Kumbaya « come by here »

Chère amie,

Je te parlais la dernière fois de ma maison avec ce voisin qui nous opprime. Ses regards, ses gestes méprisants, ses lèvres mensongères, sa bouche perverse, sa langue … comme un glaive tranchant. (Psaume 57:5)
Nous avons décidé de chercher une autre maison et Dieu nous a gardés dans nos différentes démarches, mais aucune porte ne s’est ouverte. J’aurais aimé que Dieu nous donne des réponses claires, qu’il nous conduise, qu’il nous indique où aller. Mais il est resté silencieux.
N’entend-il pas mes gémissements ou est-ce moi qui n’entends pas sa voix, comme les enfants d’Israël que l’angoisse et la dure servitude empêchaient d’écouter Moïse ? (Exode 6:9)
Comme pour eux, le jour où nous nous sommes levés face à l’oppression de notre voisin, celle-ci est devenue plus forte, plus dure, plus violente. Je ne trouve plus le sommeil quand je me couche, je ne me sens plus en sécurité dans ma maison. (cp. Psaumes 4:9)
Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice ! Quand je suis dans la détresse, sauve-moi ! aie pitié de moi, écoute ma prière ! (Psaumes 4:2)

Tu es juste, ô Éternel … pourquoi la voie des méchants est-elle prospère ? Pourquoi tous les perfides vivent-ils en paix? (Jérémie 12:1)

Pourquoi, ô Éternel ! te tiens-tu éloigné ? pourquoi te caches-tu au temps de la détresse ? (Psaumes 10:1)

Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné, et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes?
Mon Dieu ! Je crie le jour, et tu ne réponds pas;
La nuit, et je n’ai point de repos. (Psaumes 22:2-3)

Je sais pourtant et je crois que quand un malheureux crie, l’Éternel entend, et il le sauve de toutes ses détresses. (Psaumes 34 :6)

Toutes ses détresses? Y aurait-il plus que l’oppression du voisin ? Y aurait-il une insécurité plus profonde ? Une angoisse plus grande ? Une autre servitude ?

Mon Dieu ! Mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ? (Psaumes 22:2) Elle est là, la véritable source de mon insécurité, mon angoisse profonde : « pourquoi m’as-tu abandonné ? » C’est la peur d’une petite fille qui n’a pas été en sûreté sur les mamelles de sa mère. (cp. Psaumes 22:10)

Chacune des paroles acerbes du voisin ravive cette peur, comme un couteau que l’on remue dans la plaie, jusqu’à faire naître le doute et nourrir des pensées mensongères : « tu ne seras jamais assez bien, c’est ta faute, tu ne mérites pas … »

J’ai dit : « L’Éternel m’a abandonnée, le Seigneur m’a oubliée. » Mais Dieu, du milieu de son silence, m’a rappelé ces paroles de vérité : « Est-ce qu’une femme oublie le bébé qu’elle allaite ? Est-ce qu’elle cesse de montrer sa tendresse à l’enfant qu’elle a porté ? Même si elle l’oubliait, moi je ne t’oublierai jamais. » (Esaïe 49:14-15)

Je sais que dès le sein maternel, j’ai été sous sa garde, dès le ventre de ma mère il a été mon Dieu. (Psaumes 22:11)

« Je ne suis plus esclave de la peur, je suis enfant de Dieu. »

Mais aujourd’hui, Dieu veut faire plus que de me donner une maison dans une contrée paisible où je me sens en sûreté. Il veut m’apprendre à marcher sans crainte, même sur les rives orgueilleuses du Jourdain. Il veut me rendre capable de lutter avec les chevaux, capable de supporter l’oppression en plaçant ma confiance en lui, capable de résister aux ruses du diable en puisant la force en lui. (cf. Jérémie 12:5) (Ephésiens 6:10-12) Il veut affermir mon cœur et me rendre sure de son amour.

Alors, concrètement, face aux attaques de l’ennemi, je me répète que je suis précieuse pour Dieu. C’est Lui qui a formé mes reins, qui m’a tissé dans le sein de ma mère. Je le loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. (Psaumes 139:13-14)

Et je chante dans ma maison : « KUMBAYA, MY LORD »

Quelqu’un pleure, Seigneur, Kumbaya ! Viens en ce lieu, Seigneur ! Protège-moi dans ton amour ! Quelqu’un chante, Seigneur, quelqu’un prie, Seigneur, Kumbaya !

Mon Dieu, délivre-moi de mes ennemis, protège-moi …
Tu es ma force, je regarde vers toi.
Oui, Dieu me protège avec puissance.
Mon Dieu plein d’amour vient à ma rencontre,
Il me fait regarder en face ceux qui me surveillent en cachette …
Moi, je chanterai ta force, le matin, je crierai de joie pour ton amour.
Oui, tu es mon puissant protecteur, un abri sûr au moment du malheur.

Toi, ma force, je vais chanter pour toi.
Oui, tu me protèges avec puissance, ô Dieu, toi, mon Dieu plein d’amour.
(
Psaumes 59:11 + 17-18 Parole de Vie)

 
 

Sylvie Scheidegger
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