Chronique de la salle de bain (31)

Bonjour chère amie ,

Nous poursuivons sur notre thème « des clés ».

J’espère que les mails hebdos écrits par mes collègues t’ont permis d’avancer et te questionner.
Dans ma chronique aujourd’hui je vais te parler d’une clé en plastique…

Si tu veux en savoir plus, clique sur le lien!

Bon visionnage!

Marie


 
 

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La porte est-elle fermée?

Quand j'étais jeune, nous chantions cette chanson en camp d'été:

  • Est-ce que ta porte est encore fermée?
    Tu le fais ... kgggg kgggg kggg
    (nous faisions le geste de tourner une clé) et tu l'ouvres à Dieu
    Et le Seigneur viendra vivre dans ton cœur
    Et tu ne seras jamais seul.

Je me demandais alors: Qui garde la porte fermée à Dieu? Je voulais dire: Qui ne veut pas qu'Il entre et n’être plus jamais seul? Et pourquoi fermer la porte à clé de toute façon?

Après quelques trentaine d'années je ne me pose plus cette question. Je vois dans ma propre vie que j'ai fermé certaines portes de mon cœur à Dieu et à bien d’autres personnes. Je le vois aussi dans mon travail où j'accompagne des missionnaires, des gens qui, eux aussi, ont fermé certaines portes de leur cœur. Souvent envers les autres, eux-mêmes et finalement aussi envers Dieu.

Il y a quelques jours, je pensais à l'histoire de Lazare: il meurt et est mis au tombeau.

Quatre jours plus tard, Jésus arrive et dit : « roulez la pierre, s'il vous plaît ».

La pierre était une sorte de gros verrou devant la tombe. Jésus demande : « Ouvre la porte, s'il te plaît. Ouvre ce tombeau ! Tourne la clé et ouvre la porte!»

Jesus part vers la tombe. C’est une grotte avec une grosse pierre placée devant l'entrée.

Jesus dit: «Enlevez la pierre!» Jean 11:38

Et les gens courent vers la pierre et commencent à la pousser, tout excités. Euh non, pas dans ma version… Ils disent : Non non non, hors de question! Nous ne pouvons pas ouvrir cette porte. On ne peut pas rouler cette pierre, ça sent vraiment trop mauvais !

Voilà, une raison pour laquelle nous fermons certaines portes de notre cœur. Parce que ça sent mauvais, c'est sale, c'est honteux, c'est laid. C'est notre cabane. Nous ne voulons pas que quelqu'un la voie, la sente ou y aille. Nous avons honte, nous sommes effrayées, nous sommes trop fières, nous ne sommes pas sûres de nous, nous avons peur.

Car quel serait le résultat si nous ouvrions la porte ? Que diraient-ils ? Que dirait Jésus ?

Comment Dieu réagirait-il ?

Et toi, qu'est-ce que tu en penses ? Que ressens-tu ? Que veux-tu faire ?

Tu sais, il y a une chance, une chance que Jésus s’approche et t’appelle: “Courageuse, ma fille, ma bien-aimée, mon héros !” Et tu pourrais redevenir vivante !

Es-tu prête à tourner la clé et ouvrir la porte ?

 

Marianne Van Hasselt-Zondervan
mariannevanhasselt@gmail.com

 

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La clé de mon coeur

Hello amie,

Continuons à parler du thème “Les clés”

Je vais faire le lien entre nos amitiés et les clés qu'elles détiennent pour un endroit très spécifique de nos cœurs.

Les relations entre nous sont vitales et une clé essentielle pour ouvrir des antichambres de nos cœurs.

J'aime penser que Dieu m’aime d’une manière unique à travers chaque ami.e qu’Il m’a donnée. Chacun, chacune détient une clé, pour un endroit spécifique de mon cœur.

Mon meilleur ami est mon mari, Pierre-Claude. Il détient la clé de mes plus grandes vulnérabilités et joies. Puis Dieu m’a comblée de plusieurs amies essentielles à ma plénitude. Il y a l’amie qui détient la clé de ma confiance, une autre connaît mon langage unique, une autre connecte avec l’aventurière qui sommeille en moi, une autre partage mes fou-rires, une autre la créativité, une autre a accès au premières années de ma vie, une autre attise ma passion pour Dieu, une autre œuvre avec moi à des projets pour Dieu et Son Royaume.

Je pourrais continuer longuement ainsi.

Ces relations sont réciproques et je prie Dieu d’être à la hauteur de la tâche, je suis détentrice de clés pour une chambre de leurs vies et je veux collaborer avec Dieu à leur apporter ma contribution unique.

Les choses se grippent quand nos blessures relationnelles passées nous empêchent d'accueillir les cadeaux que les amies peuvent nous offrir. Quand nous avons été blessées dans nos relations, surtout dans la première relation avec notre adulte de référence, nous avons alors tendance à fuir, à fermer nos portes à double tours, à nous protéger, nous barricader.

Ce mécanisme de défense, bien utile un temps pour nous protéger, peut à la longue nous enfermer et nous scléroser. En vois-tu dans ta vie ?

Ma prière pour toi aujourd’hui et que tu puisses avoir le courage de permettre l’accès à des amies que Dieu a placées sur ta route avec une clé à ton cœur. Que les cadeaux que Dieu réserve pour toi à travers les autres ne t'échappent pas.

“ Tout don excellent et tout cadeau parfait descendent du ciel;
ils viennent de Dieu, le créateur des lumières célestes.
Jacques 1:17

Sois richement gâtée par tes ami.e.s. !

 
 

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Mot de passe

Chère lectrice,

Est-ce que toi aussi tu peines à t’y retrouver avec les multiples mots de passe dont tu as besoin pour te connecter à l’extravagante quantité de portails virtuels sur le net ? Dernièrement encore j’ai dû réinitialiser un mot de passe parce que je ne savais plus quel était l’original… Il nous faut le bon code pour pouvoir « passer » : sans cela, nous nous retrouvons bloquées, empêchées d’aller de l’avant.

Il existe des mots qui déverrouillent des portes et nous permettent de «passer », des mots qui sont pareils à des clés. Certains, nous les appelons parfois «mots magiques», comme «s’il te plaît» ou «merci». Combien n’est-il pas plus facile de s’exécuter lorsqu’une demande est accompagnée d’un «s’il te plaît» ! On ne se sent pas contrainte d’agir, mais libre de choisir. Cette liberté fait toute la différence. Similairement, un «merci» gratifie le cœur d’un sentiment doux et donnant l’envie de faire plaisir à nouveau. Ce sont des mots simples mais puissants, des mots qui encouragent à bien faire ou à continuer de le faire.


Il y a deux semaines, Sylvie nous parlait de ces mots «qui ont comme les clés de notre esprit et de notre âme», qui «ouvrent les portes de notre compréhension et parlent à notre cœur». Ces mots agissent sur nous, nous éclairent et ont un pouvoir salvateur. Ceux dont je désire te parler aujourd’hui agissent sur autrui et semblent «magiques» parce qu’ils peuvent tout à coup laisser apparaître une voie là où initialement il y avait un mur.

L’exemple biblique qui m’a inspiré cette réflexion est celui de Jésus retrouvant Pierre après sa crucifixion (Jean 21). Le Nouveau Testament nous donne une image de Pierre comme étant celle d’un disciple engagé, téméraire et impulsif : il a confiance en Jésus, est déterminé à le suivre et semble plein d’assurance. Le douloureux moment de l’arrestation de Jésus et de son procès, cette nuit pendant laquelle il renie son Maître trois fois de suite, est destructeur. Il avait pourtant affirmé avec aplomb, peu avant, que jamais une telle chose ne pourrait se produire ! Toutes ses convictions se sont donc effondrées à ce moment-là.

Jésus ne l’abandonne cependant pas : il ne rend pas la pareille. Lorsqu’il revient à la vie et retrouve ses disciples avant de repartir définitivement quarante jours plus tard, il s’assure que Pierre redevienne cette pierre sur laquelle il bâtit son Eglise (voir Matthieu 16:18). Il accomplit ce miracle avec une formule «magique» qu’il répétera trois fois, comme autant de fois que Pierre l’a renié, comme les trois «verrous» qui ont condamné le disciple, conséquences de sa faute.

Jean relate l’événement ainsi :
Après le repas, Jésus demande à Simon-Pierre : «Simon, fils de Jean, est-ce que tu as plus d’amour pour moi que ceux-ci ?» Pierre lui répond : «Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime.» Jésus lui dit : «Prends soin de mes agneaux.» (Jean 21:15, PDV)

Avec cette question, Jésus rappelle-t-il subtilement ces rivalités qui avaient parfois cours entre les disciples qui voulaient se distinguer, être meilleurs que les autres ? Est-ce une façon de tester Pierre dans ses réactions ? Pierre ne cherche plus à prouver quoi que ce soit, ni à se comparer aux autres. Il se fait tout petit devant Jésus. Pierre est écrasé sous le poids de la honte, un sentiment qui pousse l’homme à vouloir se cacher, disparaître. Pierre voudrait certainement se faire oublier, mais Jésus ne l’évince pas : au contraire, il le considère et l’estime malgré tout, il vient le ramener à lui, sur le chemin. CLAC. Un premier verrou saute. Où est la honte ?

Jésus répète ensuite sa question : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu m’aimes ? » (Jean 21:16, PDV). Pierre est sur la défensive, puisqu’il ne se sent plus totalement en confiance : « Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime », dit-il (italiques ajoutées). Le péché nuit à l’homme en nourrissant son cœur de sentiments comme la haine et la méfiance. Pierre est soupçonneux : sachant l’omniscience de son Maître, il ne comprend pas pourquoi ce dernier l’interroge de la sorte. Jésus ne se laisse nullement perturber par l’attitude de Pierre. Il lui confie une mission, il lui rappelle qu’il a confiance en lui : «Prends soin de mes moutons». CLAC. Un deuxième verrou saute. Où est l’hostilité ?

Jésus pose une troisième fois la question et Pierre est attristé (Jean 21:17). La culpabilité fait mal : le disciple se sait en tort, entend Jésus douter de son attachement et de sa fidélité. Il constate les dégâts de sa faute. Il paraît avoir perdu Jésus et la douleur le broie de l’intérieur. Il n’y a rien qu’il puisse faire pour le convaincre de son amour, n’est-ce pas ? Être coupable, c’est se retrouver enchaîné, immobilisé. Impuissant. Evidemment, Jésus voit les choses différemment : par trois injonctions successives, répondant à la déclaration d’amour de Pierre affirmée trois fois de suite, il le met en action : « Nourris mes brebis » (Segond 21). Jésus ne le condamne aucunement. CLAC. Un troisième verrou saute. Où est la culpabilité ?

Les paroles de Jésus délivrent Pierre de la honte, de l’hostilité et de la culpabilité. Il n’y a nulle sorcellerie dans cette formule magique qui fait sauter ces trois verrous comme par enchantement : c’est l’œuvre en puissance d’un cœur pur empli d’un amour incommensurable qui accorde le pardon sans distinction.

Pierre, à son insu, a donné à Jésus le bon mot de passe : son « je t’aime ». Il a pu dès lors avancer et répondre à l’invitation de son Maître lui disant «Suis-moi» (Jean 21:19).

Mesures-tu le pouvoir de tes mots à l’égard de Dieu et des autres ? Je t’encourage à considérer la Parole comme un trousseau dont les clés peuvent ouvrir des portes, faire sauter des verrous et redonner la vie!

 
 

Samantha Steiner
samantha@eglisehome.com

 

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Mot-clé

Chère amie,

J’aime les mots. J’aime les traces d’encre qu’ils laissent sur la feuille de papier blanc. J’aime les traits qu’ils dessinent, les lettres qu’ils impriment.

J’aime entendre le son des syllabes, sentir le rythme des phrases …

Les mots et les histoires qu’ils racontent, les mystères qu’ils révèlent, les émotions qu’ils expriment, les paroles qu’ils proclament, les nouvelles qu’ils annoncent, les messages qu’ils apportent, les pensées qu’ils décrivent, les réalités qu’ils dépeignent, les questions qu’ils posent, les idées qu’ils exposent …

Les mots sont comme les clés de notre esprit et de notre âme. Ils ouvrent les portes de notre compréhension et parlent à notre cœur.

Je ne connais pas de recueil de mots plus riche que la Bible avec ses paroles si belles, si vraies, si profondes. Quand je la lis, certains mots s’illuminent dans le texte, comme si Dieu les mettait en évidence, comme s’il les soulignait au marqueur fluorescent.

Dieu me donne des mots-clés qui m’éclairent, me révèlent ses mystères et guident mes prières.

C’est ainsi, par exemple, que j’ai compris, en lisant la lettre aux Éphésiens, que la clé des problèmes dans ma maison était le mot «autorité».

J’ai ouvert les yeux sur les abus d’autorité et l’insécurité qu’ils engendrent, les peurs qu’ils font naître. Des abus d’autorité en tout genre, des abus d’autorité depuis plusieurs générations. Des abus d’autorité politique, religieuse, à l’école et au sein même de la famille … Des abus d’autorité qui sont la source de nos éclats de colère, la racine des troubles de notre âme qui étouffe.

Et j’ai prié : « Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, Père de gloire … illumine les yeux de notre cœur, pour que nous sachions … quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de ta puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de ta force. Tu l’as déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à ta droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui peut être nommé … tu l’as donné pour chef suprême à L’Eglise, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.

… A cause de cela, je fléchis les genoux devant toi, Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tire son nom, afin que tu nous donnes … d’être puissamment fortifiés par ton Esprit dans l’homme intérieur … que nous puissions comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que nous soyons remplis jusqu’à toute la plénitude de toi, ô Dieu … à toi qui peut faire, par la puissance qui habite en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à toi soit la gloire dans l’Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles ! Amen ! » (cf. Ephésiens 1 et 3)

Les mots-clés n’ouvrent pas seulement ma compréhension, mais ils me permettent aussi de pousser la porte de nouveaux horizons, pour m’apprendre à vivre les situations et les relations d’une façon nouvelle, pour m’apprendre à marcher en nouveauté de vie.

« Je vous exhorte donc … à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous soutenant les uns les autres avec amour, vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix ... Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous …

… Soyez … remplis de l’Esprit ; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur ; rendez continuellement grâces à Dieu le Père pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ …

… car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes … » (Ephésiens 4, 5, 6)

« Éternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! Ta majesté s’élève au-dessus des cieux. Par la bouche des enfants, de ceux qui sont à la mamelle* tu as fondé ta gloire pour confondre tes adversaires, pour imposer silence à l’ennemi et au vindicatif … » « … Tu as tiré des louanges de la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle … » (Psaume 8) (Matthieu 21:16) (* ceux qui ont un esprit d’humilité, de simplicité et de soumission)

Louer … c’est ce qu’a fait le roi Josaphat avec tout le peuple, avec leurs petits enfants, leurs femmes et leurs fils. Face à l’ennemi, ils ont invoqué Dieu, adoré, chanté, loué … (2 Chroniques 20)

Et moi, je loue Dieu dans ma maison. Sur la porte du cabanon de jardin, j’ai accroché le mot-clé avec ce verset joliment encadré qui ouvre mon cœur à la louange : « A toi, Éternel, sont la grandeur, la puissance et la splendeur, l’éternité et la gloire, car tout ce qui est dans le ciel et sur la terre t’appartient. A toi, Éternel, sont le règne et l’autorité suprême ! » (1 Chroniques 29:11)

« L’Éternel est ma force et le sujet de mes louanges » (Exode 15:2) Il met la louange sur mes lèvres, il me donne la paix. (cf. Esaïe 57:19)

Avec toute mon affection,

 

Sylvie Scheidegger
e-mail

 

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Clés retrouvées

Chère amie,

En Suisse, nous sommes les champions des assurances en tout genre et de la sécurité. Mon employeur d’alors m’avait offert une assurance pour retrouver mes clés si je les perdais.

Il s’agissait de mettre un porte-clé à mon trousseau sur lequel figurait un numéro qui était relié à mes coordonnées. Comme cela, en cas de perte, n’importe qui pouvait alors déposer mes clés dans une boîte aux lettres. Elles me seraient ensuite renvoyées à domicile. Voici une belle sécurité!

Un matin, je me suis arrêtée à la boulangerie devant mon travail. Après avoir acheté un petit pain, je suis montée au bureau. Arrivée devant la porte de mon travail, mince, j’ai oublié mes clés. Je me revois les poser sur le rebord de la vitrine de la boulangerie. Vite, je suis redescendue les chercher.

Arrivée à la boulangerie, trop tard. Quelqu’un les avait trouvées et de suite glissées dans la boîte aux lettres juste en face de la route. Mince! Pour quelques minutes d’inattention, me voici sans clés. Pourtant elles étaient juste là, dans cette boîte jaune devant mes yeux.

Je me suis rassurée en me disant qu’au moins, j’allais bientôt les retrouver grâce au fameux porte-clé et que je n’aurai pas besoin de les refaire.

Le temps de la patience a alors débuté. Une semaine, toujours rien. J’ai appelé le service de cette assurance pour clés. La réponse : elles vont arriver. Patience. Deuxième semaine, toujours rien. J’ai rappelé et là surprise, ils n’ont reçu aucun trousseau à mon nom et ne m’ont donc rien envoyé. Troisième semaine, toujours pas de clés à l’horizon. Quatrième semaine… Bref, elles ne sont jamais réapparues.

Rageant de se dire qu’elles étaient là, dans la boîte devant mes yeux et qu’en fin de compte je les ai perdues à jamais. Comme quoi, nos belles sécurités ne fonctionnent pas si bien que cela.

Cette histoire me rappelle une autre histoire de clés perdues dans la bible. Ces clés se trouvaient dans le pire endroit existant : l’abîme, le shéol. Il s’agit des clés de la mort et du séjour des morts. Inaccessibles. Sans ces clés, impossible de revenir de la mort.

Fort heureusement pour notre humanité, il en est un, qui est parvenu à s’y rendre pour les récupérer. Oui, Jésus est allé jusqu’au tréfond de cet abîme en mourant sur la croix et, par sa victoire sur la mort, j’imagine qu’il a récupéré ces fameuses clés :

« N’aie par peur. Moi, je suis le premier et le dernier, le vivant. J’ai été mort, et voici : je suis vivant pour l’éternité ! Je détiens les clés de la mort et du séjour des morts. » Apocalypse 1.17b-18 (BDS)

Voici une raison de plus (ndlr : …s’il en fallait encore une…) de mettre sa confiance en Jésus!

Nous sommes souvent pris par le système d’une société qui nous fait peur et nous incite à nous assurer et nous protéger de tout imprévu ou accident. Toutes ces protections nous donnent souvent un faux sentiment de sécurité.

Écoutons alors les conseils du Proverbes 29.25 : « Celui qui a peur des autres est pris dans un piège. Mais celui qui met sa confiance dans le Seigneur est en sécurité. »

Aujourd’hui, je t’invite à réfléchir à ce que cela peut signifier pour ta vie actuelle de mettre ta sécurité en Dieu ?

Et qu’est-ce que ça changerait pour toi d’avoir pleinement ta sécurité en Dieu ?


 
 

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Les clés

Chère amie,

J’aime les clés, il y en a de toutes sortes et de toutes grandeurs et normalement je ne les perds pas. Mais ce jour là…

J’arrive au bureau et j’ouvre la porte. Le soir lorsque je veux repartir, pas de clé! La seule chose que je sais, c’est que la clé doit être dans mon bureau vu que j’ai ouvert la porte le matin. Je cherche… je cherche… et je rentre en laissant la porte non fermée car je n’ai rien trouvé. A la maison, j’ouvre pour la 3ème fois mon sac et fouille partout… rien!

C’est un peu le stress au bureau à cause de cette clé ! Ce sont des clés sécurisées et qui ouvrent d’autres portes, donc si je l’ai perdue n’importe qui pourrait ouvrir nos bureaux. Moi cela ne me stresse pas car je sais que la clé est dans mon bureau, mais où?
Après deux longs jours de stress pour certains, on décide de s’arrêter et de demander à Dieu où est cette clé? Et Dieu répond ! Oui, il nous indique que la clé est sur ma chaise de bureau! La chaise est secouée et la clé tombe ! Tout le monde s’étonne, mais surtout s’émerveille de l’écoute du collègue qui a reçu la “vision” de ma chaise.

Personnellement je trouve fabuleux que Dieu prenne le temps de répondre à ces demandes. Cette clé, je savais qu’elle était dans mon bureau et je l’avais cherchée assise sur ma chaise ! C’est le seul “meuble” que je n’avais pas regardé.
Dieu est concerné par nos grands mais aussi par nos petits besoins. Rien n’est “pas important” pour lui. Il aime aussi qu’on lui en fasse part même si on se dit qu’il a d’autres choses à faire.

Tu n’as peut-être pas perdu de clé, mais tu as un autre besoin ou défi. Alors prends le temps de lui en parler, ton Père céleste est concerné. Je ne sais pas comment il va te répondre, mais attends-toi à une réponse, écoute ! Et si tu désires partager avec moi comment Il a répondu, je me réjouis de te lire!

Ces prochaines semaines, le mot “clef” sera le fil conducteur de toutes nos méditations. Je me réjouis de découvrir comment Dieu va nous parler au-travers de ce petit mot de 3 ou 4 lettres.

Belle semaine avec Dieu qui ouvre et ferme les portes par amour pour nous.

PS : J’organise un séminaire “A la découverte du Père” du 14 au 20 février 2025.
Écris-moi si tu désires des infos!

 
 

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Chronique de la salle de bain (30)

Chère amie, 

A la veille de ces semaines d’été, je te pose une question. Dans cette chronique je vais t’interpeller sur…. ah mais je ne vais te le dévoiler juste comme ça , il va falloir regarder la vidéo. Je peux juste te dire que mon histoire concerne une maison. 
Je te souhaite une bonne et belle journée sous le regard de Notre Père qui veut toujours nous emmener plus loin.

Amitiés
Marie 


 
 

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Soins des blessures

Hello chère amie,

C'était une fête d'anniversaire, un de nos amis fêtait ses 60 ans et nous étions tous habillés dans le style des années 60. L'atmosphère était détendue et il était amusant de voir tout le monde avec des vêtements brillants et toutes sortes d'attaches dans les cheveux. Ma fille de 12 ans jouait avec un garçon de 4 ans. Ensemble, ils couraient parmi les invités tout en grignotant du pop-corn. 

Au moment du repas, ma fille est venue me voir en pleurant. J'ai tout de suite compris que quelque chose n'allait pas. Elle boitait, se tenait le bras, et pleurait à chaudes larmes. “J'ai glissé maman!” me dit-elle.

“Où as-tu mal ?” Elle m'a montré sa hanche, mais c'est son bras qui m'inquiétait le plus. 

“Et ton bras ?" Elle a levé le bras pour que je puisse voir clairement son coude. C'était un mélange de boue, de cailloux et de sang. 

En réconfortant ma fille, je l'ai conduite au robinet de la cuisine et j'ai commencé à lui laver soigneusement le bras. Elle n’arrêtait pas de répéter: “C’est pas trop grave, c’est pas si grave.” Mais j'ai continué jusqu'à ce que toute la saleté ait disparu et qu'une grande et assez profonde écorchure apparaisse. Mon amie a rassemblé des produits désinfectants et nous avons mis un pansement.

Rétrospectivement, il aurait été préférable de la recoudre, mais il était trop tard pour cela le lendemain. Pendant deux jours, la plaie a suinté et j’ai continué à la nettoyer. Le deuxième soir, nous l'avons laissée se sécher et le lendemain une belle croûte est apparue. Après quelques jours la plaie en guérissant, démangeait un peu, et ma fille a commencé à gratter la croûte.  

“Non, laisse-la.” lui ai-je dit. “Dieu guérira la peau sous la croûte, mais cela prendra du temps. Nous pouvons attendre patiemment et quand ce sera fait, la croûte s'enlèvera d'elle-même.”

J'ai pensé : ‘Combien de fois m'arrive-t-il aussi de gratter mes croûtes?’ Impatiente que ce soit fini, irritée que cela prenne autant de temps, gênée par cette croûte si laide.

Je veux activement participer au processus de guérison pour que tout aille plus vite.
Nous sommes tous blessés dans cette vie. Parfois par notre propre faute, parfois celle des autres. Nous glissons, nous tombons, nous nous blessons, nous sommes blessés.

Nous courons vers notre mère ! 

Nous courons vers notre Mère / Père céleste. Nous racontons ce qui s'est passé et montrons la blessure. Parfois nous disons : “Ce n'est pas trop grave.” Pourtant Dieu lui, désire voir la blessure, il sait comment la soigner. Ce peut être douloureux et cela va souvent laisser une cicatrice. Notre Père céleste aime panser les plaies; comme il est écrit dans Esaïe 63:1

“Car l’Eternel m’a oint pour annoncer aux humiliés une bonne nouvelle. Oui, il m’a envoyé afin de panser ceux qui ont le cœur brisé.”

Et ça prend du temps, et c'est là que se trouve le défi pour nous, pour moi: attendre et faire confiance. Ne pas aller gratter, ne pas aller voir par moi-même à quoi cela ressemble maintenant. Ne pas montrer à une autre personne ce qu'il y a sous la croûte et à quel point c'était grave. Non, laisser, attendre, même quand ça démange, que Dieu fasse ce qu'il faut. Il est un bon médecin. Au bon moment, la peau en dessous sera complètement guérie et la croûte tombera.

C'est ce que je voulais t’encourager à faire aujourd'hui. Fais confiance au divin médecin!

Ne te gratte pas, fais-lui confiance, il pansera tes blessures jusqu’à la guérison. Sois patiente avec toi!

 

Marianne Van Hasselt-Zondervan
mariannevanhasselt@gmail.com

 

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La sage-femme à ma naissance

Hello amie!

Dernièrement j’ai fait une belle expérience!

J’ai l’habitude de prier les psaumes pendant ma prière du matin.

Cependant je ne me réjouissais pas d’arriver au psaume 22. Depuis mon enfance, j’ai quelques souvenirs tristes en lien avec ce psaume. Je repoussais donc le moment de le prier.
Quelle ne fut pas ma surprise en le lisant dans une autre traduction que la King James dans l’anglais de mon enfance ! J’ai été touchée aux larmes par les versets 10 et 11 et je vais te les traduire depuis la version anglaise The Message

« Toi Dieu, Tu as été sage-femme à ma naissance,

Me mettant au sien de ma mère !

Quand j’ai quitté l’utérus de ma maman 

Tu m’a bercé.

Depuis le moment de ma naissance,

Tu as été mon Dieu »

Dieu en sage-femme?? Quelle image bouleversante! Et quelle sage-femme! Une sage-femme qui reste avec l’enfant à jamais, prenant soin, étant attentive, présente!

Rares sont les scènes humaines qui dépeignent avec plus de vérités la réalité humaine qu’une naissance: 

L’anticipation, mais aussi la peur de toutes et tous avant l’événement.

Les longues heures d’attente.

Les cris de douleur.

Le liquide amniotique et le sang imprégnant les habits et les draps.

L’effort et l’émotion des personnes présentes.

L'épuisement de la maman.

L’impuissance du père.

Des complications qui peuvent être possibles.

La joie extatique avec l'arrivée du bébé.

L’angoisse si le bébé est défié dans sa santé.

Le retour à la maison qui peut être défiant.

Quel effet cela te fait, de penser à Dieu comme sage-femme à ta naissance?

Prends un moment pour voir la scène.

Nous sommes loin d’imaginer combien nos vies sont précieuses pour Dieu. Combien Il tient à être présent à chaque étape de nos vies. Pour rien au monde Il allait rater notre naissance, Lui qui nous avait désiré avant les fondements de la terre.
Il s'ensuit qu’Il nous comble de Sa présence, de Son attention et de Ses soins à chaque seconde de nos vies, jusqu’à notre dernier souffle.
Il sait exactement ce dont va être fait ta journée aujourd’hui. Il voit bien tout ce que tu portes et combien ta vie te défie. Il n’est pas indifférent à tes luttes et tes craintes. Il est rempli d'espérance pour ton avenir et ton présent. 
Allons confiante dans cette nouvelle journée, sachant que chaque détail de nos vies intéresse Dieu au plus haut point. Il aimerait être plus proche de nous, participer avec nous aux événements de nos journées. Il désire ardemment être inclus par nous et collaborer avec nous à chaque étape. Il te dit que tu le peux. 

« Toi Dieu, Tu as été sage-femme à ma naissance,

Me mettant au sien de ma mère !

Quand j’ai quitté l’utérus de ma maman

Tu m’a bercé.

Depuis le moment de ma naissance,

Tu as été mon Dieu »

 
 

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Navis fluctuat nec mergitur

Chère amie,

Aujourd’hui, je ne vais pas te parler de ma maison, mais de celle de mon père et de ma mère. Celle que j’ai quittée quand je me suis mariée. Sur notre faire-part de mariage était dessiné un bateau avec cette devise de la ville de Paris : « Navis fluctuat nec mergitur » Le navire est battu par les flots, mais ne sombre pas.
Mon mari et moi nous étions rencontrés à l’école, aux cours de latin. Mais ce n’est pas la seule raison de ce symbole sur notre faire-part. Pour moi, il résonnait beaucoup plus profondément, comme un besoin impérieux mais inconscient de ne pas revivre le drame de mon enfance.
Quand c’est arrivé, quand le bateau a coulé, mon frère et moi étions comme les deux seuls survivants d’un naufrage en mer, livrés à nous-mêmes, nous débattant dans une eau sombre et froide. Je n’avais plus que lui.
Une fois la tempête passée, nous avons appris à nager dans un océan de non-dits. Et au lieu de pouvoir construire des relations saines, chacun a fait de son mieux pour survivre.

Je me suis accrochée à lui pour ne pas sombrer, pendant que lui appuyait sur ma tête pour pouvoir garder la sienne hors de l’eau.

Mon attachement excessif, la peur de le perdre, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur qu’il me rejette, l’importance que j’attachais à ce qu’il disait ou à ce qu’il pensait, son influence, ont travaillé ensemble comme un pouvoir s’exerçant sur moi.

Il y a sept ans, Dieu m’a dit, comme à Abraham : «Va-t’en de ton pays, de ta patrie, de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai.» Genèse 12:1 C’est alors qu’a commencé pour moi un long et douloureux chemin de guérison. Un chemin vers la paix et la liberté.

A la même période, mon frère est tombé gravement malade. Et pendant qu’il luttait pour vivre, de mon côté, j’ai désiré plusieurs fois m’endormir pour ne plus jamais me réveiller. Mais Dieu m’a dit : « Vis ! » et à mon frère, il a dit : « Tu vivras ». Il est venu dire à chacun de nous : « Je veux que tu vives »

Il a étendu sa main d’en haut, il nous a saisis, il nous a retirés des grandes eaux … il nous a mis au large, il nous a sauvés parce qu’il nous aime. (cf. Psaume 18)

La manière dont mon frère et moi avons vécu ces sept années difficiles aurait pu dégrader encore plus une relation déjà abimée par le naufrage de notre enfance. Mais la pensée de Dieu pour ses enfants est de restaurer les liens et de bénir. Une bénédiction comme l’huile qui descend sur la barbe d’Aaron, la rosée de l’Hermon, la douceur des frères et sœurs qui demeurent ensemble, la vie pour l’éternité. (cf. Psaume 133)

Dieu permet parfois des nouvelles tempêtes pour mettre en lumière une épave échouée au fond de la mer. Cela demande du courage et de l’humilité pour plonger dans les sombres profondeurs à la découverte de l’histoire que raconte un navire naufragé. Mais Dieu est présent à chaque étape de ces expéditions salutaires qui conduisent vers les trésors de sa bonté infinie.

Aujourd’hui, je peux me réjouir pleinement de la guérison de mon frère. Après un chemin de pardon et de consolation, Dieu, dans sa grâce, a ouvert mon âme à la célébration. Et j’ai porté mon frère sur mon cœur devant Dieu en chantant ces paroles puissantes :

Alléluia ! Gloire à mon Libérateur
Alléluia ! La mort cède en sa faveur
Mes chaînes ont été brisées.
En son nom je suis sauvé
Jésus-Christ mon espérance.

Puis vient le matin de la promesse
Où son corps meurtri a repris vie
Dans le silence, sa voix retentit :
« La mort n’a sur moi pas de pouvoir »

Jésus-Christ, à toi la victoire !

(Chant traduit de « Living Hope » Phil Wickham)

 
 

Sylvie Scheidegger
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Etre satisfait

Chère amie,

C’est souvent bien difficile d’être satisfait. Nous voyons nos défauts, nous voyons ce que l’autre a, et nous nous comparons. Nous nous laissons piéger par l’envie qui est l’opposé de la satisfaction.

Qu’est-ce qui nous permettrait d'être plus souvent satisfait? Serait-ce la confiance ?

Paul a fait l’expérience du contentement, et nous en parle par deux versets bibliques.

“...en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, dans une attitude de reconnaissance. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l'on peut comprendre, gardera votre coeur et vos pensées en Jésus-Christ.” Philippiens 4:6-7

C’est dans ma relation à Dieu et dans la reconnaissance que mon coeur sera gardé. “Reconnaissance” est le premier mot pour vivre le contentement. Voir ce que j’ai et m’en réjouir. C’est exactement ce que dit Paul dans ce deuxième passage.

“J'ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez enfin pu renouveler l'expression de votre intérêt pour moi. Vous y pensiez bien, mais l'occasion vous manquait. Ce n'est pas à cause de mes besoins que je dis cela, car j'ai appris à être satisfait de ma situation.” Philippiens 4:10-11

J’ai appris à être satisfait… “J’ai appris” est notre deuxième mot important !

Ce n’est pas inné dans le cœur humain que la satisfaction ou le contentement. Nous devons l’apprendre et je dirais même qu’il nous faut le cultiver. Comme dans un jardin, notre coeur peut vite être envahi par le doute, la colère, l’envie et plein d’autres émotions qui viennent court-circuiter “la ligne du contentement”.

C'est un défi ! Être satisfait quelles que soient les circonstances !

Nous consacrons beaucoup de temps, d'argent et d'énergie à chercher à avoir plus, à être plus ou à faire plus. Nous travaillons plus dur au travail pour être remarqués - nous voulons être considérés comme quelqu'un. Franchement, nous ne sommes pas satisfaits et, par conséquent, nous perdons notre paix et nous sommes pris dans le cycle sans fin de la recherche de plus.

Le contentement est plus profond que les possessions, que le ministère, que les titres ou que les fonctions. Le contentement est l'état de notre cœur, de sorte que, comme Paul, nous pouvons dire, “que nous soyons dans le besoin ou dans l'abondance, nous sommes satisfaits”. Nous trouvons le secret d'être en Christ. Nous pouvons faire confiance à notre Père céleste parce qu'il répondra à tous nos besoins selon la richesse de sa gloire (Philippiens 4:19).

La confiance semble simple, mais pour beaucoup d'entre nous, c'est le processus complexe du lâcher-prise. C'est reconnaître que nous ne pouvons pas y arriver par nous-mêmes, que tous nos efforts conduiront à la frustration et que nous serons privés de notre paix. La confiance dit que notre Père est plus grand et plus capable, qu'il sait ce qui est le mieux pour nous et que notre seule réponse est d'avoir un cœur d'enfant qui se repose et dépend de lui. Alors je connaîtrai le contentement et me réjouirai avec l’autre même s’il a plus que moi!

Alors cultivons la reconnaissance en cultivant notre relation au Père céleste !!

 
 

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En temps voulu

Chère lectrice,

Alors que j’essaie de t’imaginer lisant ces quelques lignes, je me demande aussi quel est ton rapport au temps. Est-ce aussi compliqué pour toi que pour moi ?

Pour ma part, j’ai l’impression d’être défiée à tous les niveaux dans ce domaine. Arriver à l’heure quelque part est un challenge quotidien au point que, lorsqu’il m’arrive occasionnellement d’être en avance, je ressens une joie exubérante et l’envie de le crier sur les toits. Je suis de celles et ceux qui attendent toujours la dernière minute avec tout le stress que cela implique. J’ai dû mal à gérer mon impatience, surtout dès qu’il s’agit d’informatique ou de trafic routier. Etc.

 

Je ne sais pas à quel point tu peux t’identifier à mes travers ou encore à la petite fille que j’étais qui piaffait d’impatience, perplexe, quand on répondait à l’une de ses questions par : «Tu comprendras quand tu seras grande».

Dernièrement, on m’a dit « Tu sauras en temps voulu ». Cela m’a d’abord agacée et rappelé cette fameuse phrase, « quand tu seras grande ». C’est pourtant là que m’est venue l’idée de cette lettre, parce que cela m’a fait penser à certaines prières ou questions adressées à Dieu pour lesquelles je suis en attente de réponse.

J’ai confiance en Dieu : je crois de tout mon cœur que « tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8:28). Me répéter que Dieu, notre Père céleste, veut me donner ce qu’il y a de meilleur, cela m’aide quand je trouve l’attente longue. Je me rappelle aussi qu’il sait parfaitement mieux que moi, lui qui tient entre ses mains tous les temps, quel est « le bon moment ».

Bien entendu, c’est une chose de se répéter ces vérités, c’en est une autre de les vivre tous les jours. Depuis ce « en temps voulu » qui m’avait heurtée, les occasions de prendre conscience du bien-fondé de cette expression se sont comme multipliées.

« En temps voulu », j’ai reçu la matière de ce Mail Hebdo. « En temps voulu », Dieu m’a inspirée pour prendre les bonnes décisions et gérer différentes situations en lien avec mon travail. « En temps voulu », Dieu a révélé des blessures dans mon cœur et commencé à les guérir. « En temps voulu », j’ai pu recevoir et être profondément touchée et encouragée par les attentions et le soutien de l’entourage dont Dieu m’a bénie.

Tous ces « en temps voulu » te semblent sûrement vagues, je m’en rends compte. Ils font cependant référence à des situations concrètes de ma vie qui se sont produites ces quatre dernières semaines. Oui, « en temps voulu », j’ai su et j’ai pu être reconnaissante de ce timing parfait. On est toujours plus sage après coup, évidemment.

Ma prière pour toi est que ces mots « en temps voulu » dans ta vie produisent un doux sentiment de réjouissance parce que ce qui est devant toi est bon ; que cela remplace l’impatience ou la souffrance qui sont peut-être associées à une attente trop longue.

« Que le Dieu de l’espérance [te] remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que [tu] débord[es] d’espérance, par la puissance du Saint-Esprit ! » (Romains 15:13)

 

Samantha Steiner
samantha@eglisehome.com

 

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Confiance

Chère amie,

Voilà, c’est parti !

Dans quelques heures mon cœur blessé va être réparé. Dans quelques heures… (c’est peu et c’est beaucoup en même temps) mon cœur va être sécurisé. Il n’y a plus qu’à…  lâcher prise, et plus qu’à… faire confiance. Plus qu’à…

La confiance, selon le Larousse :  Sentiment de quelqu’un qui se fie entièrement à quelqu’un d’autre, à quelque chose.

Alors, oui, dans ce cas particulier, je dois faire confiance à d’autres, aux médecins. Je dois me fier à leur savoir-faire, me laisser complètement aller entre leurs mains. Faire confiance qu’ils sauront parfaitement prendre soin de mon cœur. Je finis de me convaincre en me disant que les spécialistes ce sont eux, pas moi.
Faire confiance… pas si facile, finalement. Et c’est là que je réalise que pour faire confiance j’ai besoin de la foi.
Pour faire confiance, j’ai besoin de Dieu. C’est drôle parce que, en fait, la foi, ça n’est rien d’autre que la confiance … mais en Dieu. Mais ma confiance humaine serait bien petite sans la confiance en Dieu.

« Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes préoccupations ! »  Psaume 139:23

Faire confiance à Dieu quand je lui demande de sonder mon cœur et être convaincue qu’il va voir ce qui squatte mes pensées, ce qui me pèse, ce qui me blesse… ce qui est tordu ou ce qui me manque.
Lui faire confiance qu’Il saura m’apaiser, prendre soin de mon moi intérieur, le soigner, le guérir… en douceur, sans douleurs, comme sous anesthésie émotionnelle.
C’est Lui le spécialiste de mon cœur, Celui qui sait tout de lui (mon cœur), de moi. C’est Lui qui est plus grand que mon cœur quand celui-ci défaille et prétend m’accuser. (1Jean 3:20)
Lui faire confiance qu’Il s’occupera de mon cœur physique, comme il s’est déjà occupé de mes blessures émotionnelles au niveau de mon cœur spirituel.
Avoir la foi qu’Il augmentera ma foi pour que je puisse avoir plus confiance…

« Les apôtres dirent au Seigneur : Augmente-nous la foi. » Luc 17:5

« En effet, si notre cœur nous accuse, nous le savons, Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît tout. » 1 Jean 3:20

Et toi, dans quel domaine as-tu besoin de faire confiance ? Et si tu demandais juste à Dieu d’augmenter ta foi ?


 

Milvia Carraux
nouvelles@netplus.ch

 

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Bénédiction

Chère amie,

Paul écrit les pensées de Dieu pour nous:

Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ.” Ephésiens 1:3

As-tu déjà réfléchi à tout ce que cela implique de croire que Dieu nous a bénis de toute bénédiction? Voilà ce qui est venu sur mon cœur et que je partage avec toi.

Oui, je suis le Dieu qui te bénis. J'avais prévu cela depuis si longtemps. Dans l'amour, j'y ai pensé. Oh, comme je me réjouissais de te le donner.  Avant de créer le monde, j'avais déjà ce plan. 

Je te donne la sainteté. C'est un cadeau. Cela n'a rien à voir avec ce que tu fais. Je te donne ma sainteté, la pureté de Jésus, la propreté, des vêtements neufs, un cœur nouveau. Je veux que tu sois mon enfant. Je serai pour toi un père et une mère. Je prendrai soin de toi et te donnerai tout ce dont tu as besoin. Je te guiderai, à chaque pas, chaque jour, chaque année. 

Je te donnerai du repos. Je t'amènerai à l'eau, où tu pourras boire, je t'amènerai dans les verts pâturages, où tu pourras manger et te reposer. Je serai là quand tu traverseras les vallées de l'obscurité profonde, je serai avec toi. Je ne te quitterai jamais. Quand tu traverseras le feu, je serai avec toi. Je serai toujours à tes côtés. Je serai avec toi et te donnerai la force, l'espoir et le courage de continuer. Je te montrerai le chemin. 

Je te donnerai mon Esprit en toi, qui vivra à travers toi. Tu seras rempli de paix, de bonté, de fidélité, de joie, de patience. Je te délivrerai de tes propres ténèbres, des ténèbres dans lesquelles tu t'es perdu, dans lesquelles tu t'es coincé, dans lesquelles tu as trouvé que tu ne pouvais pas réussir. Je te sors de là, je t'amène à la lumière, je te donne la liberté.

Je te pardonne toutes tes erreurs. Je te pardonne tous tes péchés. Je t'embrasse et te souhaite la bienvenue à la maison, auprès de Moi. Là où nous pouvons travailler ensemble, côte à côte. Moi en tant que Père et toi en tant que Mon enfant sûr de Mon soutien, de Mon amour, de Mon encouragement. Je t'aiderai et t'enseignerai toutes choses. Pour qu'en tant qu'héritière, en tant que ma fille, la fille du Roi, tu puisses toi aussi prendre ta place, pour régner. Pour que toi, pour que vous toutes à votre place, avec tous les talents que je vous donne, vous puissiez briller devant Moi, le grand Roi et être remplies de joie.

Courage!

 

Marianne Van Hasselt-Zondervan
mariannevanhasselt@gmail.com

 

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La sexualité et nous

Bonjour amie,

En cette saison printanière avec son explosion de vie, parlons une fois de sexualité.

Wow, voici un sujet à la fois joyeux et solennel. 

De cet acte naît la vie. C’est fou que Dieu ait eu cette idée-là pour que nous, humains, nous nous multipliions! De plus, la sexualité entre deux personnes est conçue pour être une source de plaisir extatique et un moyen de connexion émotionnel intense. 

En même temps, combien de souffrance pour d’autres. Je pense aux personnes qui ont été victimes d’abus sexuel, aux personnes qui y sont contraintes par l’industrie de la pornographie, des personnes qui ont des addictions dans ce domaine, les personnes qui en sont privées par leur voeux de chasteté pour honorer leur foi en Jésus, les couples mariés qui vivent des défis dans leur sexualité. Cette liste est non exhaustive et ces réalités si défiantes.

En parallèle, ce sujet est délicat car il en va de la pudeur des personnes concernées et ceci dans un monde hyper sexué où il n’est pas possible de passer une journée sans que les images à connotations sexuelles ne soient imposées à nous, dans la publicité, les séries, ou les films.

Mais de ne pas en parler, rend ce thème tabou, ce qui nous confère son lot de complications.

Comment faire?

Je suis reconnaissante de pouvoir vous parler d’un podcast qui brave ces défis. Un podcast a l’avantage d’être auditif, un univers de sons et de voix. Cet espace crée une ambiance d’intimité que mérite ce sujet aussi délicat. Nel Berner et moi-même (avec l’écoute intéressée de nos maris) abordons une longue série de thèmes en lien avec la sexualité : la libido, le plaisir, notre éducation sexuelle, le consentement, l’endométriose et tu pourras découvrir les 28 autres sujets abordés, par ce lien:

Il y a, en même temps, dans ce mail hebdo, de belles choses à dire sur la sexualité : 

  • Dieu est l’inventeur de cet acte incroyable. Il est l’inventeur du plaisir, l'extase, cela fait partie de Sa belle création.

  • Nous sommes des êtres sexués, que nous pratiquions la sexualité ou pas.

  • Dieu s’intéresse vraiment à ce domaine de notre vie. Il nous connaît si bien, Il est au courant de notre histoire sexuelle et Il sait quelles ont été nos joies et nos peines en lien avec ce thème.

  • Dieu est déterminé à permettre l’équilibre entre notre corps, âme et esprit. La construction de notre sexualité est un parcours complexe qui commence tout jeune. Il faut des étapes clés dans notre développement pour devenir des adultes équilibrés sexuellement. Trop souvent il y a eu des traumatismes qui empêchent ceci. Mais Dieu ne va pas Se reposer avant que Sa guérison et consolation touche tout les couches de nos êtres.

  • Contrairement à ce que notre société clame, il y a une Bonne Nouvelle en osant dire aujourd’hui, que la sexualité est à vivre dans le cadre du mariage entre un homme et une femme.

  • Si le mariage et la sexualité sont réservés pour un groupe, l'intimité est le cadeau que Dieu à prévu pour toute l’humanité. Par l’intimité, je sous entend vivre une relation de cœur à cœur avec une, deux, trois personnes. Nous avons un besoin fondamental pour l’intimité, il est inscrit dans notre notre ADN, conçu à l’image de Dieu! Dieu est trois, la relation d’intimité entre les personnes de la Trinité est le plan pour tous-tes. Jésus a choisi 3 disciples comme amis proches, Il avait besoin d’intimité. Nous aussi, nous avons un besoin fondamental pour l’intimité et Dieu veut qu’on le trouve autour de nous, avec des amitiés qu’Il nous offre en plus de Sa magnifique présence!

Que tu vives une vie sexuelle active ou que tu sois abstinente, chaste, je prie pour que tu aies la possibilité de vivre l’intimité et de pouvoir parler du sujet délicat de ta sexualité avec des personnes de confiance. Il y a beaucoup de silence autour de ce thème, quand en fait, ce sujet nous touche profondément à tant de niveaux!

Osons briser ce silence et apprenons à en parler avec pudeur, authenticité, sagesse car Dieu nous a confié un immense cadeau en nous créant avec des corps sexués. Il s’est incarné dans un corps d’homme et connaît de près nos réalités. Il est rempli d’espérance pour nous à tous les niveaux de notre être et veut que nous L’invitons dans chaque sphère de notre humanité, notre sexualité incluse!          

Affectueusement,

 
 

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Le chant des oiseaux

Chère amie,

Des milliers de mélodies, de gazouillis, de chants joyeux résonnent dans les arbres pour annoncer le lever du soleil. Je n’ai pas besoin de réveil. Le sourire aux lèvres, la joie dans le cœur, je me lève, j’ouvre grand la fenêtre. La vie est belle!

Pourtant, alors que je n’avais pas encore deux ans, une terrible tempête est venu balayer ma vie.
Mon petit cœur s’est écrasé sur le sol comme un bébé oiseau tombé du nid. Je ne me souviens pas de ce jour, mais il est inscrit sur ma peau, marqué dans ma chair, gravé dans mon âme.

Je sais aujourd’hui que Dieu était là, dans la tourmente. Il m’a prise dans ses bras, délicatement, et il m’a serrée contre son cœur avec une tendresse infinie. Depuis les premiers jours de ma vie, il m’a fait la grâce de son amour.

Alors, quand plus tard on m’a montré comment mettre mes petites mains ensemble pour prier, quand on m’a parlé de Jésus mon sauveur, quand j’ai appris à lire et que j’ai découvert ces belles paroles dans ma petite Bible rouge : «Voyez quel amour le Père nous a témoigné pour que nous soyons appelés enfants de Dieu!» 1 Jean 3:1 … c’était comme une évidence. Je l’aime depuis toujours.

Malgré cela, j’ai grandi comme un petit oiseau en cage. Et j’ai vécu là toute ma vie, enfermée dans le secret d’un terrible malheur, assise dans l’ombre de la mort. J’ai vécu là, avec mes enfants, dans une angoisse profonde, une douleur silencieuse. Je les ai portés dans mes entrailles meurtries, bercés dans mes peurs, étouffés sous mes ailes protectrices.

Et puis le temps de la délivrance est venu. Et c’est Dieu qui l’a fait. Le Dieu de vérité, le Dieu de grâce, le Dieu de vie. Jésus est venu comme le soleil levant, nous visiter d’en haut, pour nous éclairer, pour diriger nos pas sur le chemin de la paix. (cf. Luc 1:78-79)

Quand la porte de la cage s’est ouverte sur la vérité, j’ai perdu tous mes points de repère. J’avais devant moi la vaste étendue de la liberté, mais je ne savais pas voler de mes propres ailes. Alors Dieu, dans sa patience infinie, m’a portée par son souffle de vie en murmurant ses douces promesses à mes oreilles autant de fois que j’en ai eu besoin.

Et j’ai déployé mes ailes. Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, voltige sur ses petits, les prend et les porte sur ses plumes, je me suis élevée avec mes enfants vers le ciel. (cf. Deutéronome 32:11)

Aujourd’hui, je peux chanter un chant nouveau. Le chant des oiseaux qui réveillent l’aurore, le chant de la délivrance … Un chant d’amour. Un chant d’allégresse. Un chant de louange et d’adoration.

«Louez l’Éternel … oiseaux ailés …
Jeunes hommes et jeunes filles, Vieillards et enfants !
Qu’ils louent le nom de l’Éternel !
Car son nom seul est élevé;
Sa majesté est au-dessus de la terre et des cieux.
Il a relevé la force de son peuple : Sujet de louange pour tous ses fidèles,
Pour les enfants d’Israël, du peuple qui est près de lui.Louez l’Éternel !»
Psaume 148:7-14

 
 

Sylvie Scheidegger
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Voir ce qui est invisible

Chère amie,

Me voici à nouveau avec une histoire de neige et de montagne. 

Dernièrement, alors que je passais 2 jours en montagne, j’ai été surprise de découvrir de la neige toute fraîche au petit matin. Cette fois-ci, fort heureusement, ma voiture était parquée en contrebas pour être certaine de pouvoir repartir. 🙂 (voir MailHebdo intitulé « Arrêtée net »). 

Tout contente de la belle météo, je pars pour une balade et m’aperçois que je suis la première à emprunter ce chemin ce matin. Puis tout à coup, les traces d’un renard se voient sur le chemin. Tiens, c’est drôle ça. Je m’amuse à suivre les traces de ce goupil, espérant l’apercevoir. Malheureusement, il a certainement déjà filé bien loin, puis au bout d’un moment, ses traces se perdent dans la forêt, loin du chemin. Continuant ma marche, j’aperçois quelques autres traces qui traversent par-ci, par-là : des cervidés, un lièvre, un chien ou qui sait, peut-être un loup? Que sais-je encore. C’est fou tout ce monde par ici, pourtant, je ne vois aucun de ces animaux, quel dommage! 

Après une longue boucle, je me retrouve à nouveau sans aucune trace devant moi, jusqu’à ce que je rejoigne le chemin initialement pris à l’aller. C’est là, que j’aperçois les pas d’un être humain. Tiens,  quelqu’un d’autre est passé par là après moi et en sens inverse. Mais cette personne non plus, je ne la croiserai pas. 

C’est incroyable tout ce que cette neige me révèle. Je sais qui est passé en premier, en deuxième, en troisième sur ce chemin… je peux même affirmer dans quelle direction l’animal et l’humain se dirigeaient. C’est magique!

Je me suis arrêtée un instant en pensant à celà. N’est-ce pas extraordinaire de voir tout à coup, ce qui habituellement est invisible à mes yeux? 

Je me rappelle alors instantanément ma dernière lecture sur le prophète Elisée. 

Ce prophète était bien connu pour ouvrir les yeux de certains à des réalités invisibles et fermer les yeux d’autres protagonistes pour les empêcher de suivre leurs mauvais desseins. 

« Puis Elisée pria : Eternel, je t’en prie : ouvre-lui les yeux, pour qu’il voie ! L’Eternel ouvrit les yeux du serviteur qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Elisée. Les syriens se dirigèrent vers Elisée. Celui-ci pria l’Eternel en disant : Je t’en prie, frappe d’aveuglement toute cette troupe ! Et l’Eternel les frappa d’aveuglement, comme Elisée l’avait demandé. »  
2 Rois 6.17-18 (BDS)

Avec toutes les décisions que nous avons à prendre au quotidien, comme cela pourrait être utile de voir ce que nous ne voyons pas encore, de discerner l’invisible. 

Souvent, face à l’inconnu, Dieu nous demande de faire preuve de foi. Cette foi, qui justement nous invite à croire aux réalités que nous ne voyons pas.

Mais dans d’autres circonstances, il nous est aussi peut-être demandé de faire appel à Dieu pour nous révéler,  nous montrer l’invisible afin de discerner le bon chemin. 

Et, à l’instar de ces missionnaires qui ont pu traverser des frontières de pays dangereux pour les chrétiens le coffre rempli de bibles sans que les douaniers ne les voient, la prière peut également fermer les yeux de ceux qui projettent le mal. 

Lors de cette expérience en nature, je me suis dite, si Dieu peut me révéler tant miraculeusement au travers de quelques flocons de neige, combien plus il est en mesure d’aligner certains éléments pour répondre à nos prières et/ou nous permettre de discerner ce que nos yeux et nos sens ne perçoivent pas. 

Ainsi, chère amie, soit encouragée. Si aujourd’hui, tu vis dans le flou ou si tu fais face à une situation dont tu ne vois / perçois pas l’issue, continue à prier pour que Dieu te permette de voir / discerner l’invisible ! 

Si tu te trouves devant une situation « impossible », continue de prier, car Dieu peut rendre l’impossible, possible, parfois de manière toute aussi inattendue que par de simples flocons de neige!

 
 

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Extraordinaire et extra ordinaire

Bonjour chère amie lectrice,

Alors que je marchais en montagne, je réfléchissais à cette première année de vie de retraitée qui est si vite passée.

Je disais à Dieu que dans cette prochaine année, je trouverais sympa d’avoir plus de moments “extraordinaires”. N'est-ce pas aussi parfois ton désir ? Ces moments dont on se souvient, ces moments où notre témoignage a impacté la vie de quelqu’un, ces moments où on a vu un miracle se produire. On en aimerait beaucoup plus. 

Alors que je continuais de marcher, je me suis demandée si en fait le plus important n’était pas des moments “extra ordinaires”. Oui, tu sais, “l’extra” dans notre quotidien! Car c’est dans mon quotidien que je désire voir Dieu agir, ce n’est pas seulement dans des moments forts, des temps de louanges, des camps, des séminaires… J’aimerais, en fin de journée, discerner quels ont été les “extras” du jour.

Alors j’ai repensé à mon voisin. Tous les matins il monte la petite route devant l’immeuble pour aller boire son café. Je le croise de temps en temps et ce matin-là je lui ai demandé: “Comment ça va?”
Il n’a pas vraiment répondu et on est parti chacun notre chemin.
Le lendemain je le croise à nouveau et il m’arrête en me disant: “J’ai pensé à vous hier soir. En fait vous m’avez demandé comment j’allais?”. 

Le soir à la maison, il a pris conscience que sa voisine, dont il ne connaît même pas le nom :-), s'est réellement intéressée à lui! Et il a pris quelques minutes pour me dire comment il allait. N’est-ce pas cela les “extras” dans notre ordinaire?

Lorsque je vais à l’EMS, le sourire ou l’éclat de rire de cette femme qui normalement est revêche et totalement négative, n’est-ce pas aussi l’extraordinaire de mon Dieu! Il y a peu de différence entre l’extraordinaire et l’extra dans mon ordinaire, et je veux être disponible pour les deux!

Et toi, vis-tu des “extras” dans ton quotidien? Si oui, n’oublie pas d’en parler autour de toi, pour rappeler à chacun d’être disponible dans sa vie de tous les jours.

“Jésus partit de là. En passant, il vit un homme assis au bureau des taxes et qui s'appelait Matthieu. Il lui dit: «Suis-moi.» Cet homme se leva et le suivit.” Comme Jésus était à table dans la maison… Matthieu 9:9-10

“Il était trois heures de l'après-midi, l'heure de la prière. Pierre et Jean montaient ensemble au temple…” Actes 3:1

 
 

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