Confiture aux pruneaux

Chère amie,

C’était de saison : pruneaux, prunes, mirabelles, reines Claude et encore toutes celles que je ne connais pas !

Un jour, je me suis retrouvée à faire de la confiture avec …. 23 enfants. Oui, oui : 23 !

C’était dans la classe de ma fille. Elle a eu l’idée de faire de la confiture avec ses élèves de 2H. Du coup, elle avait besoin de la Betty Bossi de service pour lui donner un coup de main avec ses 23 petits de 5-6 ans !

Je me suis retrouvée dans une pépinière de petits hommes et femmes que Dieu a imaginés depuis longtemps. Mais quelle variété ! Je les regardais et me disais qu’à cet âge-là, ils sont encore bien proches de ce que Dieu a voulu créer en chacun d’eux. Et ce qui m’a surprise, c’est que, déjà, nettement, on pouvait discerner leur personnalité. A cet âge, Ils n’ont pas encore eu le temps de maquiller leurs émotions, leur cœur, leurs désirs. Ils sont encore vrais, nature !

Il y a chez une, la douceur. Chez l’autre déjà un étonnant esprit de service. Chez un autre, la naïveté, la rêverie. Il y a celle qui s’applique à couper ses pruneaux tout petits et l’autre pour qui, plus c’est gros, plus ça ira vite. Et puis, il y a celui qui s’émerveille de trouver un noyau dans chaque pruneau, comme un jouet dans un Kinder suprise !

Mais déjà, si petits, on peut discerner chez l’un l’esprit rebelle, chez l’autre la séduction, chez une autre ou un autre… des traces de blessures, déjà ! La vie les a déja pris dans son filet et peu à peu, ils vont apprendre à maquiller leur coeur, à mettre des masques.

Les confitures finies, il y a eu le cercle de la fin où ils se sont assis autour de leur maîtresse qui leur a posé une question : « De quoi êtes-vous fiers aujourd’hui ? » Ils semblaient tous fiers d’avoir été à la piscine le matin même, mais de cette fierté d’ enfants, qui ne cède rien à l’orgueil… juste fiers !!!

Je me suis surprise à me poser la même question : « De quoi es-tu fière, Milvia ? »

Difficile question en fait… Si tout me vient de Dieu, de quoi puis-je être fière ?

Si je devais dire de quoi je ne suis pas fière, je crois que ce serait plus facile. Mais de quoi suis-je fière sans que cela engendre tout de suite de l’orgueil ?!?

Après réflexion, et bien, je crois sincèrement que je suis fière d’appartenir à Dieu, je suis fière d’être greffée à Jésus et je suis particulièrement fière lorsqu’il m’utilise pour le servir ! Je suis fière d’être un vase d’argile qu’il façonne à sa guise et je me réjouis de l’œuvre finale que je vais être !

Et toi, de quoi es-tu fière ?

« Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de l’intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l’Eternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre; Car c’est à cela que je prends plaisir, dit l’Eternel. » Jérémie 9:24


Petite présentation :

Milvia aime dire qu’elle est une femme, une épouse, une maman, une mamie tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Sauf que … elle a un Dieu EXTRA-ORDINAIRE.
Et ça change tout.

Longtemps, elle n’a pas su qu’elle savait écrire. Jusqu’au jour où, à un tournant de sa vie, des images colorées ont fleuri dans son esprit. Les pensées sont devenues des mots et les mots se groupés en petits messages destinés à encourager ses amies.

Ce qu’elle aime ? Jardiner pour écouter la mauvaise herbe lui raconter son histoire. Faire du vélo pour sentir le vent lui susurrer une direction. Peindre pour se reconnecter à la créativité. Elle aime ces moments où, la plume suspendue, elle attend une inspiration divine. Elle aime surtout écouter Son Cœur pour y trouver les petites perles qui seront déposées dans le sien, des mots qu’elle cherche à varier, à sculpter pour transmettre Sa Voix au plus juste.

Alors, dans sa vie, tout l’ordinaire devient EXTRA-ORDINAIRE.


 

Milvia Carraux
nouvelles@netplus.ch

 

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Et si on parlait… de la comparaison ?

Hello amie!

écouter le podcast : "Et si on parlait... de la comparaison"

Voici venir Fiona Geiser dans un Courant d’R !

Chaque semaine, Fiona offre une chronique biblique «décoiffante».

Passionnée par sa relation à Dieu et par la Bible, cette femme dynamique voit dans le message de ce Livre incomparable «un trésor pertinent pour tous les peuples, toutes les cultures, tous les sexes et toutes les générations, sans distinction ni favoritisme.»

Illustrant les chroniques par sa vie quotidienne, Fiona aborde de façon très authentique des thèmes comme la comparaison, la liberté, le perfectionnisme, l’écoute, la tolérance…

Avec Courant d’R, faites-vous Revigorer, Rafraîchir et Renouveler les pensées !

Lire le texte : "Et si on parlait... de la comparaison"

Présentation :

Fiona est comme une boîte à trésors remplie de joyaux inattendus qu’elle partage avec générosité. La Parole de Dieu est le trésor qu’elle chérit le plus. Elle accompagne, encourage et équipe ceux qui croisent son chemin. Facilitatrice, elle aime particulièrement aider son prochain à trouver sa place et sa destinée. Grande supportrice de son mari et de ses trois enfants adolescents, elle enrichit chaque jour sa boîte à trésors avec ses rencontres, son engagement et ses podcasts.

 
 

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Chronique de la salle de bain (36)

Chère amie,

J’avais préparé une autre chronique de la salle de bain. Mais le jour où j’ai décidé de tourner, une autre idée m’est venue, très claire, comme si Dieu me disait «aujourd’hui je crois que ça serait bien que tu abordes ce sujet!». Je ne vais pas tout te dévoiler mais je peux déjà te poser cette question: quand est-ce que pour la dernière fois tu as pris soin de l’enfant que tu étais ?

Je te souhaite une magnifique journée, probablement pleines de défis, de peurs, de problèmes et de difficultés. Mais quand nous savons que Le Roi des Cieux marche avec nous, alors nous pouvons la traverser la tête haute!

Je t’embrasse,

Présentation :

Marie aurait adoré voyager dans le temps en essayant d’emmener avec elle son mari et ses trois enfants.
En l’état des choses ça n’est pas (encore) possible, donc elle le fait grâce aux contes qu’elle raconte, aux romans d’aventure qu’elle écrit pour les enfants, et aux podcasts qu'elle enregistre à la maison. Jamais sans sa tasse de thé, en quittant parfois pour quelques temps les bords du lac Léman, elle tisse des histoires qui viendront peut-être changer ton histoire.


 
 

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Jésus me questionne

Hello amie,

Je me réjouis de te raconter une rencontre que j’ai faite avec Jésus dernièrement.

(Avant de continuer, je vais clarifier quelque chose. Je vais te raconter une discussion que j’avais avec Jésus. Pour certaines d’entre vous, des dialogues avec Dieu ou Jésus sont habituels. Mais pour celles d’entre vous qui expérimentent Dieu ou Jésus autrement, peut-être que tu me demandes comment cela se passe concrètement. J’entends Jésus dans mes pensées. Quand j’ai une idée nouvelle et/ou inhabituelle, j’ai pris l’habitude d’oser croire que Jésus ou Dieu puisse me parler ainsi. Si tu aimerais continuer cette conversation avec moi, si tu as des questions, des réflections, écris-moi en MP, mon mail s’affiche en bas = )

Voici ma rencontre avec Jésus :

Cela se passait lors d’une période de grand questionnement sur ma vie professionnelle. J'avais moins de demandes, moins de travail et je ne voyais pas où était ma place. Normalement ce genre de situation me défie dans mes insécurités, mon identité, ma valeur. Pendant si longtemps j’attachais mon identité à ma réussite professionnelle, mes lauriers, mes réussites.

A un moment particulier, j’avais l’impression d’entendre Jésus me poser la question suivante : « Liliane, est-ce que cela te suffira d’être simplement mon amie ? »

Cette question m’a bouleversée ! Elle est tellement touchante à plusieurs égards :

  • Que Jésus prenne au sérieux mes questionnements et me parle

  • Qu’Il puisse penser que notre amitié soit suffisante pour garantir ma place sur la terre

  • Que notre amitié soit si importante pour Lui

Je vais être honnête avec toi comme je l'étais avec Lui. Après mon premier étonnement, j’ai réalisé, avec consternation, que ma réponse honnête était « Non Seigneur, Tu connais mon cœur, Tu vois bien que notre amitié n’est pas ce qui me remplit le plus. Je suis si désolée »

C’est dans ce moment de honte, que j’ai eu l’impression qu’Il me répondait avec douceur « Je sais Liliane, merci de ta franchise, même que, comme tu le sais, je connais tout de toi ☺️ Mais je te repose la question, car je sais ce dont tu as vraiment besoin, est-ce que cela te suffira d’être simplement mon amie ? C’est vraiment cela qui va te combler, te donner ta vraie valeur, construire ton identité, remplir ta vie de sens »

Cela va faire 3 mois maintenant, que cette question de Jésus tourne dans la tête. Les versets bibliques qui l'accompagnent se trouvent dans Exode 20 : 2,3. et décrit le premier des 10 commandements : “Je suis le Seigneur ton Dieu, c’est moi qui t'ai fait sortir d'Égypte où tu étais esclave. Tu n’adoreras pas d’autres dieux que moi.” Comme les 9 autres commandements, ces injonctions sont des pistes que Dieu nous propose pour vivre la meilleure vie possible devant Lui.

En effet, j’avais pris l’habitude de laisser mes accomplissements me définir et mettre en deuxième position la relation que Dieu me proposait.

N’est-ce pas beau comme Il nous aime trop pour nous laisser dans nos dysfonctionnements? Et n’est-ce pas touchant comment Il nous recherche avec tellement de douceur ? Néanmoins, Il nous résiste et ne nous laisse pas nous perdre dans nos culs de sacs. Il est déterminé de nous voir choisir la bonne piste. La voie qui mène à la Vie. Avoir d'autres priorités que la relation avec Lui, nous amène à une mort certaine.

Voici la réponse que je Lui fais aujourd'hui : “Seigneur, je suis bouleversée par Ton invitation d’être simplement Ton amie. Quel immense honneur ! Merci pour Ta ténacité envers moi, Ta persévérance malgré mes écarts. Je suis désolée de Te mettre en deuxième, voire troisième place dans ma vie. Pardonne-moi s’il Te plaît. La relation avec Toi vaut tous les applaudissements et succès sur terre. Apprends-moi à n’adorer que Toi. Tu le mérites. Tu en es digne. Je T’aime mon Dieu. J’aimerais T’aimer encore plus. J’ai besoin de toi !”

Voilà ma rencontre avec Jésus. J’espère qu’elle pourra te donner des pistes pour ta vie. Il est tout aussi intéressé par votre amitié. Prends un moment pour entendre, sentir ou voir comment Il te fait la plus belle invitation qu’on puisse recevoir. Il t’aime tellement !


Présentation :

Liliane aime les dahlias, les lucioles et les toiles d’araignée perlées de rosée. Or ce qu’elle aime le plus au monde, est le contact chaleureux avec les autres, des personnes prêtes à la vulnérabilité, l’échange franche. Elle rêve que soit gravé sur sa pierre tombale : « elle a aimé… » Elle est mariée à Pierre-Claude, rencontré à ses 20 ans lors d’un coup de foudre mutuel. Dieu leur a confié 3 magnifiques enfants. Elle continue à être bouleversée par le fait que Dieu puisse désirer son amitié par dessous tout !

 
 

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Toute petite

Chère lectrice,

De là où je t’écris, j’ai une vue splendide sur les montagnes de l’autre côté du Léman. Je songe aux randonnées que j’ai pu faire cet été et au nombre de fois où je me suis sentie petite face à tant de hauteur et de splendeur. Ce qui me rassure un peu, c’est que je ne suis pas la seule à avoir eu ce sentiment. « Qu’est-ce que l’être humain… ? » et la question pourrait rester en suspens.

Seulement, le psalmiste – en l’occurrence le roi David – n’en est pas resté là. Dans le psaume 8, David s’émerveille de la façon dont Dieu s’intéresse et considère l’être humain qui n’est décidément pas que poussière puisqu’Il y a insufflé son Esprit et lui a donné sa vie.

Peut-être t’arrive-t-il aussi de te sentir insignifiante ? Rappelle-toi ces paroles : Dieu t’a faite de peu inférieure à Lui, Il t’a couronnée de gloire et d’honneur (Psaume 8:6). Difficile à croire ? Toutefois, notre Dieu est grand et plein de surprises. Ce dont Il est capable et ce qu’Il peut faire, cela nous dépasse complètement. Alors pourquoi ne pas le croire ? Je comprends pourquoi David écrit cela en regardant tout autour de lui les yeux plein d’émerveillement, concluant par « Eternel, notre Seigneur, que ta gloire est admirable sur la terre tout entière » (8.10) ! C’est en revenant à Jésus et en croyant en Lui que tout devient possible.

Du reste, par son histoire même David sait que Dieu est capable de bien plus que tout ce qu’on peut imaginer. Lui qui paraissait si insignifiant, nul n’envisageait qu’il pourrait devenir le futur roi d’Israël… C’est vrai, on a tendance à ne voir que ce qui frappe les yeux… tandis que l’Eternel regarde au cœur (1 Samuel 16:7).

Avec cette lettre aujourd’hui, mon souhait est de nous encourager à remarquer ce qui passe d’ordinaire inaperçu et de le valoriser. Faisons attention à ces petites choses qui semblent anodines mais qui font toute la différence : un merci, un sourire, une excuse sincère, une caresse, une constance dans un engagement ou un autre, une prière, une attention discrète, etc. Y a-t-il à quelqu’un qui te vient en tête ? Une personne dont la présence ou les gestes, sans attirer les regards, fait la différence ? Parfois, c’est difficile de continuer à faire le bien quand on a l’impression que nos actes et nos paroles n’ont aucun impact parce qu’on ne les remarque pas… Alors prenons le temps de regarder non pas ce qui frappe les yeux, mais cherchons à discerner les cœurs qui plaisent à Dieu… et encourageons ces personnes !

Je termine avec une bénédiction inspirée du Psaume 90:17 (PDV et BDS) : « Que le Seigneur notre Dieu répande sur toi sa douceur et fasse prospérer pour toi l’ouvrage tes mains ! »

Cordialement,


Présentation :

Samantha écrit pour le plaisir, enseigne avec joie, lit avec passion, prie par amour et se rêve oiseau.

 
 

Samantha Steiner
samantha@eglisehome.com

 

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Graines d'espérance

Chère amie,

« Jusqu’à quand, Eternel ! m’oublieras-tu … ? » (Psaumes 13:2)

« Jusqu’à quand, ô Dieu ! … jusqu’à quand ?
Cela fait si longtemps que je prie … si longtemps que j’attends.
Et cette promesse que tu m’as faite, peut-être que j’ai mal compris ?
Jusqu’à quand, Eternel ! … ? »

Ce jour-là, j’ai fait encore une fois cette prière, le cœur lourd, découragée, fatiguée. C’était le matin, il faisait déjà chaud. Je suis sortie dans mon jardin pour arroser les jolies plates-bandes que j’avais aménagées au printemps.

J’avais travaillé dur pour arracher les mauvaises herbes, retourner la terre, creuser et planter chaque petit plant de lavande. Et j’avais aussi déplacé une plante depuis le fond du jardin pour l’installer au milieu des petites fleurs violettes qui sentent bon la Provence.

Il avait fallu la déraciner et la replanter soigneusement en prenant garde de ne pas abîmer les racines délicates. Les petites feuilles claires avaient déjà commencé à repousser, mais elles se sont flétries sous la chaleur soudaine et intense d’un soleil brûlant que personne n’avait attendu si tôt dans l’année.

Je connaissais la résistance que peuvent avoir les plantes et je me suis dit que celle-ci aussi reprendra au printemps suivant.

Je l’ai arrosée, soignée et entourée de tout mon amour. Je lui ai parlé même, avec tendresse, comme pour l’encourager à tenir bon, lui demander de ne pas abandonner.

Et ce matin-là, mon arrosoir à la main, mon chagrin sur le cœur et mes doutes plein la tête, sans m’attendre à rien, j’ai levé les yeux sur la plante … et j’ai vu des fleurs, blanches, pures, douces et délicates. Comme un éclat de joie, de beauté … d’espérance !

Je m’attendais à la voir renaître au printemps … elle m’a donné des fleurs bien avant. Alors je me suis dit que Dieu ne tarde pas dans l’accomplissement de ses promesses, mais il fait toute chose belle en son temps. (Cf. Ecclésiaste 3:11)

Quelque temps plus tard, je descendais vers mon potager, sous un soleil toujours aussi brûlant, au rythme des paroles méprisantes de mon voisin qui tournaient dans ma tête.

« Jusqu’à quand aurais-je des soucis dans mon âme,
Et chaque jour des chagrins dans mon cœur ?
Jusqu’à quand mon ennemi s’élèvera-t-il contre moi ? » (Psaumes 13:3)

Je vidais mes déchets sur le compost quand j’ai aperçu une plante qui poussait entre les cailloux. Des belles feuilles en frome d’ombrelle, des petites fleurs jaunes et des longues tiges avec des petits tourbillons vert-clair.

J’ai d’abord pensé à des courgettes. Mais quand je suis revenue au jardin quelques jours plus tard, j’ai bien reconnu le fruit rond avec son écorce vert-argenté légèrement sillonnée … un melon ! De ceux qu’on cultive en Provence.

J’ai soulevé les feuilles et j’en ai trouvé encore un … et encore un … et encore un ... il y en a une dizaine en tout. Abondance de la bonté de Dieu. Puissance de vie. Graines d’espérance !

Ils ont poussé tout seuls … pourquoi me faire du souci ? Je peux continuer à dormir pendant la nuit et à me lever chaque jour. Et pendant ce temps, les graines poussent et grandissent, sans que je ne sache comment. (Cf. Marc 4:27)

Ils ont poussé sur un tas de détritus en décomposition … sous la chaleur intense d’un soleil brûlant. Oui, toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. (cf. Romains 8:28)

« Jusqu’à quand, Eternel ! … ? »

Quand cette question revient sur mes lèvres, je repense aux délicates fleurs blanches et à mes extraordinaires melons.

Et quand mon cœur est lourd de chagrin, mes pensées remplies de doutes, je dis à mon âme de proclamer encore ces paroles d’espérance : « Moi, j’ai confiance en ta bonté. Je suis sûre de ton amour. Ô Joie de mon cœur, dans ton secours je vais chanter à l’Eternel, car il m’a fait du bien. » (Psaumes 13:6)


Présentation:

Sylvie aime s'imaginer dans sa maison, assise au coin du feu, des petits enfants agglutinés autour d'elle. Les siens, les petits voisins, tous ceux qu'elle a accueillis. Et elle lit des histoires, parce qu'elle aime les mots. Elle aime les dire, les chanter, les scander pour rythmer les récits. D'une voix forte ou dans un murmure, elle les fait courir, danser, sauter ... pour ensuite les suspendre dans un silence mystérieux qui éveille les émotions, l'imagination et les rêves.

Elle aime aussi écrire les mots. Le son de la plume qui gratte le papier, le mouvement de l'encre bleue qui laisse ses traces sur les pages banches, les messages d'encouragement imprimés dans le coeur de ceux à qui ils sont destinés.

Et elle prie pour que les mots qu'elle choisi soient comme une douce caresse pour l'âme de celles et ceux qui les lisent.

 
 

Sylvie Scheidegger
e-mail

 

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Régine

La prière ça marche!?

Chère amie,

Il y a des jours de vrai bonheur. Des jours qui, pour quelques heures, deviennent « le plus beau jour de ma vie ». C’est quand j’ai une tête de balai et que j’ai rendez-vous chez le coiffeur.

Eh bien justement, c’était il y a deux jours.

Elle, c’est Régine. Nos rendez-vous se chevauchaient et elle a débarqué au même endroit, accompagnée par son amie, Janine. Son grand âge ne lui permet plus de se déplacer seule.

Régine, si tu l’as rencontrée une fois… tu ne peux pas l’oublier.

C’est un personnage. Une femme au franc parler, directe, sans chichis. Quand elle est là, elle remplit tout l’espace. D’ailleurs, la première chose qu’elle a faite en arrivant, a été de venir vers moi, de me regarder droit dans les yeux et me demander si on se connaissait.

Mais bien sûr, Régine !

Lors de mon dernier passage chez le maître du cheveu, nous nous étions déjà croisées et déjà, j’avais profité de son accent chantant et de son parler direct. Ce qu’elle dit, elle le pense. Donc, si elle te dit que la coupe te va bien, c’est que vraiment, elle te va bien. Si elle ne te va pas… je ne sais pas comment elle va te le dire. En l’occurrence, la mienne m’allait bien. Ouf !

Mais ce jour-là, Régine est plutôt silencieuse. Elle est pleine de bobos et elle traîne une fatigue qui la pousse à dormir souvent. Ça ne lui ressemble pas qu’elle nous dit et du coup, son moral s’effrite un peu… et ça se sent. Elle essaie de nous prouver que malgré ça, sa vie va bien, qu’elle est bien entourée, mais le ton de sa voix nous dit le contraire. Et puis, je la sens moins loquace que lors de notre précédente rencontre.

Quant à Janine, installée dans le canapé d’attente, elle semble distante, se contentant de répondre par de brèves syllabes sur un ton plutôt sec.

Alors que ma coupe de cheveux prend vie, je me souviens de ma prière du matin : «Seigneur pour qui vais-je prier aujourd’hui ?».

Mais à part Régine, je ne vois pas qui pouvait être candidate à la prière dans le salon lilliputien !

Régine et son fort caractère ! Régine à qui il faut parler fort parce qu’elle n’a pas mis ses appareils auditifs !!!

Oh là la ! J’ai su de suite que j’avais pas envie ! Et même si l’envie me revenait, il fallait que je fasse abstraction de la discrétion.

Je dois t’avouer que j’ai dû prier pour les avoir, l’envie et le courage.

Et puis, avant que j’aie fini d’y réfléchir, voilà qu’elle a changé de place pour s’installer au bac de lavage. Ça me compliquait encore le truc parce qu’il fallait que moi je me déplace vers elle avant que ses cheveux dégoulinent, et que je lui parle fort dans les oreilles.

Eh bien, mon S.O.S a dû marcher parce que j’ai trouvé sans effort le courage de le faire et lui demander haut et fort si elle était d’accord que je prie pour elle.

Figure-toi que je l’ai vue s’éjecter de son bac de lavage et me dire encore plus haut et plus fort : « OH OUI !!! »

Je pense que ça a été la prière la plus courte que j’aie jamais faite. Juste le temps de dire «Seigneur, bénis Régine…» qu’elle a pris le relais pour me dire qu’elle priait tous les soirs pour les siens et d’autres choses. Elle m’a expliqué où elle habitait et qu’il fallait que je passe la voir. C’était un flot de paroles dont je ne me souviens plus de tout. Mais la vie semblait être revenue, on avait retrouvé Régine.

Il n’y a pas que chez elle que la vie est revenue. Tout d’un coup, l’ambiance avait changé dans la pièce. Même Janine s’est animée. Un doux sourire habillait maintenant son visage et elle s’est mise à parler pour m’expliquer avec plein de détails où, elle aussi habitait.

Quant au coiffeur… il en est resté scotché les mains en l’air et si je ne lui avais dit au revoir, je pense qu’il serait toujours là, comme foudroyé sur place.

Tu vois, la prière c’est parfois pas plus compliqué que ça.


Petite présentation :

Milvia aime dire qu’elle est une femme, une épouse, une maman, une mamie tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Sauf que … elle a un Dieu EXTRA-ORDINAIRE.
Et ça change tout.

Longtemps, elle n’a pas su qu’elle savait écrire. Jusqu’au jour où, à un tournant de sa vie, des images colorées ont fleuri dans son esprit. Les pensées sont devenues des mots et les mots se groupés en petits messages destinés à encourager ses amies.

Ce qu’elle aime ? Jardiner pour écouter la mauvaise herbe lui raconter son histoire. Faire du vélo pour sentir le vent lui susurrer une direction. Peindre pour se reconnecter à la créativité. Elle aime ces moments où, la plume suspendue, elle attend une inspiration divine. Elle aime surtout écouter Son Cœur pour y trouver les petites perles qui seront déposées dans le sien, des mots qu’elle cherche à varier, à sculpter pour transmettre Sa Voix au plus juste.

Alors, dans sa vie, tout l’ordinaire devient EXTRA-ORDINAIRE.


 

Milvia Carraux
nouvelles@netplus.ch

 

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Tableau blanc

Il est trop facile pour nous d'aimer avec des conditions! Nous aimons et voulons quelque chose en retour; ou nous n'aimons qu'une fois que certaines offenses passées ont été réglées. Ce n'est pas ainsi que nous sommes aimés par le Père.

«Aimer, c’est aussi se conduire avec droiture et tact. L’amour prend des égards et évite de blesser ou de scandaliser, il n’est pas dédaigneux. Celui qui aime ne saurait agir à la légère ou commettre des actes inconvenants. Aimer, c’est ne pas penser d’abord à soi, chercher son propre intérêt, insister sur ses droits. L’amour n’est pas irritable, il ne s’aigrit pas contre les autres. Il n’est pas susceptible. Quand on aime, on ne médite pas le mal et on ne le soupçonne pas chez les autres. Si on subit des torts, on n’en garde pas rancune.» (1 Corinthiens 13: 5-6 Parole vivante)

Lorsque je lis ceci, je m’émerveille car je vois mon Père céleste. Il ne tient pas de tableau de scores, avec la liste de toutes mes fautes, ou avec toutes les choses que j’aurais dû… et que je n’ai pas faites. Lorsque je demande pardon, il efface et ne s’en souvient plus. Le tableau est blanc. Si souvent il agit avec tact et parle doucement à mon coeur pour que je voie et change.

Lorsque nous gardons une liste des offenses, que ce soit dans notre cœur ou par écrit, nous y revenons régulièrement et même parfois nous nous y attardons. Cela peut conduire à l'amertume ou à la colère qui nous rongent, ne produisant que de mauvais fruits. Cela peut même avoir un impact sur la santé de notre corps.

Proverbes 14:30 nous rappelle «qu’un cœur paisible est la vie du corps, tandis que l'envie est la carie des os.»

L'amour du Père est constamment tourné vers l'extérieur : il nous regarde, voit le bien en nous et nous attire vers la vérité. C'est cette vérité qui nous rend libres. C'est la vérité de notre identité : nous sommes des fils et des filles. Lorsque nous sommes remplis de cet amour éternel, nous sommes transformés et commençons à refléter l'amour que nous avons reçu. Nous ne pouvons être des personnes aimantes qu'une fois que nous sommes devenus des personnes aimées.

Alors ce matin, laisse-toi aimer et pose la colère, l’amertume au pied de la croix. Ainsi tu connaîtras la paix du cœur et la joie d’aimer l’autre dans tout ce qu’il est !

Ces prochaines semaines, chaque rédactrice du Mail Hebdo se présentera,
et c’est mon tour de commencer :

Qui suis-je donc ?

Femme de foi, dirons certains, avec un coeur d’enfant qui croit et agit en conséquence. J’aime marcher avec Dieu mais j’aime aussi marcher dans la nature. Bouger, rencontrer, aimer, sont les trois mots qui me caractérisent actuellement. Si j’organise des semaines “A la découverte du Père céleste”, c’est parce que je vois en moi les fruits de se savoir aimée et acceptée par lui.
J’aime la vie, j’aime ma vie!

 
 
 

Les Mails Hebdos

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Pierre, moi et … peut-être toi ?

Hello Amie,

Ces dernières semaines, je suis bouleversée par la façon dont Jésus interagit avec Pierre.

Tu connais l’histoire! Pierre a fait une grosse erreur, il a renié Jésus trois fois.

Puis il a pleuré. Des larmes amères.

Moi aussi, j’ai fait une grosse erreur, et peut-être toi aussi ?

Même si ça date d’il y a quelques années, parfois, la culpabilité revient. Un vieux mensonge refait surface dans ma tête : “Il y a quelque chose qui ne va pas chez toi.”

Je pense souvent à Pierre à ces moments-là. Je l’imagine, les épaules lourdes, chaque fois qu’il entend le coq chanter “coquerico!” Et il se sent nul, honteux et inutile.

Et alors Pierre dit : “Je vais pêcher.” Il retourne à ce qu’il connaît. La pêche, son ancienne vie avant que Jésus ne l’appelle. Même après la résurrection, il reste prisonnier de la honte, des souvenirs. C’est comme s’il disait : “Je ne suis plus digne, je retourne à ce que je sais faire, c’est plus simple, moins risqué.”

Mais ce n’était pas la fin, Jésus est mort c’est vrai mais il est revenu à la vie! Et en ce jour, Jésus se tient là, sur le rivage. Un feu est allumé. Un repas est préparé. Et Jésus demande à Pierre: “M’aimes-tu?”

Pierre répond : “Oui, Seigneur. Tu sais que je t’aime.” Et Jésus ne dit pas :

Tu m’as déçu. Tu dois recommencer à zéro. Non Il dit : “Prends soin de mes brebis.” Et pas seulement une fois, mais 3 fois!

Pas besoin de programme de réhabilitation, pas besoin de racheter tes fautes, pas besoin de fuir. Il te dit “Je te vois, je te connais et j’ai encore une mission pour toi.”

Et toi, quelle est ta mission? Est-ce que toi aussi, tu es repartie « à la pêche?» À ta vieille vie, à ce que tu connais, à ce qui ne demande pas trop de foi?

Ou bien, est-ce que tu te lèves, aujourd’hui, avec la force de Dieu qui agit en toi, les yeux fixés sur l’appel qu'il a mis sur ta vie? Jésus te dit : “Tout pouvoir m’a été donné, va, fais des disciples, je suis avec toi.” Matthieu 28:18-19

Lève-toi, sors, marche dans Sa grâce. Tu n’as plus besoin de te cacher. Tu n’as plus besoin de “payer”. Tu peux marcher dans Ses promesses.

Allez, debout, vas-y, avec Jésus et pour sa gloire!

Avec tendresse,

PS : C’était mon dernier mot pour le Mail Hebdo. J’ai écrit chaque ligne avec joie et gratitude.
Merci, chère lectrice, d’avoir marché un bout de chemin avec moi.

 

Marianne Van Hasselt-Zondervan
mariannevanhasselt@gmail.com

 

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Chronique de la salle de bain (35)

Chère amie,

Aujourd'hui je te parle de soleil, de vent, d'acharnement, de douceur. Sommes-nous capable d'être bienveillante alors que nous avons juste envie d'étriper l'autre? 

Bon visionnage! 

A bientôt, 

Marie 


 
 

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L'intimité avec Dieu

Hello amie,

Permets-moi d’aborder avec toi le thème de l’intimité avec Dieu.

Est-ce possible d’imaginer une relation intime avec la Personne qui a lancé les galaxies en orbite, Lui qui fait trembler les montagnes, qui sait maîtriser les tsunamis, qui porte les étoiles dans Sa main? Est-ce possible de parler d’une relation intime avec Lui?

Oui! C’est ce que Dieu désire vivre avec toi, avec moi, partager nos vies. Il nous encourage à oser cette relation intime avec Lui, une relation toute douce, respectueuse, cœur à cœur.

Le verset du jour qui fait écho à ce thème:

« Cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et Il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre ». Osée 6:3

Oh, ce texte parle directement à mon cœur. Si je m’ouvre à Lui, Il viendra! Dans cette rencontre il y a proximité, intérêt, passion, respect, douceur, fidélité.

Il y a de belles histoires dans la Bible de personnes qui ont eu cette intimité avec Dieu :

  • Adam et Ève qui se promènent avec Dieu dans la brise du soir

  • Abraham à qui Dieu confie Ses rêves sous un ciel étoilé

  • Moïse qui parle avec Dieu face à face

  • David décrit comme un homme selon le coeur de Dieu

  • Jésus qui se lève tôt pour être avec Son Père

  • Marie qui verse du parfum et essuie les pieds de Jésus avec ses cheveux

Mais avant d’aller plus loin, osons énumérer les raisons pour lesquelles, l’intimité avec Dieu peut être compliquée. As-tu déjà constaté cela? De ne pas avoir envie d’être avec Dieu, de t’ouvrir à Lui?

Cela m’arrive souvent. Si je suis honnête, cette réticence est souvent le résultat d'une déception face à Dieu. Je Lui demande quelque chose et quand je ne le reçois pas, je pense qu’Il m’a oubliée, qu’Il ne me prend pas au sérieux, qu’Il me retient des choses précieuses, qu’Il est indifférent. Je deviens méfiante. Je me cache de Lui, je L’évite.

Et c’est là qu’Il vient chercher ma compagnie, comme Il l’a fait pour Adam et Ève en Eden. Il vient me poser la question : « Liliane où es-tu? » S’ensuit souvent un dialogue intense où je peux Lui confier toutes les raisons de la distance que je maintiens entre Lui et moi. Je sens Son intérêt dans ce que je Lui dis, Sa compassion, mais également Sa détermination que notre relation retrouve l’intimité.

Il me réitère Sa passion pour moi, la promesse de Sa fidélité continue. Mon cœur se calme alors, je m’ouvre à nouveau à Lui.

Ce qui est exquis dans l’intimité avec Dieu c’est de pouvoir la vivre à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Entre deux sommeils il m’arrive de Lui chuchoter mon amour pour Lui. Lui me surprend par un passage bouleversant de Sa Parole ou par un chant d’oiseau à l’aube. Pour mon mari c’est sur sa moto, dans son casque, qu’il échange des mots d’affection pour son Dieu. D’autres me racontent la trouver en randonnée, dans un moment de plaisir, un coucher de soleil, après avoir résolu une équation de math, de réussir un saut en ski…tout est prétexte pour inclure Dieu dans nos quotidiens. Et Dieu aime cela!

Et toi? Où en est ton intimité avec Dieu aujourd’hui? Si tu devais mettre un chiffre de 0 à 10, où mettras-tu le curseur ? Par ce mail, Il t’invite à nouveau de prendre un instant dans ton esprit. Ps 18:7 nous dit qu’une audience privée avec Lui est instantanée. Il suffit de le désirer et immédiatement tu as l’accès exclusif à Sa personne! Sois honnête avec Lui, raconte-Lui tes déceptions, colères ou même ennuis qui te gardent éloigné de Lui. Il aime qu’on soit “cash” avec Lui et Il continue inlassablement à nous inviter à être intime avec Lui.

Quel Dieu touchant, humble, respectueux et déterminé à gagner nos coeurs, à être intime avec nous!!

Affectueusement,

 
 

Les Mails Hebdos

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Illumination

Chère lectrice,

Aujourd’hui, je te propose une réflexion d’ombre et de lumière, une invitation à considérer autrement ces moments où le temps ou les lieux nous semblent si sombres.

La nuit a souvent un côté inquiétant. On est moins confiant. Forcément. On voit moins bien. Comment savoir ce que les zones d’ombre dissimulent ? Et s’il y avait quelque danger ? On a besoin de lumière pour avancer sereinement et en sécurité. Pourtant, s’il fait nuit et qu’on allume la lumière, celle-ci va d’abord nous aveugler. Trop vive, elle nous éblouit et pendant un moment on n’y voit plus rien.

Lorsqu’on est en difficulté parce qu’il fait trop sombre, on va chercher une solution rapide. L’interrupteur en est une, pourvu qu’il soit là, mais il jette d’abord une lumière violente qui agresse notre vue. Cette tendance à vouloir tout résoudre facilement et promptement peut ainsi se révéler une source de péril au lieu d’un remède. Par ailleurs, ce qui est brillant est souvent attirant, mais les paillettes s’avèrent régulièrement trompeuses, aptes à nous faire miroiter des vérités illusoires.

Méfions-nous donc de notre désir de lumière.

Il y en a toutefois une, de lumière, qui ne représente nul piège, bien au contraire. Du reste, il ne s’agit pas d’une source de lumière mais de la lumière. C’est Jésus. La Parole de Dieu nous révèle dans Jean 1:4-5 (BDS) : « En lui résid[e] la vie, et cette vie [est] la lumière des hommes. La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas étouffée ». Ô combien ces mots sont rassurants !

Sa lumière est forte mais non pas agressive, ni trop vive. Elle jaillit de l’intérieur, de Lui, puisqu’elle est en lui. Jésus nous permet d’avancer dans la nuit quand les contours autour de nous sont flous et parfois effrayants : nous ne discernons peut-être pas tout, mais cela importe peu finalement. Il y a cette clarté en nous qui illumine gentiment ce qui nous environne. Au lieu de faire mal aux yeux, la lumière de Jésus est bienfaisante.

Il y a plusieurs vérités à garder à partir de cette image de la douce lumière. Premièrement, elle est toujours là. Elle ne s’éteint jamais. Qu’importe le déchaînement des éléments ou la tempête des événements, cette lumière n’est jamais « étouffée ». Par conséquent, cela nous garde de l’appréhension ou de la crainte. Cette assurance pour mon âme, voici ce que je souhaite retenir.

Deuxièmement, cette lumière en nous signifie que, même si nous entrons dans un lieu ou dans une période très sombre, nous allons y voir. Certes, cela peut paraître infime ou dérisoire au départ. Ce qui se produit, cependant, c’est que, graduellement, nos yeux s’habituent à l’obscurité. Non pas que nous nous y conformions ou adaptions, absolument pas. Mais nous devenons capables de mieux discerner ce qu’il y a autour de nous. Grâce à cette lumière en nous. Nous pouvons dès lors mieux confronter les ténèbres. Avec Jésus, elles sont soit transpercées, soit transformées ! C’est ainsi que la lumière gagne du terrain et triomphe.

‘Jesus, you illuminate the dark,’ pouvons-nous proclamer comme Red Rocks Worship dans leur chant ‘No Other Love’ (https://www.youtube.com/watch?v=efIrG7Mo92k). Jésus, tu illumines les ténèbres !

Je te laisse, chère lectrice, avec cette image de la lumière bienfaisante et encourageante. J’espère qu’elle illuminera ta journée et bien plus encore !

Cordialement,

 
 

Samantha Steiner
samantha@eglisehome.com

 

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Petit lapin en peluche

Chère amie,

Les murs de ma maison sont épais mais fragiles. Des grandes brèches les traversent de haut en bas où les paroles mensongères de l’ennemi s’infiltrent comme un vent du nord glacial.

Le feu s’est éteint dans la cheminée. Il ne reste plus qu’un petit tas de cendres fumant. J’ai perdu toute envie de chanter, toute force de ma battre, toute joie de vivre. Je me sens disparaitre.

Mais quelque chose en moi, comme une petite flamme que les doutes n’ont pas réussi à éteindre, me dit : « Maintenant, prends soin de toi ! »

Je me suis si souvent jetée aux pieds de Jésus comme Jaïrus en lui adressant cette insistante prière pour ma fille : « Ma petite fille est à l’extrémité ; viens, impose-lui les mains afin qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Marc 5:21-43

Mais dans cette histoire, Jésus ne sauve pas seulement la petite fille du chef de la synagogue. Il y a aussi cette femme atteinte de perte de sang. Je me retrouve en elle.

Elle souffre depuis 12 ans. 12 ans … comme l’âge de la fille de Jaïrus. Comme s’il y avait un rapport entre les deux, comme si la souffrance de ma fille était aussi la mienne.

Maintenant, c’est le moment où Jésus s’arrête et prend le temps de parler à cette femme qu’il a guérie pour qu’elle puisse aller en paix.

Pendant ce temps, Jaïrus doit se mettre en retrait et attendre un peu. Pour moi, c’est comme si mes préoccupations de maman étaient mises en parenthèse pour que Jésus puisse prendre soin de mes blessures du passé.

Je décide d’aller acheter des nouveaux draps de lits. Cela fait si longtemps que je n’ai plus passé une bonne nuit.

Dans le magasin, j’avance lentement dans les allées en suivant les flèches. Elles me dirigent à travers les meubles et les décorations jusque vers l’espace pour enfants. Et là, je croise le regard d’un petit lapin en peluche blanche assis sur une étagère. Un regard doux, mélancolique. Il a une croix brodée en guise de bouche, comme si on lui avait interdit de parler. Je me reconnais en lui. J’hésite un instant et m’éloigne. Mais je reviens sur mes pas et décide d’offrir cette jolie peluche à la petite fille qui demeure en moi, pour qu’elle puisse dormir en sécurité dans sa maison.

Quelques jours plus tard, alors qu’il faut que je prépare à manger pour mes enfants et que je rassemble toute l’énergie qui me reste pour aller à la boucherie, Dieu vient encore une fois toucher mon âme d’enfant. Je ne sais pas encore ce que je vais acheter. Un client devant moi commande des tranches de jambon. Et le boucher me tend la chute avec un sourire bienveillant. Je me sens comme une petite fille. Et je sais que Dieu me parle à travers ce geste d’amour.

Je comprends que je dois demander de l’aide. Je suis si fatiguée, épuisée, à bout de force. L’infirmière me fait une prise de sang, mais elle ne trouve pas mes veines. Elles se cachent. Elles se font toutes discrètes, comme la petite fille que j’étais. Elle vivait sans faire de bruit, sans faire de vagues, pour ne pas déranger. Le sang coule finalement, goutte à goutte, comme des larmes.

En sortant du centre médical, mes pas me conduisent à la boulangerie. J’ai faim. Je n’ai pas pris de petit-déjeuner avant la prise de sang. Je commande un croissant et dans un élan de générosité, la boulangère m’en offre un deuxième. Je la remercie et lui dit que je penserai à elle en le mangeant. Son visage s’illumine. Un petit moment de partage, comme un rayon de soleil dans ma journée qui vient sécher mes larmes et réchauffer mon coeur.

Le même jour, dans l’après-midi, je fais une rencontre inattendue et improbable au magasin de bricolage. Un ami de mes parents avec sa femme. Je le connais depuis que je suis enfant. Il habite en France maintenant. Je l’aime beaucoup. Il fait partie des rares personnes qui ne se sont pas détournées de ma maman quand elle a traversé son temps difficile. Un ami fidèle.

Nous échangeons quelques nouvelles et au moment de se dire au revoir, il me serre dans ses bras. Il me dit : « Nous t’aimons beaucoup »

Ainsi, Dieu vient parler à mon âme d’enfant. Il veut apporter paix et sécurité à la petite fille que j’abrite en moi. C’est elle, en fait, qui a besoin d’aide.

Pour elle, je me rends chez un thérapeute. Ensemble nous déconstruisons les protections que j’avais érigées comme des échafaudages autour de ma maison et nous découvrons les brèches que Dieu lui-même vient réparer une à une. Grâce parfaite, bonté infinie, fidélité sans limite … l’amour de Dieu vient affermir mon cœur.

Le vent du nord souffle encore. Glacial et impétueux. Mais le feu brûle de nouveau dans ma cheminée et les brèches se réparent petit à petit. Il fait déjà moins froid dans ma maison.

Ce soir je dors paisiblement blotties dans mes draps propres, le petit lapin serré dans mes bras.

Et pour Jaïrus, à qui on vient dire que sa fille est morte, Jésus prononce ces paroles d’espérance : « Ne crains pas, crois seulement ! » Je sais qu’il viendra aussi relever ma fille pour qu’elle vive.

Je me couche et aussitôt je m’endors en paix, car c’est toi seul, Éternel, qui me donnes la sécurité dans ma demeure. Psaumes 4:9

Le Seigneur est fidèle, il vous affermira et vous protégera du malin. 2 Thess. 3:3

Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. A lui soit la puissance aux siècles des siècles ! Amen ! 1 Pierre 5:10-11

 
 

Sylvie Scheidegger
e-mail

 

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Je choisis!

As-tu déjà remarqué combien c’est difficile pour un enfant de choisir entre deux choses qu’il aime. C’est même parfois trop difficile et il nous faut l’aider. Même en tant qu’adulte nous avons parfois de la peine à choisir. Ce qui nous retient souvent c’est la peur de se tromper, la peur de rater le meilleur.

J’ai remarqué que Dieu nous invite souvent à choisir, à oser choisir. Il ne s’impose pas, il ne vient pas «avec ses grands souliers» piétiner notre vie, mais plein de tendresse il nous invite à choisir, à oser.

Ces derniers temps je pense souvent à cette parole de Dieu dans le Deutéronome qui nous invite à  «choisir la vie afin de vivre » Deutéronome 30:19

Choisir la vie! Au départ nous ne l’avons pas choisie, mais très vite dans la vie nous sommes confrontés à des choix. Parfois des choix face à des circonstances imprévues, imprévisibles, mais le plus souvent nous pouvons réellement choisir.

Chaque choix que nous faisons a des conséquences. Dans le Psaume 27, le psalmiste nous montre la décision qu'il a prise :
«Voici ce que je désire: habiter pour toujours dans la maison de l'Éternel» (v.4), puis il enregistre pour nous la conséquence (ou la bénédiction) de ce choix : «Je contemplerai la bonté de l'Éternel dans le pays des vivants» (v. 13).

Pouvoir choisir est l'une des plus grandes expressions de l'amour! C’est un don, un cadeau. L'amour doit donner un choix, sinon il devient contrôlant, manipulateur et automatisé. Sans choix, l'amour manquerait de cœur; en fait, sans choix, l'amour ne serait pas l'amour.

Peut-être un jour as-tu choisi Dieu et ensuite, face aux circonstances de la vie tu l’as abandonné, tu ne le prends plus en compte dans le déroulement de ta vie. Aujourd’hui Dieu te rappelle «...D’un amour éternel, je t’aime, c’est pourquoi je t’attire à moi par l’affection que je te porte.» Jérémie 31:3 Sa porte est toujours ouverte, tu peux refaire un choix. C’est plein d’affection qu’il nous attire, non pas avec dureté mais rempli de compassion.

C'est un choix qui s'offre à nous, pas un ordre. Et si nous réalisons que c’est le Père qui place ce désir dans notre cœur, nous n’avons plus peur et découvrons la vie et la joie de la vie. Toujours à nouveau, nous aurons à choisir, donc à renoncer à quelque chose d’autre.

Ma prière c’est que jamais la peur ne dicte nos choix mais au contraire, la joie de lui appartenir, de se savoir aimée et attendue par lui.

 

Conférence TROUVER LE PÈRE DANS TOUTE LA BIBLE,
en juin 2025 à Renens :

Plus d'informations
 
 

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Petits bonheurs : éclairage divin

Comment ça va ton cœur ce matin ?

Un peu lourd le mien ces derniers matins. Un peu comme ce ciel, qui annonce la pluie.

Déjà je me lève avec les deux genoux en feu, le dos plié, le nez bouché… Suivent les avis de grippes chez les uns et chez les autres… et ça change mes beaux plans.

Et puis, il y a les amis : ceux qui s’en vont et ceux qui entrent dans une période de pré-départ. Ceux qui sortent de l’hôpital, ceux qui ont besoin d’en parler, d’être réconfortés. Et les parents âgés qui demandent de plus en plus d’aide et de soutien… et toujours les médias qui n’ont rien de bon à annoncer.

Tu comprends ? Tu comprends un peu pourquoi j’ai un besoin urgent de chercher ce qui réjouit mon âme ?

Parce que certains matins, la reconnaissance c’est dur, dur. Et je dois vraiment m’y forcer.

Mais ce matin, en fouillant mon cœur pour y trouver mes petits bonheurs de la veille, je réalise qu’en fait, Dieu combat pour moi et a préparé des sources de joie pour contrer la tristesse.

Ça me fait un peu le yo-yo émotionnel je dois dire, cette bataille des nouvelles, tantôt tristes, tantôt gaies. Mais peu importe, je vois bien que Dieu me montre un chemin de bonheur et non de malheur, ça c’est sûr. Et je vois bien qu’il ponctue mes journées de petites lumières, un peu comme celles qui ont été installées dans mon jardin et qui s’allument dès que je m’en approche. Un chemin tendrement éclairé de petits bonheurs quotidiens qu’Il me demande de suivre.

En fait, il pourvoit à mon état émotionnel en contrecarrant les effets des mauvaises nouvelles.

Alors, en pensant à tout ce qui a réjoui mon cœur ces derniers jours, et non pas en ressassant les nouvelles maussades, je vois le chemin qu’Il m’a tracé.

« Le SEIGNEUR m’a dit : « Je vais t’enseigner et te montrer la route à suivre. » Psaume 32.8

Oh oui !!!

Je comprends que le chemin à suivre c’est celui de la reconnaissance des moments qui ont réjoui mon cœur. En choisissant ce chemin-là, je me positionne sur un autre chemin que celui morose et instable que le monde veut me proposer.

Je choisis la Vie dans la reconnaissance.

Je choisis la Lumière plutôt que l’obscurité.

Je choisis le Chemin que Lui éclaire.

JE CHOISIS DIEU.

« Oui, je vous préviens aujourd’hui, en prenant le ciel et la terre comme témoins : je mets devant vous la vie et la bénédiction, la mort et la malédiction. Choisissez donc la vie pour que vous viviez, vous et vos enfants. » Deut. 30.19

PS

Ce qui a réjoui mon cœur ?
Un cours de poterie avec ma fille
Une rencontre avec des femmes étrangères.
Un café partagé avec une amie.
Un témoignage partagé dans mon village.
Une voisine qui demande que je lui parle de Dieu.
Le désir de peindre retrouvé.
… et les lumières dans mon jardin qui fonctionnent à nouveau !


 

Milvia Carraux
nouvelles@netplus.ch

 

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Ce que tu dois entendre (assez régulièrement)

Ce dont tu dois te souvenir !

Écoute… écoute bien, respire profondément !

Je te vois, Je t’entends, Je suis.

Je sais où tu es, Je sais où tu t’assois, Je sais où tu te tiens, je sais où tu conduis, Je sais où tu vas. Je connais tes pensées et tes actions. Je sais!

Je vois tes luttes, Je vois ta douleur, Je vois tes frustrations, Je vois. Tu n’es pas seule: Je suis là avec toi.

Même si ça semble parfois interminable et tellement décourageant. Tu fais face aux mêmes tentations encore et encore, tu affrontes les mêmes luttes encore et encore, et tu ressens cette douleur infinie qui ronge ton âme…

Je le vois. Et tu sais quoi ? Je le ressens aussi, et Je suis là.

Tu sais que le Dieu des armées célestes est de ton côté. Le Dieu qui délivre Son peuple et qui fait un chemin à travers la mer. Ce Dieu est ton Dieu.

Souviens-toi de la vérité que tu as entendue et que Je t’ai dite et dis-la à ton âme.

Je t’aiderai, Je te guiderai, Je te soutiendrai, Je prendrai soin de toi.

Continue; continue de faire confiance et d’avancer. Je crois en toi. Je te fais confiance.

Avec affection,

Ton Papa

“Maintenant, voici ce que dit l'Eternel, celui qui t'a créé, (mets ton prénom), celui qui t'a façonné, (mets ton prénom): N'aie pas peur, car je t'ai racheté. Je t'ai appelé par ton nom: tu m'appartiens! Si tu traverses de l'eau, je serai moi-même avec toi; si tu traverses les fleuves, ils ne te submergeront pas. Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas et la flamme ne te fera pas de mal. En effet, je suis l'Eternel, ton Dieu, le Saint d'Israël, ton sauveur.” Esaïe 43:1-3

 

Marianne Van Hasselt-Zondervan
mariannevanhasselt@gmail.com

 

Les Mails Hebdos

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Chronique de la salle de bain (34)

 

Bonjour chère Amie ! 

Quand je prépare ma chronique de la salle de bain, je me demande souvent : qu’est-ce qui pourrait t’intéresser? J’essaie de traiter des sujets qui peuvent te rejoindre mais je suis bien consciente que nous ne vivons pas toutes les mêmes choses.
Dans cette vidéo, je parle d’un aspect de ma vie de maman. Tu n’es peut-être pas mère et c’est un sujet douloureux pour toi… je t’invite à regarder ma chronique en remplaçant “mon défi avec mes enfants” par “mon défi avec mon travail ou ma santé ou ma famille (mes parents, mes frères et soeurs, etc…)”

Je te souhaite une bonne journée!

 

 
 

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Mon amour pour Dieu

Hello amie,

Je continue avec toi ce thème si essentiel “Grandir dans ma capacité d’aimer Dieu” 

(Merci Samantha pour ton magnifique texte la semaine dernière qui souligne plusieurs points que je vais reprendre ici.)

Voici le texte que je te propose : Psaume 27:4 

J’ai présenté à l'Éternel un seul souhait,
mais qui me tient vraiment à cœur :
je voudrais habiter dans la maison de l'Éternel tous les jours de ma vie
afin d’admirer l'Éternel dans sa beauté,
et de chercher à le connaître dans sa demeure.

Quelle concentration d’intensité et de passion! David nous inspire par sa ferveur et son adoration pour son Dieu. Il nous propose de faire le lien entre la beauté et la connaissance de Dieu. Connaître et aimer un Dieu invisible est complexe. Je suis reconnaissante pour l'idée de L'apercevoir dans la beauté du monde. Es-tu partante d’explorer cet angle d’approche avec moi?

Cet accès à Dieu, la beauté, est partout : le chant des oiseaux à l’aube, les feuilles tendres sur les arbres, les primevères qui parsèment la verdure, la brume du matin.

Au cœur de nos villes, également, cette beauté est omniprésente : une fleur qui pousse dans la fissure du béton, un rayon de soleil sur un immeuble, le rire d’un enfant, le sourire d’une personne croisée.

Dieu se laisse trouver partout! La beauté somptueuse de notre planète est un accès direct dans Sa présence, vers Sa personne. Profitons de ces moments d’admiration pour inclure l’Artiste dans notre émerveillement.

La beauté de Dieu est aussi évidente dans Son caractère : Sa tendresse pour nous, Sa passion pour nous, Son intérêt dans chaque détail de nos vies, Son plaisir à nous voir vivre, Sa détermination de nous voir mûrir. 

“Mon Dieu, Tu m’a placé dans un écrin de beauté où je Te vois à chaque instant! Dieu Tu es somptueux, Dieu Tu es époustouflant, Dieu, la merveille de qui Tu es me bouleverse. Je Te vois dans tellement de moments de beauté dans ma journée. Je Te vois également dans les traits de Ton caractère que Ta Parole me révèle : Ta tendresse et Ton respect pour moi, Ta détermination de me voir mûrir, Ton espérance pour le monde qui Te pousse à accomplir Tes projets de salut pour toutes et tous !
Ouvres-mes yeux aujourd'hui pour que je ne rate aucune manifestation de Ta belle présence dans ma vie, oh mon Dieu que j’aime, que j’adore. Je veux habiter dans Ta présence tout au long de cette journée qui m’attend. Je veux grandir dans ma capacité de T’aimer passionnément, comme Tu m’aimes en retour.”

Sois richement rejointe par notre Dieu d’amour aujourd’hui!

 
 
 

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Adoration

Chère lectrice, chère amie,

Comment vas-tu? La réponse m’intéresse vraiment. Chaque fois que je rédige un Mail Hebdo, j’essaie de t’imaginer, toi, qui reçois ce message. Je pense que chaque rédactrice des Mails Hebdo souhaite que ses mots puissent faire du bien, que cette impulsion du lundi matin soit une bénédiction et un encouragement.

Comment te sens-tu aujourd’hui? Peut-être as-tu le cœur lourd? Peut-être connais-tu un sentiment de fatigue face au poids de tes responsabilités ou une certaine lassitude à cause de toutes ces choses auxquelles tu dois penser?

C’est pourquoi aujourd’hui je désire te parler d’adoration. Il y a un rapport, je t’assure. Quand nous nous trouvons absorbées par une vertigineuse « to-do list », pressées de répondre aux demandes venant de part et d’autre, prendre une respiration ou même une pause pour lever les yeux vers Dieu s’avère souvent salvateur. Je suis sûre que tu as déjà pu en faire l’expérience ; et si ce n’est pas le cas, essaie pour voir. 

Quand nous levons les yeux vers le ciel, nous nous extirpons de ces eaux marécageuses auxquelles peut parfois ressembler notre quotidien. Notre regard se détourne de notre propre personne et de nos tracas pour se laisser surprendre par la beauté de ce qui nous entoure. Nos sens s’éveillent à la nature, à ce qu’elle produit de bon. Cela nous conduit au Créateur : nous sommes rendues sensibles à ce qu’Il fait autour de nous et dans nos vies. 

S’arrêter pour admirer l’œuvre de Dieu et l’adorer, Lui, cela apaise. Nul besoin d’être dans un lieu tout particulier pour le faire. En attendant un bus ou un train en milieu urbain, tu peux tout à coup remarquer les différentes teintes et textures variables du ciel, la luminosité particulière de cette journée. Peut-être que tu peux entendre le chant guilleret d’un oiseau ou admirer son vol gracieux ? Parfois ce sera une mélodie entendue en voiture ou un sourire reçu… autant de petites attentions qui me font apprécier la bienveillance de Dieu. 

Je songe alors à des situations concrètes de ma vie, à ces occasions où Dieu m’a montré qu’Il entendait mes prières et y répond. La reconnaissance emplit mon cœur et, avec elle, vient l’espérance. Si Dieu a pu agir ainsi par le passé, je peux m’attendre à ce qu’Il me surprenne à nouveau et montre qu’Il peut faire bien plus que je ne peux l’imaginer. 

Et toi? A quoi tes sens te rendent-ils attentive? Qu’est-ce qui t’émerveille aujourd’hui?

« Allez, viens… lève les yeux vers les hauteurs. N’est-ce pas là que tu trouves ton secours? « L’Eternel qui a fait le ciel et la terre te gardera des faux pas, celui qui te protège ne sommeillera pas. Non, jamais il ne dort, jamais il ne sommeille. […] L’Eternel veillera sur toi pendant tes allées et venues, dès maintenant et à jamais » Psaume 121

Je te souhaite une belle semaine.

Cordialement,

 
 

Samantha Steiner
samantha@eglisehome.com

 

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Kumbaya « come by here »

Chère amie,

Je te parlais la dernière fois de ma maison avec ce voisin qui nous opprime. Ses regards, ses gestes méprisants, ses lèvres mensongères, sa bouche perverse, sa langue … comme un glaive tranchant. (Psaume 57:5)
Nous avons décidé de chercher une autre maison et Dieu nous a gardés dans nos différentes démarches, mais aucune porte ne s’est ouverte. J’aurais aimé que Dieu nous donne des réponses claires, qu’il nous conduise, qu’il nous indique où aller. Mais il est resté silencieux.
N’entend-il pas mes gémissements ou est-ce moi qui n’entends pas sa voix, comme les enfants d’Israël que l’angoisse et la dure servitude empêchaient d’écouter Moïse ? (Exode 6:9)
Comme pour eux, le jour où nous nous sommes levés face à l’oppression de notre voisin, celle-ci est devenue plus forte, plus dure, plus violente. Je ne trouve plus le sommeil quand je me couche, je ne me sens plus en sécurité dans ma maison. (cp. Psaumes 4:9)
Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice ! Quand je suis dans la détresse, sauve-moi ! aie pitié de moi, écoute ma prière ! (Psaumes 4:2)

Tu es juste, ô Éternel … pourquoi la voie des méchants est-elle prospère ? Pourquoi tous les perfides vivent-ils en paix? (Jérémie 12:1)

Pourquoi, ô Éternel ! te tiens-tu éloigné ? pourquoi te caches-tu au temps de la détresse ? (Psaumes 10:1)

Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné, et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes?
Mon Dieu ! Je crie le jour, et tu ne réponds pas;
La nuit, et je n’ai point de repos. (Psaumes 22:2-3)

Je sais pourtant et je crois que quand un malheureux crie, l’Éternel entend, et il le sauve de toutes ses détresses. (Psaumes 34 :6)

Toutes ses détresses? Y aurait-il plus que l’oppression du voisin ? Y aurait-il une insécurité plus profonde ? Une angoisse plus grande ? Une autre servitude ?

Mon Dieu ! Mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ? (Psaumes 22:2) Elle est là, la véritable source de mon insécurité, mon angoisse profonde : « pourquoi m’as-tu abandonné ? » C’est la peur d’une petite fille qui n’a pas été en sûreté sur les mamelles de sa mère. (cp. Psaumes 22:10)

Chacune des paroles acerbes du voisin ravive cette peur, comme un couteau que l’on remue dans la plaie, jusqu’à faire naître le doute et nourrir des pensées mensongères : « tu ne seras jamais assez bien, c’est ta faute, tu ne mérites pas … »

J’ai dit : « L’Éternel m’a abandonnée, le Seigneur m’a oubliée. » Mais Dieu, du milieu de son silence, m’a rappelé ces paroles de vérité : « Est-ce qu’une femme oublie le bébé qu’elle allaite ? Est-ce qu’elle cesse de montrer sa tendresse à l’enfant qu’elle a porté ? Même si elle l’oubliait, moi je ne t’oublierai jamais. » (Esaïe 49:14-15)

Je sais que dès le sein maternel, j’ai été sous sa garde, dès le ventre de ma mère il a été mon Dieu. (Psaumes 22:11)

« Je ne suis plus esclave de la peur, je suis enfant de Dieu. »

Mais aujourd’hui, Dieu veut faire plus que de me donner une maison dans une contrée paisible où je me sens en sûreté. Il veut m’apprendre à marcher sans crainte, même sur les rives orgueilleuses du Jourdain. Il veut me rendre capable de lutter avec les chevaux, capable de supporter l’oppression en plaçant ma confiance en lui, capable de résister aux ruses du diable en puisant la force en lui. (cf. Jérémie 12:5) (Ephésiens 6:10-12) Il veut affermir mon cœur et me rendre sure de son amour.

Alors, concrètement, face aux attaques de l’ennemi, je me répète que je suis précieuse pour Dieu. C’est Lui qui a formé mes reins, qui m’a tissé dans le sein de ma mère. Je le loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. (Psaumes 139:13-14)

Et je chante dans ma maison : « KUMBAYA, MY LORD »

Quelqu’un pleure, Seigneur, Kumbaya ! Viens en ce lieu, Seigneur ! Protège-moi dans ton amour ! Quelqu’un chante, Seigneur, quelqu’un prie, Seigneur, Kumbaya !

Mon Dieu, délivre-moi de mes ennemis, protège-moi …
Tu es ma force, je regarde vers toi.
Oui, Dieu me protège avec puissance.
Mon Dieu plein d’amour vient à ma rencontre,
Il me fait regarder en face ceux qui me surveillent en cachette …
Moi, je chanterai ta force, le matin, je crierai de joie pour ton amour.
Oui, tu es mon puissant protecteur, un abri sûr au moment du malheur.

Toi, ma force, je vais chanter pour toi.
Oui, tu me protèges avec puissance, ô Dieu, toi, mon Dieu plein d’amour.
(
Psaumes 59:11 + 17-18 Parole de Vie)

 
 

Sylvie Scheidegger
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