Paiement sans contact

Chère amie,

Le paiement sans contact : voici un terme qui a émergé il y a quelques années et qui est de plus en plus connu et utilisé à travers le monde. C’est grâce à une technologie de communication sans fil à courte portée appelée Near Field Communication (NFC), qu’il nous est possible de régler nos achats avec nos cartes bancaires ou nos smartphones, ceci sans contact. Un symbole Contactless a même été créé sur les terminaux de paiement à cet effet et je parie qu’à l’instant, où tu lis ces lignes, tu saurais exactement décrire à quoi ressemble ce dessin, où s’allume une lumière verte indiquant que ta carte a bien été lue.

Toutes ces technologies nous permettent de régler nos affaires toujours plus rapidement et avec toujours moins d’interactions physiques et sociales. Et même s’il y a bon nombre d’avis mitigés sur ce mode de faire, il n’en reste pas moins que ce moyen est bien pratique! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous l’utilisons régulièrement et de plus en plus.

Pratique, le « sans contact » et notre société nous amène ainsi toujours plus à utiliser cette simplicité pour fonctionner avec le moins d’interactions humaines possible.

Et, pourtant, tout en nous recherche le contact! Créés à l’image de Dieu (Imago Dei), nous avons toutes et tous, dès les premiers instants de vie, un besoin irrépressible de contacts physiques et sociaux. Sans cela nous mourrons.

A la lecture de la Bible, je suis frappée de constater combien Dieu recherche constamment le contact avec nous, faibles êtres humains faits de poussière.

Dès le début de la création du monde et d’Adam et Eve, Dieu est en contact avec les humains et le souhaite. Et lorsque les premiers humains se sont écartés de lui, « Dieu appelle l’homme et lui demande : où es-tu ? » Genèse 3:9 (BDS). Ensuite, tout au long de l’histoire du peuple d’Israël, Dieu ne cesse de dire à son peuple que tout ce qu’il souhaite est leur confiance. Le seul désir de Dieu vis-à-vis de son peuple : être en lien!

Face à nos multiples tentatives d’indépendance et de détachement vis-à-vis de Dieu, Jésus est venu sur terre pour une ultime et définitive action afin de rétablir le lien avec les humains : son paiement avec contact!

Nu sur le bois de la croix, Jésus a été au contact direct de nos péchés, de nos meurtrissures et de toutes nos blessures. « C'est pour nos péchés qu'il a été percé, c'est pour nos fautes qu'il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c'est par ses blessures que nous sommes guéris. » Esaïe 53:5 (BDS)

Ce paiement-là, il s’opère par contact :

Combien de personnes ayant fait l’expérience de cette libération disent avoir été «touchées» par Dieu ?

Jésus a aussi payé au prix de sa vie notre libération afin d’être en contact pour toujours!

C’est ainsi que, rachetés, le contact avec Dieu nous est non seulement à nouveau permis ; bien plus encore, il est souhaité et encouragé!

De plus, touchés par l’Amour, nous vivons désormais la réalité d’une famille spirituelle avec laquelle nous faisons l’expérience de liens fraternels et de contacts physiques et sociaux sains et nourrissants.

Et toi, comment vis-tu ce paiement par contact avec Jésus ?

Lorsque tu feras tes prochains paiements sans contact, je t’encourage à repenser au paiement par contact avec Jésus. Profites-en alors pour être en contact avec Celui qui a tout payé.


C’est avec cette inspiration que je souhaite t’encourager une dernière fois, alors que je quitte la rédaction des MailHebdo pour voguer vers d’autres projets. Je tiens à vous remercier chacune pour toutes les belles réactions et les encouragements reçus au fil de mes différents articles au cours de ces dernières années !


 
 

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Clés retrouvées

Chère amie,

En Suisse, nous sommes les champions des assurances en tout genre et de la sécurité. Mon employeur d’alors m’avait offert une assurance pour retrouver mes clés si je les perdais.

Il s’agissait de mettre un porte-clé à mon trousseau sur lequel figurait un numéro qui était relié à mes coordonnées. Comme cela, en cas de perte, n’importe qui pouvait alors déposer mes clés dans une boîte aux lettres. Elles me seraient ensuite renvoyées à domicile. Voici une belle sécurité!

Un matin, je me suis arrêtée à la boulangerie devant mon travail. Après avoir acheté un petit pain, je suis montée au bureau. Arrivée devant la porte de mon travail, mince, j’ai oublié mes clés. Je me revois les poser sur le rebord de la vitrine de la boulangerie. Vite, je suis redescendue les chercher.

Arrivée à la boulangerie, trop tard. Quelqu’un les avait trouvées et de suite glissées dans la boîte aux lettres juste en face de la route. Mince! Pour quelques minutes d’inattention, me voici sans clés. Pourtant elles étaient juste là, dans cette boîte jaune devant mes yeux.

Je me suis rassurée en me disant qu’au moins, j’allais bientôt les retrouver grâce au fameux porte-clé et que je n’aurai pas besoin de les refaire.

Le temps de la patience a alors débuté. Une semaine, toujours rien. J’ai appelé le service de cette assurance pour clés. La réponse : elles vont arriver. Patience. Deuxième semaine, toujours rien. J’ai rappelé et là surprise, ils n’ont reçu aucun trousseau à mon nom et ne m’ont donc rien envoyé. Troisième semaine, toujours pas de clés à l’horizon. Quatrième semaine… Bref, elles ne sont jamais réapparues.

Rageant de se dire qu’elles étaient là, dans la boîte devant mes yeux et qu’en fin de compte je les ai perdues à jamais. Comme quoi, nos belles sécurités ne fonctionnent pas si bien que cela.

Cette histoire me rappelle une autre histoire de clés perdues dans la bible. Ces clés se trouvaient dans le pire endroit existant : l’abîme, le shéol. Il s’agit des clés de la mort et du séjour des morts. Inaccessibles. Sans ces clés, impossible de revenir de la mort.

Fort heureusement pour notre humanité, il en est un, qui est parvenu à s’y rendre pour les récupérer. Oui, Jésus est allé jusqu’au tréfond de cet abîme en mourant sur la croix et, par sa victoire sur la mort, j’imagine qu’il a récupéré ces fameuses clés :

« N’aie par peur. Moi, je suis le premier et le dernier, le vivant. J’ai été mort, et voici : je suis vivant pour l’éternité ! Je détiens les clés de la mort et du séjour des morts. » Apocalypse 1.17b-18 (BDS)

Voici une raison de plus (ndlr : …s’il en fallait encore une…) de mettre sa confiance en Jésus!

Nous sommes souvent pris par le système d’une société qui nous fait peur et nous incite à nous assurer et nous protéger de tout imprévu ou accident. Toutes ces protections nous donnent souvent un faux sentiment de sécurité.

Écoutons alors les conseils du Proverbes 29.25 : « Celui qui a peur des autres est pris dans un piège. Mais celui qui met sa confiance dans le Seigneur est en sécurité. »

Aujourd’hui, je t’invite à réfléchir à ce que cela peut signifier pour ta vie actuelle de mettre ta sécurité en Dieu ?

Et qu’est-ce que ça changerait pour toi d’avoir pleinement ta sécurité en Dieu ?


 
 

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Voir ce qui est invisible

Chère amie,

Me voici à nouveau avec une histoire de neige et de montagne. 

Dernièrement, alors que je passais 2 jours en montagne, j’ai été surprise de découvrir de la neige toute fraîche au petit matin. Cette fois-ci, fort heureusement, ma voiture était parquée en contrebas pour être certaine de pouvoir repartir. 🙂 (voir MailHebdo intitulé « Arrêtée net »). 

Tout contente de la belle météo, je pars pour une balade et m’aperçois que je suis la première à emprunter ce chemin ce matin. Puis tout à coup, les traces d’un renard se voient sur le chemin. Tiens, c’est drôle ça. Je m’amuse à suivre les traces de ce goupil, espérant l’apercevoir. Malheureusement, il a certainement déjà filé bien loin, puis au bout d’un moment, ses traces se perdent dans la forêt, loin du chemin. Continuant ma marche, j’aperçois quelques autres traces qui traversent par-ci, par-là : des cervidés, un lièvre, un chien ou qui sait, peut-être un loup? Que sais-je encore. C’est fou tout ce monde par ici, pourtant, je ne vois aucun de ces animaux, quel dommage! 

Après une longue boucle, je me retrouve à nouveau sans aucune trace devant moi, jusqu’à ce que je rejoigne le chemin initialement pris à l’aller. C’est là, que j’aperçois les pas d’un être humain. Tiens,  quelqu’un d’autre est passé par là après moi et en sens inverse. Mais cette personne non plus, je ne la croiserai pas. 

C’est incroyable tout ce que cette neige me révèle. Je sais qui est passé en premier, en deuxième, en troisième sur ce chemin… je peux même affirmer dans quelle direction l’animal et l’humain se dirigeaient. C’est magique!

Je me suis arrêtée un instant en pensant à celà. N’est-ce pas extraordinaire de voir tout à coup, ce qui habituellement est invisible à mes yeux? 

Je me rappelle alors instantanément ma dernière lecture sur le prophète Elisée. 

Ce prophète était bien connu pour ouvrir les yeux de certains à des réalités invisibles et fermer les yeux d’autres protagonistes pour les empêcher de suivre leurs mauvais desseins. 

« Puis Elisée pria : Eternel, je t’en prie : ouvre-lui les yeux, pour qu’il voie ! L’Eternel ouvrit les yeux du serviteur qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Elisée. Les syriens se dirigèrent vers Elisée. Celui-ci pria l’Eternel en disant : Je t’en prie, frappe d’aveuglement toute cette troupe ! Et l’Eternel les frappa d’aveuglement, comme Elisée l’avait demandé. »  
2 Rois 6.17-18 (BDS)

Avec toutes les décisions que nous avons à prendre au quotidien, comme cela pourrait être utile de voir ce que nous ne voyons pas encore, de discerner l’invisible. 

Souvent, face à l’inconnu, Dieu nous demande de faire preuve de foi. Cette foi, qui justement nous invite à croire aux réalités que nous ne voyons pas.

Mais dans d’autres circonstances, il nous est aussi peut-être demandé de faire appel à Dieu pour nous révéler,  nous montrer l’invisible afin de discerner le bon chemin. 

Et, à l’instar de ces missionnaires qui ont pu traverser des frontières de pays dangereux pour les chrétiens le coffre rempli de bibles sans que les douaniers ne les voient, la prière peut également fermer les yeux de ceux qui projettent le mal. 

Lors de cette expérience en nature, je me suis dite, si Dieu peut me révéler tant miraculeusement au travers de quelques flocons de neige, combien plus il est en mesure d’aligner certains éléments pour répondre à nos prières et/ou nous permettre de discerner ce que nos yeux et nos sens ne perçoivent pas. 

Ainsi, chère amie, soit encouragée. Si aujourd’hui, tu vis dans le flou ou si tu fais face à une situation dont tu ne vois / perçois pas l’issue, continue à prier pour que Dieu te permette de voir / discerner l’invisible ! 

Si tu te trouves devant une situation « impossible », continue de prier, car Dieu peut rendre l’impossible, possible, parfois de manière toute aussi inattendue que par de simples flocons de neige!

 
 

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Arrêtée net!

Chère amie,

En ce début d’année, tu as peut-être réfléchi à des projets que tu souhaites réaliser, tu as réservé des dates et fait toute une planification pour 2024.
Peut-être te réjouis-tu de ce qui t’attend ou tu te sens déjà stressée de tout ce qui est planifié. Cependant, malgré nos planifications et prévisions, savons-nous vraiment ce qui nous attend ces prochains jours ou mois ?
2024 a débuté pour moi avec une bonne leçon de Dieu et ce dès le 1er jour de l’an !

 

Alors que nous partions célébrer le Nouvel An en montagne avec des amies, j’étais heureuse de pouvoir monter le plus haut possible en voiture le 31 décembre matin, alors qu’il faisait grand beau et qu’il n’y avait pas de neige sur la route. La météo annonçait de la pluie pour l’après-midi, mais voilà que quelques heures plus tard, oh surprise, nous découvrons quelques flocons de neige par la fenêtre. C’est beau ! …

…mais quelle grave erreur de ne pas avoir réagi assez vite pour redescendre la voiture!

La voici bloquée avec un bon paquet de neige sur une route qui ne sera pas déblayée de tout l’hiver.

Retour chez moi 2 jours plus tard à pied et en transport public, je m’imagine déjà le pire scénario : devoir laisser ma voiture là-haut tout l’hiver et ne pouvoir la récupérer qu’à la fonte des neiges, vers Pâques. Voici un début d’année bien maussade pour moi avec ce premier défi, car tout va être plus compliqué sans véhicule.

Je me sens freinée net dans mon élan. Je me sens stupide de mon erreur et je me demande comment les météorologues n’ont pas vu venir ce paquet de neige (pas plus que moi d’ailleurs qui avait pourtant des fenêtres me montrant la réalité! 😄) et puis Dieu, n’aurait-il pas pu attendre quelques heures de plus avant de lâcher la neige ? Bref, je grogne. Arrêtée net par quelques flocons, c’est fou comme quelque chose de si petit, léger et éphémère peut me bloquer si facilement.

Le lendemain, de la pluie-neige est annoncée. J’espère très fort qu’il s’agira de pluie pour dégager cette route. Mes amies prient, moi je n’ose même pas y croire.

Dieu a certainement eu pitié de moi, car il a alors beaucoup plu! Je suis vraiment navrée pour tous les skieurs qui se sont retrouvés sans neige pour leur fin de vacances - n’hésitez pas à m’envoyer vos réclamations! 😂 La route ainsi dégagée pour quelques heures avant de nouvelles chutes de neige, je peux vite récupérer ma voiture !

Ouf, me voici à nouveau à plein régime avec ce moyen de transport me permettant d’honorer tous mes rendez-vous professionnels et privés.

Quelle leçon! Arrêtée net au travers de la neige et libérée 3 jours plus tard par la pluie, tout cela par la volonté de Dieu.

Cela me rappelle cette vérité fondamentale que j’ai tendance à oublier dans mon quotidien et dans mes planifications :

« Tout vient de Dieu, tout subsiste par lui et pour lui. A lui soit la gloire à jamais! Amen.» Romains 11:36 (version BDS)

Dans mon rôle d’aumônière pour les sportifs et sportives, je suis régulièrement confrontée à des personnes arrêtées brusquement par une blessure, un accident ou une maladie, tandis que d’autres se sont rapidement propulsées en avant grâce à une victoire, une sélection ou par une rencontre. Et alors que nous entamons 2024 et que nous prévoyons plein de projets ou que nous sommes remplies de désirs, n’oublions pas de dépendre de Celui par qui tout subsiste.

C’est l’Eternel qui a le pouvoir de nous faire avancer ou de nous arrêter, ainsi

«voici ce que nous devrions dire : si le Seigneur le veut, nous vivrons et nous ferons ceci ou cela!″» Jacques 4:15 (BDS)

Sans craindre notre Dieu qui agit toujours par amour et dans le but d’amener la vie, réjouissons-nous de tous nos projets et restons également humbles face à ce que nous pouvons réaliser.

Aujourd’hui, au travers de ce petit partage, je souhaite nous encourager à garder confiance en Dieu dans tous les défis, surprises et imprévus que cette année nous réserve !


 
 

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En mode avion

Hello amie,

Ce matin, je souhaite te partager quelques pensées de mon dernier voyage dans les airs.

Alors que je me rendais à l’aéroport de Bâle-Mulhouse pour prendre l’avion récemment, j’étais sereine avec mes 2 heures et demi d’avance pour un court vol européen.

Arrivée sur place, à mon grand étonnement, de nombreuses personnes attendaient déjà dans la file d’attente pour le check-in, quand bien même le guichet était encore fermé.

Pourquoi attendre debout dans une file devant un guichet fermé alors qu’il y a des sièges pour se poser tranquillement à côté? Et pourquoi ce besoin d’enregistrer sa valise dès l’ouverture du guichet me demandais-je? L’avion ne prendra-t-il pas toutes les valises?

Lors de l’embarquement, rebelote! Les passagers sont debout en file indienne devant le guichet au lieu de rester tranquillement assis à se divertir, se prélasser ou s’ennuyer jusqu’à l’appel pour se rendre dans l’avion. Tous semblaient si pressés d’être les premiers à monter dans l’avion. Ont-ils peur de ne pas avoir de place? Suis-je la seule à avoir un numéro de siège sur ma carte d’embarquement m’assurant qu’il y a une place pour moi dans cet avion?

« Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures ; si ce n’était pas vrai, je vous l’aurais dit : en effet, je vais vous préparer une place. Lorsque je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis. » Jean 14.2-3 (version BDS)

Alors que parfois nous pouvons avoir l’impression que nous n’avons pas de place, que ce soit à notre travail, dans notre famille, à l’église ou dans la société, quelle promesse que cette place dans la maison du Père assurée pour toutes celles et ceux qui lui appartiennent!

Et quel soulagement de savoir que Jésus sera lui aussi présent là où il m’aura placée.

Une promesse qui devrait me permettre de vivre en paix, sans devoir prouver quoi que ce soit sur cette terre, ni devoir chercher constamment à gagner ou m’assurer une place.

Une promesse qui me rassure aussi sur le fait que peu importe le temps que Dieu me destine sur cette terre, lorsque je serai rappelée auprès de lui, une place pour moi dans sa demeure sera prête! Wow!!

Bien arrivée sur place, j’ai profité de quelques jours avant de reprendre l’avion pour la Suisse.

Lors du vol de retour, une place m’a, à nouveau, été attribuée lors de l’enregistrement et je me sentais alors tout aussi paisible qu’à l’aller. 😀

Alors que nous nous apprêtions à décoller pour ce retour en Suisse, j’ai suivi les habituelles instructions de bord et j’ai donc mis mon téléphone sous “mode avion”.

Vu qu’il est rare que je sois inactive, assise sur un siège d’avion, je ne peux que m’ennuyer. J’ai déjà entendu que s’ennuyer peut être bon parfois… sauf que moi, ça m’ennuie de m’ennuyer. 😀

Aussi, lorsque je suis dans un avion, j’essaie de dormir, avec l’espoir que quand j’ouvrirai les yeux, nous serons arrivés à destination. Ça fonctionne parfois. J’ai alors tenté à nouveau le coup et alors que je m’assoupissais, tout à coup, plusieurs inspirations me sont venues pour un travail à faire prochainement. Ces idées me sont venues si rapidement, si clairement et sans que je les cherche, je me suis alors dite que Dieu me parlait. J’ai alors commencé à noter tout ce qui me venait et voilà qu’en quelques minutes seulement tout un texte était écrit. Un travail qui me stressait et auquel je ne voulais pas encore penser. Le voilà quasiment terminé.

Merci Seigneur pour cette inspiration soudaine et inattendue. Étant finalement réveillée et alerte, nous avons alors commencé à converser, Dieu et moi. C’était un bon moment ensemble.

Tout à coup, j’ai eu une pensée : normal que Dieu me parle dans l’avion, car dans le ciel, je suis sûrement plus proche de lui que sur terre. Cette pensée m’a fait joliment sourire.

Une autre pensée est alors immédiatement venue contredire la première dans mon esprit : non, si Dieu peut te parler autant, c’est parce que tu es “en mode avion”. Tu es enfin entièrement disponible pour lui pendant quelques heures.

C’est bien vrai ça, c’est tellement rare que je ne sois pas “disponible” pour les autres au-travers de mon téléphone ou dérangée par un message ou autre quelconque information à devoir absolument chercher. Souvent mes temps avec Dieu sont court-circuités par mon téléphone.

2 heures de calme, sans téléphone, voilà que Dieu en a bien profité pour me (re)joindre!

Depuis cette expérience, c’est décidé, je me mets “en mode avion”, lorsque je souhaite avoir un temps avec Dieu.

Finalement ce vol de retour a très vite passé pour moi et ces 2 petites heures ont été plus que bénéfiques avec l’inspiration pour une tâche qui m’était stressante, la découverte d’un nouveau moyen de gagner en qualité dans ma relation avec Dieu et même… une nouvelle idée pour le MailHebdo!!

Merci Seigneur d’avoir profité du “mode avion” pour tant me parler!

Et toi, quel “mode” te convient le mieux pour passer du temps avec Dieu ?


 
 

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Rien... toujours rien...

Hello amie,

« Ensuite, Elie dit à Achab : Allez, va manger et boire, car j’entends le grondement qui annonce l’averse. Achab alla manger et boire, tandis qu’Elie montait vers le sommet du mon Carmel où il se prosterna jusqu’à terre, le visage entre les genoux. Il dit à son jeune serviteur : Monte plus haut et regarde du côté de la mer. Celui-ci monta, scruta l’horizon et revint dire : Je ne vois RIEN. » 1 Rois 18.41-43a (version BDS)

Cet étrange histoire arrive après 3 ans et demi sans qu’aucune pluie ne tombe sur le pays.
Par la foi, le prophète Elie annonce que la pluie va arriver. Il se prosterne et prie et il s’attend à ce que Dieu l’exauce. Mais rien ne se produit.
Connais-tu cette sensation, où tu crois fermement à quelque chose, où tu pries pour cela avec ferveur et en ayant la ferme conviction que Dieu va répondre, puis rien ne se produit ou du moins pas comme tu te l’attendais ?
Elie aurait pu se dire tant pis, Dieu n’a pas voulu. Puis s’en aller laissant la responsabilité de ce vide à Dieu … et l’histoire se serait arrêtée là.
Elie aurait pu se décourager ou être déçu vis-à-vis de Dieu pour ce RIEN en dépit de sa foi et de ses prières. Il aurait pu jeter l’éponge … et l’histoire se serait arrêtée là.
Elie aurait pu aussi douter de son appel de prophète et remettre en question ce rôle qui lui avait été confié par Dieu… et l’histoire se serait arrêtée là.
Mais Elie a choisi de persévérer dans la prière. Voici donc la suite de l’histoire :

« Elie l’envoya sept fois pour regarder. A la septième fois, le serviteur annonça : je vois venir un petit nuage qui s’élève de la mer, il n’est pas plus grand que la main d’un homme.» 1 Rois 18.43b-44a (version BDS)

Elie s’est remis à prier encore une fois, il envoie son serviteur : RIEN. Puis encore une fois : toujours rien. RIEN, RIEN et RIEN. Ce message lui revient six fois.
Puis, enfin la septième, un petit nuage minuscule se pointe à l’horizon. Nous sommes ici très loin de l’averse qu’Elie avait précédemment annoncée au roi.
Moi, à la place d’Elie, c’est sûr, j’aurais douté. Est-ce vraiment la réponse à mes prières ou une nouvelle désillusion ?
Elie ne doute pas et reconnaît dans ce minuscule nuage le début de l’exaucement de ses prières.

« Alors Elie lui ordonna : Va dire à Achab : Dépêche-toi d’atteler ton char et de rentrer chez toi, sinon la pluie te bloquera. Déjà, de tous les côtés, le ciel s’obscurcissait d’épais nuages poussés par un vent de tempête. Soudain, une pluie torrentielle se mit à tomber. » 1 Rois 18.44b-45a (BDS)

Dans notre vie de foi, nous vivons souvent des périodes de « sécheresse » et attendons l’intervention divine de Dieu que ce soit pour une guérison physique, pour une libération, pour une provision ou tout autre chose essentielle à notre vie ou survie. Parfois le temps est long avant qu’un nuage d’espoir ne soit visible à l’horizon.
Personnellement, lors de telles situations, je me décourage rapidement. Ce passage au contraire est un encouragement à persévérer, même lorsque ce RIEN persiste.
Persévérer dans la prière et dans notre foi sur l’intervention de Dieu, jusqu’à ce que la guérison, la libération ou les victoires surviennent.

Y’a-t-il une ou plusieurs prières dans ta vie pour lesquelles tu ne vois rien bouger ?

Aujourd’hui plusieurs personnes blessées que je connais attendent, depuis trop longtemps à mon goût, de pouvoir retrouver toutes leurs capacités physiques ou parfois juste de ne plus souffrir de douleurs. Aujourd’hui plusieurs personnes ont besoin d’un déluge de gouttes d’espérance dans leur vie après des années de sécheresse. Je prie pour ces personnes, mais je ne vois rien.
J’ai besoin de persévérance pour continuer à prier malgré tout. J’ai besoin de foi pour discerner les petits nuages d’espoir qui annoncent l’intervention prochaine de Dieu.
Dans Jacques 5.15-18 qui fait référence à cette histoire, il est dit qu’Elie était un homme tout à fait semblable à nous. Sa prière n’a pas été exaucée car il était un prophète ou plus important qu’un autre, mais elle a été exaucée, car selon ces versets bibliques : la prière insistante d’un juste a une grande efficacité !

Aujourd’hui, pour quel(s) domaine(s) et/ou personne(s) as-tu besoin de persévérance et de foi ?

Quelle(s) prière(s) souhaites-tu réitérer à Dieu ?

Encourageons-nous à persévérer dans la prière et prions les uns pour les autres !

« La prière faite avec foi obtiendra la guérison du malade et le Seigneur le relèvera. S’il a commis quelque péché, il lui sera pardonné. Confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. Quand un juste prie, sa prière a une grande efficacité. Elie était un homme tout à fait semblable à nous. Il pria avec insistance pour qu’il ne pleuve pas et, pendant trois ans et demi, il ne tomba pas de pluie sur le sol. Puis il pria de nouveau et le ciel redonna la pluie, et la terre produisit ses récoltes. » Jacques 5.15-18 (version BDS)


 
 

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Aller de l’avant avec légèreté

Hello amie,

Ça y’est, le moment de ranger les gros pulls et vestes d’hiver est enfin arrivé!

Quel bien cela fait de se délester de toutes ces couches d’habits lorsque la chaleur revient.

Et si dans notre vie de foi, nous nous allégions également de tout ce qui nous pèsent ou nous freinent?

  • « C’est pourquoi, nous aussi qui sommes entourés d’une si grande nuée de témoins, débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché, qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée. » Hébreux 12.1

Courir avec des fardeaux et des péchés qui nous cernent de tous les côtés ressemble à cela :

Ce matériel est généralement utilisé lors d’entraînements de grande intensité sur de courtes distances, type intervalles et non pas pour des courses longues de type endurance.

En course à pied, ces parachutes d’entraînement sont utilisés pour amener de la résistance afin de travailler sur le renforcement.

Le verset du jour indique clairement que nous allons devoir faire preuve d’endurance pour l’épreuve qui nous est proposée, n’est-ce pas suffisant comme difficulté?

De plus, celles et ceux qui utilisent ce matériel perçoivent bien la différence de courir avec ou sans ces parachutes et je pense qu’il ne viendrait à l’idée d’aucun athlète de courir sa prochaine compétition avec ces engins!

Alors pourquoi dans notre « course de disciple » acceptons-nous si souvent de courir avec des fardeaux et/ou péchés?

Y’a-t-il des éléments de notre présent qui nous empêchent d’aller de l’avant?

L’apôtre Paul nous incite à nous débarrasser de tous ces poids.

Tout comme pour les évènements du passé, nos péchés et fardeaux actuels sont à déposer à Jésus, qui est le seul à pouvoir les porter et nous en débarrasser. C’est bien pour cela qu’il a été cloué sur une croix!

Et comme Paul l’explique dans sa lettre aux Galates, continuer à porter nous-mêmes nos fardeaux et/ou tenter de s’affranchir de nos péchés par nos actions revient à ce que Christ soit mort pour rien. Galates 2.18-21 Terrible constat, n’est-ce pas ?

Aujourd’hui, je t’encourage à réfléchir à ce que tu portes en trop dans ta vie (inquiétudes, colères, craintes, frustrations, doutes, péchés, …). 

Prends un moment pour les remettre à Jésus. Il saura comment t’en débarrasser et t’accompagner, afin de continuer ta course sans ces poids ou ralentisseurs.


 
 

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Rouler en DTT

«Eternel, conduis-moi, toi qui es juste, car j’ai des ennemis. Aplanis le sentier que tu veux que j’emprunte.» Psaume 5.9 (version Semeur)

Au-travers de cette prière du psalmiste, nous comprenons que nos sentiers ne sont bien souvent pas plats, mais plutôt jonchés de différents obstacles et dangers. 

Cet hiver, lorsque je voyais une grande plaque de glace, je ne pouvais m’empêcher de me dire : «Ah si seulement j’avais mes patins avec moi !». Pour moi qui suis hockeyeuse, quelle grande différence de me retrouver en chaussures ou en patins sur de la glace ! Sur des chaussures, le danger est grand de tomber et de me casser quelque chose, alors qu’en patins, je glisse bien, c’est fun et ça me rend vivante ! 

Des semelles ou des lames, un petit détail qui change tout. 

C’est comme aller faire du vélo en forêt avec un vélo de course ou un VTT, on devine rapidement quel vélo sera le plus sûr et nous procurera le plus de plaisir sur ce terrain ! 

Monter une pente avec des skis de piste ou des skis rando, nager avec ou sans palmes, conduire sur un col enneigé en 4x4 ou en voiture classique : être équipé du bon matériel pour les bonnes conditions, voilà qui change toute la perspective et la manière d’appréhender les conditions dans lesquelles nous évoluons ! 

Oui, c’est incroyable comment un même élément peut être source de craintes, voire de danger ou au contraire de joie et de plaisir. 

Récemment, j’ai débuté la Via Alpina, un chemin de randonnée à travers la Suisse. Je redoutais la météo, alors qu’il annonçait de fortes pluies et de la neige. Une amie m’a prêté une pèlerine jaune, une autre m’a offert des pantalons de pluie jaunes également. Malgré mon look de «poussin», bien équipée et au sec, au lieu d’être pénible, cette marche est devenue très fun!

Dans la vie, nous ne «roulerons» pas tous les jours sous un beau soleil. La Bible annonce clairement que parfois nous aurons à traverser de sombres vallées, des lieux arides, des sentiers escarpés et même des tempêtes. Toutefois, la bonne nouvelle, c’est que nous disposons d’un DTT : un Dieu Tout Terrain, qui nous accompagne et nous aide à traverser tous ces éléments. 

Rouler en DTT peut rendre des traversées qui devraient être compliquées, beaucoup plus joyeuses et agréables. En effet, « lorsque nous traversons le désert, il nous abreuve et nous restons verts et faisons plaisir à voir » (Esaïe 58.11). Je dis souvent aux personnes que je côtoie que nous n’avons souvent pas le choix de devoir traverser un désert, mais s’il est rempli d’oasis tous les centaines de mètres, alors ce n’est plus un problème de le traverser. Saurons-nous demander et discerner les ravitaillements que Dieu place sur notre chemin ? 

Et « lorsque nous traversons la vallée de l’ombre de la mort, la présence de Dieu apaise nos craintes » (Psaume 23.4) ou encore, « lorsque nous faisons appel à Lui dans les tempêtes, il répond et calme la tempête. » (Marc 4.35-41)

Enfin, je souhaite te laisser cette promesse de Dieu quant aux différents éléments que nous traversons:

« Quand tu passeras par les eaux, je serai avec toi, quand tu traverseras les fleuves, ils ne te submergeront pas, quand tu marcheras dans le feu, il ne te fera pas de mal et par les flammes tu ne seras pas brûlé, puisque moi, l’Eternel, je suis ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur. » Esaïe 43.2-3a (version Semeur)

Et toi alors, as-tu déjà expérimenté de «rouler en Dieu Tout Terrain» ? 

Prends un moment aujourd’hui pour écrire tes expériences à ce sujet et quelle(s) différence(s) cela a fait dans ta vie ?

 
 
 

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