Le chant des oiseaux

Chère amie,

Des milliers de mélodies, de gazouillis, de chants joyeux résonnent dans les arbres pour annoncer le lever du soleil. Je n’ai pas besoin de réveil. Le sourire aux lèvres, la joie dans le cœur, je me lève, j’ouvre grand la fenêtre. La vie est belle!

Pourtant, alors que je n’avais pas encore deux ans, une terrible tempête est venu balayer ma vie.
Mon petit cœur s’est écrasé sur le sol comme un bébé oiseau tombé du nid. Je ne me souviens pas de ce jour, mais il est inscrit sur ma peau, marqué dans ma chair, gravé dans mon âme.

Je sais aujourd’hui que Dieu était là, dans la tourmente. Il m’a prise dans ses bras, délicatement, et il m’a serrée contre son cœur avec une tendresse infinie. Depuis les premiers jours de ma vie, il m’a fait la grâce de son amour.

Alors, quand plus tard on m’a montré comment mettre mes petites mains ensemble pour prier, quand on m’a parlé de Jésus mon sauveur, quand j’ai appris à lire et que j’ai découvert ces belles paroles dans ma petite Bible rouge : «Voyez quel amour le Père nous a témoigné pour que nous soyons appelés enfants de Dieu!» 1 Jean 3:1 … c’était comme une évidence. Je l’aime depuis toujours.

Malgré cela, j’ai grandi comme un petit oiseau en cage. Et j’ai vécu là toute ma vie, enfermée dans le secret d’un terrible malheur, assise dans l’ombre de la mort. J’ai vécu là, avec mes enfants, dans une angoisse profonde, une douleur silencieuse. Je les ai portés dans mes entrailles meurtries, bercés dans mes peurs, étouffés sous mes ailes protectrices.

Et puis le temps de la délivrance est venu. Et c’est Dieu qui l’a fait. Le Dieu de vérité, le Dieu de grâce, le Dieu de vie. Jésus est venu comme le soleil levant, nous visiter d’en haut, pour nous éclairer, pour diriger nos pas sur le chemin de la paix. (cf. Luc 1:78-79)

Quand la porte de la cage s’est ouverte sur la vérité, j’ai perdu tous mes points de repère. J’avais devant moi la vaste étendue de la liberté, mais je ne savais pas voler de mes propres ailes. Alors Dieu, dans sa patience infinie, m’a portée par son souffle de vie en murmurant ses douces promesses à mes oreilles autant de fois que j’en ai eu besoin.

Et j’ai déployé mes ailes. Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, voltige sur ses petits, les prend et les porte sur ses plumes, je me suis élevée avec mes enfants vers le ciel. (cf. Deutéronome 32:11)

Aujourd’hui, je peux chanter un chant nouveau. Le chant des oiseaux qui réveillent l’aurore, le chant de la délivrance … Un chant d’amour. Un chant d’allégresse. Un chant de louange et d’adoration.

«Louez l’Éternel … oiseaux ailés …
Jeunes hommes et jeunes filles, Vieillards et enfants !
Qu’ils louent le nom de l’Éternel !
Car son nom seul est élevé;
Sa majesté est au-dessus de la terre et des cieux.
Il a relevé la force de son peuple : Sujet de louange pour tous ses fidèles,
Pour les enfants d’Israël, du peuple qui est près de lui.Louez l’Éternel !»
Psaume 148:7-14

 
 

Sylvie Scheidegger
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