompher de joie à mon sujet. (Psaumes 41:12)

Et non seulement cela, mais si notre lumière luit ainsi devant les hommes, en particulier devant ceux qui nous calomnient comme si nous étions des malfaiteurs, ils verront nos bonnes oeuvres et ils glorifieront notre Père qui est dans les cieux, ils glorifieront Dieu au jour où il les visitera. (1 Pierre 2:12) (Matthieu 5:16)

Par la louange, la bienfaisance et la générosité, je peux surmonter le mal par le bien dans mon jardin et rendre à Dieu gloire et honneur. Romains 12:21

Car c’est à lui qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! Matthieu 6:13

Je louerai l’Éternel de tout mon cœur,
Je raconterai toutes ses merveilles.
Je ferai de toi le sujet de ma joie et de mon allégresse,
Je chanterai ton nom, Dieu Très-Haut!
Mes ennemis reculent, ils chancellent … devant ta face …
L’Éternel règne à jamais …
Chantez à L’Éternel, qui réside en Sion,
Publiez parmi les peuples ses hauts faits!
Psaumes 9


 

Sylvie Scheidegger
e-mail

 

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