Petits cailloux blancs

"Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ." Ephésiens 4:32

Hello amie,

Certainement, tu connais le conte du petit Poucet qui, abandonné par ses parents dans la forêt, a retrouvé le chemin vers sa maison, laissant tomber derrière lui des petits cailloux blancs. Dans tous les contes, il y a une part de vérité, je suppose. Une vérité que l’on enrobe dans un voile de récits merveilleux, pour qu’elle soit plus douce à raconter.

Je connais encore une autre histoire de petit caillou blanc. Elle commence un peu comme celle du petit Poucet : « Il était une fois une toute petite fille, abandonnée dans une forêt sombre et profonde. Les grands arbres, tout autour d’elle, cachaient la lumière du soleil et jetaient sur elle des ombres menaçantes.

La forêt était si vaste et si dense que la petite fille ne pouvait pas en sortir, elle ne pouvait pas appeler à l’aide, personne ne l’entendait. Alors, elle est restée dans cet endroit angoissant, enfermée dans le silence, s’habituant à vivre dans une obscurité pesante.

Pourtant, depuis toujours, tout au fond d’elle, elle savait que, derrière les arbres, brillait le soleil. Elle le savait, parce que parfois, un faible rayon de lumière transperçait les cimes épaisses et venait éclairer les petites anémones blanches dont elle portait le joli nom. Elle le savait, parce que, quand soufflait le vent, les feuilles scintillaient au-dessus d’elle, dans un vert clair et étincelant. Elle le savait parce que, même dans cette forêt obscure, les jours étaient moins sombres que les nuits.

Et elle le savait aussi, parce que, le jour où elle s’était retrouvée dans la grande forêt, toute seule, abandonnée sur le sol froid et humide, au milieu des feuilles mortes, le soleil lui-même était venu déposer, dans la poche de son tablier, un petit caillou blanc.

Ainsi, jour après jour, le petit caillou au fond de sa poche, elle marchait à la rencontre du soleil. Et quand, fatiguée d’avoir beaucoup marché, elle s’endormait dans une petite clairière, celui-ci venait la caresser de sa douce chaleur, comme dans un rêve.

Et puis, le temps arriva où le soleil levant vint d’en haut, pour l’éclairer, elle qui était assise dans l’ombre de la mort, pour diriger ses pas dans le chemin de la paix. (Luc 1:78-79) De ses paroles de tendresse, il vint la consoler, de ses paroles de grâce, il vint l’entourer, de ses paroles de justice, il vint la relever. Il vint, comme une lampe à ses pieds, une lumière sur son sentier, pour l’accompagner sur le chemin vers sa maison, sur le chemin du pardon. (Psaumes 119:105)

Un matin, elle s’était réveillée, submergée par une grande tristesse, pesant, comme une brume épaisse, sur son corps recroquevillé. Le chagrin oppressait son cœur, la douleur étreignait ses entrailles. Qu’avait-elle fait pour être ainsi délaissée ? Mais le soleil, qui depuis le début avait entendu chacun de ses cris, chacun de ses soupirs, chacune de ses prières, s’approcha, en personne, pour l’envelopper de ses doux rayons et apaiser son chagrin, comme une mère berce son enfant.

Puis il lui montra, dans un halo de lumière, une biche blessée qui se cachait derrière les fourrés. La petite fille tendit la main vers elle, mais la pauvre bête apeurée n’osa pas s’approcher. C’est alors que son petit faon s’avança, à sa place, pour se laisser caresser. Et dans ses yeux, la petite fille vit la grâce infinie de Dieu.

Elle comprit que, parfois, notre misère est si grande que l’on ne peut pas s’approcher ; parfois, notre culpabilité est si lourde, que l’on n’a pas la force, ni de demander le pardon, ni de le recevoir. Mais Dieu vient faire, à notre place, les pas que nous ne pouvons pas faire.

Des larmes douces et chaudes se mirent à couler sur les joues de la petite fille et, par la grâce de Dieu, dans un acte d’obéissance, serrant fort le petit caillou blanc dans sa main, elle pardonna.

Arrivée devant la porte de sa maison, elle s’arrêta. Elle sortit le petit caillou blanc de la poche de son tablier, le glissa dans une enveloppe et le déposa dans la boîte aux lettres. Puis, elle attendit.

Elle attendit que la personne dans la maison trouve son enveloppe, elle attendit qu’elle soit prête à recevoir son pardon, elle attendit qu’elle dépose, à son tour, le petit caillou blanc dans la boîte aux lettres, pour elle … en signe de réconciliation. »

Chacun doit écrire sa propre histoire, et je ne peux pas écrire la tienne, mais aujourd’hui, dans mon petit cahier de prières, j’ai collé un petit caillou blanc. Je l’ai trouvé ce matin, dans ma boîte aux lettres, avec ce petit mot : « Je te demande pardon ».

Je n’ai plus entendu parler de la petite fille de la grande forêt. Elle a trouvé la paix et vit heureuse, avec ses enfants, qu’elle peut désormais prendre dans ses bras, sans qu’aucune ombre menaçante ne plane, ni sur elle, ni sur eux.

“Eternel ! …

… j’ai l’âme calme et tranquille,

Comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère ;

J’ai l’âme comme un enfant sevré.

Israël, mets ton espoir en l’Eternel,

Dès maintenant et à jamais.”

Psaume 131:2-3

“Réjouissez-vous avec Jérusalem …

Afin que vous soyez nourris et rassasiés

Du lait de ses consolations …

… je dirigerai vers elle la paix comme un fleuve,

… Et vous serez allaités ;

Vous serez portés sur les bras,

Et caressés sur les genoux …

… je vous consolerai ;

Vous serez consolés dans Jérusalem.”

Esaïe 66:10-13

 

 

Sylvie Scheidegger
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Aller de l’avant avec légèreté

Hello amie,

Ça y’est, le moment de ranger les gros pulls et vestes d’hiver est enfin arrivé!

Quel bien cela fait de se délester de toutes ces couches d’habits lorsque la chaleur revient.

Et si dans notre vie de foi, nous nous allégions également de tout ce qui nous pèsent ou nous freinent?

  • « C’est pourquoi, nous aussi qui sommes entourés d’une si grande nuée de témoins, débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché, qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée. » Hébreux 12.1

Courir avec des fardeaux et des péchés qui nous cernent de tous les côtés ressemble à cela :

Ce matériel est généralement utilisé lors d’entraînements de grande intensité sur de courtes distances, type intervalles et non pas pour des courses longues de type endurance.

En course à pied, ces parachutes d’entraînement sont utilisés pour amener de la résistance afin de travailler sur le renforcement.

Le verset du jour indique clairement que nous allons devoir faire preuve d’endurance pour l’épreuve qui nous est proposée, n’est-ce pas suffisant comme difficulté?

De plus, celles et ceux qui utilisent ce matériel perçoivent bien la différence de courir avec ou sans ces parachutes et je pense qu’il ne viendrait à l’idée d’aucun athlète de courir sa prochaine compétition avec ces engins!

Alors pourquoi dans notre « course de disciple » acceptons-nous si souvent de courir avec des fardeaux et/ou péchés?

Y’a-t-il des éléments de notre présent qui nous empêchent d’aller de l’avant?

L’apôtre Paul nous incite à nous débarrasser de tous ces poids.

Tout comme pour les évènements du passé, nos péchés et fardeaux actuels sont à déposer à Jésus, qui est le seul à pouvoir les porter et nous en débarrasser. C’est bien pour cela qu’il a été cloué sur une croix!

Et comme Paul l’explique dans sa lettre aux Galates, continuer à porter nous-mêmes nos fardeaux et/ou tenter de s’affranchir de nos péchés par nos actions revient à ce que Christ soit mort pour rien. Galates 2.18-21 Terrible constat, n’est-ce pas ?

Aujourd’hui, je t’encourage à réfléchir à ce que tu portes en trop dans ta vie (inquiétudes, colères, craintes, frustrations, doutes, péchés, …). 

Prends un moment pour les remettre à Jésus. Il saura comment t’en débarrasser et t’accompagner, afin de continuer ta course sans ces poids ou ralentisseurs.


 
 

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Faire confiance

Hello amie,

Alors que je suis bénévole dans une maison de personnes âgées, je suis sensible au thème de la confiance.

Le dictionnaire nous dit que la confiance c'est une espérance ferme, l'assurance d'une personne qui se fie à une autre personne.

Sentiment de sécurité, courage qui vient que l'on sait qu'on a de la valeur.

Lorsque je rencontre une nouvelle personne âgée, c'est intéressant et un peu amusant, de voir ce qu'elle veut garder pour elle et ce qu'elle veut bien partager. Certaines me disent "Je ne dis jamais mon âge à personne" d'autres me disent leur âge avec fierté mais ne veulent pas dire la profession qu'elles ont exercée. Je respecte ces restrictions et je cherche tous les sujets de conversation qui vont leur faire plaisir. Ainsi une réelle confiance s'établit et un jour, elles décident que je peux savoir leur âge (que je ne devrai dire à personne d'autre), ou leur profession. Cela me réjouit et montre qu'elles me font confiance, que je suis quelqu'un d'important pour elle.

La confiance ne permet jamais le mensonge, même les “petits mensonges”. La confiance dit la vérité et invite l’autre à une décision. Elle ne force pas et accueille les réticences. Lorsque la personne est en confiance c’est comme avoir construit un pont solide entre elle et moi. Alors elle sait qu’elle compte pour moi, que ce qu’elle est, dit est important. Cela amène tellement de sourires, de partages, de secrets partagés et parfois de gestes de tendresse.

Prions afin d’être des personnes qui font confiance et qui inspirent la confiance! Prions afin que nous ne soyons jamais tentées par le “petit mensonge”, qui est en fait une tromperie à soi-même.

Je te souhaite de rencontrer une personne en qui tu as confiance et d’être une vraie amie pour l’autre. Une amie qui permet à l’autre de savoir qu’elle compte pour toi et a de la valeur.

Dieu nous fait confiance avec le message du salut, saurons-nous être des porteurs - porteuses de ce message dans le respect et la confiance ?

Méditons ces quelques versets:

Genèse 15:6 Abram eut confiance en l'Eternel, qui le lui compta comme justice.

1 Samuel 23:16 Ce fut alors que Jonathan, fils de Saül, se leva pour aller trouver David dans la forêt. Il fortifia sa confiance en Dieu

Psaumes 40:5 Heureux l'homme qui place sa confiance en l'Eternel et qui ne se tourne pas vers les orgueilleux et les menteurs!


 
 

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Prêche-les à ton âme!

Chère amie,

Je t'invite à te lever avec moi et à proclamer ces vérités. Dis-les à ton âme. Dis-les à ton esprit.

Dis-les pour que les démons les entendent et qu’ils fuient! Dis-les pour proclamer à quel point Dieu est étonnant.

Tu es prête ?

On y va :

Je suis pardonnée. Oui. Je suis libre.

Je suis dans la lumière, je suis pure, je suis sans tache. Quelle autorité. Quelle puissance. Quelle position ! Wow.

Il a fait cela !!!

Je suis complètement pardonnée. Complètement. Il n'y a pas de petite chose cachée ni de tache dans un coin quelque part. Il n'y a pas de double fond invisible où se cachent les péchés. Aucune pièce n'est contaminée. Il n'y a même pas d'odeur qui me rappelle mon péché.

Pour de vrai : il m'a fait ce cadeau !

HO, attends une seconde, arrête !

Qu'est-ce que tu veux dire ? Nous continuons à pécher, n'est-ce pas ?

Oui, nous péchons.

Et le péché a des conséquences, n'est-ce pas ?

Absolument ! Pécher, c'est faire du mal aux autres et à soi-même. Mais cela ne change rien à ma position de sainteté et d'irréprochabilité.

Mais nous devons quand même faire de notre mieux, n'est-ce pas ?

Oui, de tout notre cœur, de tout notre esprit, de toute notre âme et de toute notre force. Mais pas pour mériter ou gagner le pardon. C'est un cadeau que nous recevons. Non pas à cause de ce que nous avons fait, mais à cause de ce qu'Il a fait.

Et c'est reparti !

Dieu, Tu connais les pires et les plus sombres choses à mon sujet et Tu es venu me sauver.

Oui, je suis pardonnée.

Je suis propre. Je suis lavée à blanc. Je suis pure. Immaculée. Sainte. Juste. Claire. Magnifique. Rayonnante. Une ardoise propre. Honorable.

Il m'a donné ce cadeau. Je n'ai rien à faire pour l'obtenir. Pure grâce. Il a payé le prix. Il m'a purifiée.

C'est pour toujours. Tout ce que j'ai fait, tout ce que je ferai. Déjà payé.

Toutes les dettes sont payées. Tout est réglé.

Tout cela grâce à lui !

C'est incroyable, c'est formidable !

Nous sommes son peuple. Nous sommes aimés. Purifiés et saints. Voici qui nous sommes.

Je suis propre, je suis sainte, je suis pure. Dieu se réjouit pour moi. Il me couvre de justice. Il m'invite à son banquet. Et je vais manger. Je me réjouis de Ta présence. Que Tu es grand !

1 Jean 1:9 “Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de tout mal”.

 

 

Marianne Van Hasselt-Zondervan
mariannevanhasselt@gmail.com

 

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Chronique de la salle de bain (24)

Hello chère amie,

Voici la 24ème chronique de la salle de bain. Aujourd’hui je vais te parler d’un potager et d’un vieil homme. Clique sur le lien pour savoir de quoi s’il s’agit!

Je te souhaite une belle journée!


 
 

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Nos larmes

Hello amie,

Aujourd’hui de te propose de creuser avec moi le sujet, ô combien délicat, des larmes. Partante?

Sais-tu que seuls les êtres humains peuvent verser des larmes de tristesse ou de joie? Même si les animaux ont des émotions, ils ne les manifestent pas par des larmes.  Mais nous humains, avons cette magnifique option de les verser en lien avec nos émotions.

“Magnifique option?” je t’entends me demander…

Oui, pouvoir pleurer est un miracle que nous pouvons chérir et voilà pourquoi :

Il y a un tas de choses qui se passent chimiquement quand nous pleurons : des substances anti-douleur sont libérées dans notre corps, ainsi que des substances qui remontent le moral : des ocytocines et des endorphines. Yes! Des drogues de bonheur gratuites sont à notre disposition quand nous osons pleurer!

Sur le plan psychologique, le simple fait de pouvoir pleurer dans la présence d’un autre être humain, qui démontre bienveillance et empathie, est un acte immensément guérissant! Si tu n’as pas encore une telle amie, je t’encourage à chercher quelqu’un en qui tu as assez confiance, quelqu’un qui sera prêt, quand tu es triste, d’être assis à tes côtés et qui te permettra de verser tes précieuses larmes.

Car nos larmes sont précieuses, Dieu prend vraiment nos larmes au sérieux. La Bible le confirme : 

  • Les psaumes regorgent de récits sur tous les états d’âmes des psalmistes. (Ps 6:6, 31:9, 39:12, 42:3, 80:5, 126:6)

  • Il y a ce verset si émouvant où David dit que Dieu récolte ses larmes dans une fiole (Ps 56:8)

  • Jésus pleure au tombeau de Son ami Lazare (Jean 11 :35)

  • Dans Apocalypse, Dieu essuiera toute larme à la fin des temps (Apo 7:17, 21 :4)

Je te propose une hypothèse assez étonnante que j’ai pu vérifier dans ma propre vie : il s’agit de la nappe phréatique de nos larmes. Explications :

Quand nous traversons des événements douloureux et que nous ne sommes pas entendues et consolées par quelqu’un, ces larmes se stockent et attendent d’être versées. J'appelle cette réserve “la nappe phréatique des larmes”. Il se peut qu’il existe une immense réserve de larmes au fond de ton être, dans le sous-sous-sous-étage de ton âme, qui attendent d’être versées. Peut-être cela fait des décennies que ces larmes sont stockées. Elles affectent ta vie à ton insu. L'énergie que tu dépenses à garder ces larmes contenues t’épuise plus que tu ne l’imagines.

On peut détecter cette réserve de larmes lorsqu'il nous arrive, lors d’un événement, d’être submergée par des émotions surdimensionnées par rapport à l'ampleur de l’événement. Il se peut que tes douleurs actuelles résonnent avec des souffrances bien plus anciennes, des souffrances qui n'avaient pas eu d’attention, de soins, d’écoute à l’époque. Il est important que tu puisses verser ces larmes.

Pouvoir raconter ton histoire de vie à une amie, et pleurer dans sa présence, offre un soulagement immense. Ces larmes vident cette nappe phréatique au fond de ton âme et t'apporteront un réel bien-être. Nous avons été créées pour être en lien, créées pour permettre cette circulation des larmes, tantôt en écoutant une amie, tantôt en libérant nos larmes dans sa présence. “Ce qui guérit le cœur humain est la connection, la connection à Dieu, aux autres et à soi-même”. Adam Young

Si tu sais que certaines souffrances sont liées à des abus spécifiques, il est néanmoins important de chercher l’aide d’un spécialiste. Une écoute bienveillante entre amies a des limites quand il s’agit de certains abus.

 

Nous arrivons à la meilleure partie de mon mail hebdo : les larmes de joie. 

Ce verset me vient à l’esprit, “les pleurs sont encore là le soir, mais au matin éclate la joie” Ps 30:6. Nous avons la capacité de pleurer aussi de joie! N’est-ce pas beau? Nos larmes démontrent l'intensité intérieure. Nous sommes des êtres merveilleux qui ont une capacité de ressentir toute la gamme des émotions. Cadeau!

Je prie pour que tu puisses sentir, à travers le souffle délicat de Dieu, ce à quoi Il t'appelle de vivre. Il s’intéresse à ton quotidien aujourd’hui et aussi à tout ce que tu as traversé dans le passé. Dieu ne se reposera pas avant que ton cœur reçoive des soins complets. Il est venu pour panser tous ceux qui ont le cœur brisé et les couronner de joie!

Affectueusement,

 
 

 
 

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Une clôture pour ma maison

Chère amie, 

Imagine une petite hutte ronde, en bambou, construite sur des pilotis, au milieu de la forêt tropicale. Sur tout le pourtour, des petites fenêtres, avec des voiles blancs et légers, qu’une faible brise soulève délicatement. Et sur les murs, des étagères en bois, sur lesquelles j’ai déposé mes précieux petits pots de terre colorés.

La douce lumière du soleil scintille à travers les feuilles des grands arbres verts et les oiseaux exotiques remplissent l’air de leurs chants multicolores.

C’est ma hutte, mon petit coin à moi, de beauté et de douceur.

Et puis, un sanglier poussiéreux, au poil dru et gris, fait irruption dans un grognement assourdissant. La petite hutte tremble sous la violence de ses sabots qui frappent le sol. Et moi, je n’oppose aucune résistance. Je me suis comme évaporée pour regarder la scène de l’extérieur.

Quand il est reparti, tous les petits pots de terre brisés jonchent le sol, les rideaux sales et déchirés pendent misérablement aux fenêtres, les oiseaux se sont arrêtés de chanter … et je me réveille.

J’ai fait ce rêve après une intervention gynécologique qui, selon le médecin, ne devait être qu’une formalité « un peu désagréable », mais qui s’est avérée plus compliquée que prévue. Un geste médical, froid et distant, qui a éveillé en moi quelque chose de profondément enfoui que je n’ai su nommer que des années plus tard: l’insécurité. Un sentiment fort qui ne se manifeste pas uniquement dans des angoisses profondes, mais aussi dans l’incapacité à défendre son espace privé.

J’étais comme cette vigne dans la Bible, celle dont les clôtures avaient été abattues, rompues. Le sanglier de la forêt la ronge, et les bêtes des champs en font leur pâture. Esaïe 5:5, Psaumes 80:13-14 J’étais comme cette Jérusalem avec ses murailles en ruine sur laquelle pleurait Néhémie en disant : « moi et la maison de mon père, nous avons péché. » Néhémie 1:6 Une vigne sans clôture, une ville sans muraille, à la merci des hommes violents et des voleurs. 

Chaque précepte, chaque commandement de Dieu est une pierre de la muraille, un poteau de la clôture. L’ensemble des principes qui régissent l’union entre un homme et une femme, par exemple, est comme un rempart autour de notre vie de famille. Ainsi, le respect du mariage est le cadre dans lequel nos maisons peuvent se construire solidement et nos enfants grandir en sécurité. C’est pourquoi Dieu dit : « Que le mariage soit honoré de tous … » Hébreux 13:4

Ne pas écouter la Parole de Dieu pour la mettre en pratique, comme de ne pas revenir à Dieu pour restaurer ce qui peut avoir été détruit, c’est exposer sa maison et la livrer, sans défense, aux attaques de l’ennemi. Il n’est pas rare de voir des murailles en ruine, des clôtures détruites, parfois sur plusieurs générations. 

Quand j’ai réalisé l’effondrement de la muraille de ma ville dévastée, j’ai pleuré, comme Néhémie. Quand j’ai vu l’état de la clôture de mon jardin ravagé, j’ai prié, j’ai crié à Dieu … pour moi, pour mes enfants, pour ma maison. J’ai dit : « Regarde du haut des cieux, et vois ! … Protège … » Psaumes 80:15

Alors, DIeu m’a donné cette promesse : « J’enverrai la pluie en son temps, et ce sera une pluie de bénédiction. L’arbre des champs donnera son fruit et la terre donnera ses produits. Elles (les brebis) seront en sécurité … elles sauront que je suis l’Éternel … les bêtes de la terre ne les dévoreront plus … » Ezéchiel 34:26-28

Je viens de passer un week-end, sous la pluie, à visiter la ville de Besançon, avec mon mari et ma fille aînée. Perchée sur la colline, une citadelle datant du XVII ème siècle surplombe la ville fortifiée, nichée dans un méandre du Doubs. Si les dangers auxquels nous devons faire face aujourd’hui sont différents de ceux de cette époque lointaine, j’ai pourtant été touchée par les murailles impressionnantes qui se dressent encore, après tant d’années, solides, inébranlables. La menace de l’ennemi n’est pas à prendre à la légère. Les fortifications sont indispensables, légitimes.

C’est autour de la loi de Moïse, la parole de Dieu, que tout le peuple rassemblé, avec Néhémie et Esdras, attentif à la lecture du livre de la loi, confesse ses péchés et adore l’Éternel, son Dieu, entre larmes et réjouissances, pour retrouver force et joie dans la communion avec Dieu, dans son amour. Néhémie 8 et 9 :1-3 La voie de l’Éternel est un rempart … Proverbes 10:29 Sa parole est éprouvée …  elle demeure éternellement … il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui. Psaume 18:31, 1 Pierre 1:25

Je t’aime, Éternel, ma force !
Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur,
mon Dieu, mon rocher où je trouve un abri,
mon bouclier, la force qui me sauve, mon rempart!
Psaume 18:2-3

Revenir à Dieu et à sa parole, se soumettre à lui dans une sincère humilité et une pleine confiance, et résister au diable avec fermeté, pour détacher les chaines de la méchanceté, dénouer les liens de la servitude, renvoyer libre les opprimés, rompre tout espèce de joug, accueillir les malheureux sans asile et partager avec nos enfants le pain de vie, parole de vérité … c’est être un réparateur de brèches, un restaurateur de chemins. Délivrer, guérir, pardonner, restaurer, réparer, apporter la paix et le repos, c’est ce que Dieu veut faire pour nos familles, pour nos maisons. Il encourage ainsi ceux qui font appel à lui : « Tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas. Les tiens rebâtiront sur d’anciennes ruines … on t’appelleras réparateur de brèches, celui qui restaure les chemins … » Esaïe 58:11-12

Alors que je t’écris, assise à ma table, je vois, dans le champ voisin, le vigneron planter une vigne qui avait été arrachée. Et à côté de moi, des prospectus éparpillés, des croquis de mon jardin, le projet d’une nouvelle clôture. En pensant à ces paroles que dit Néhémie comme un encouragement à ceux qui reconstruisent la muraille de Jérusalem, je retrouve aussi la force de persévérer : « Souvenez-vous du Seigneur, grand et redoutable, et combattez pour vos frères, pour vos fils et vos filles, pour vos femmes et pour vos maisons ! » Néhémie 4:14

 

Tu es comme un jardin muni d’une grille, ma sœur, ma fiancée … » Cantique des cantiques 4:12

 

Sylvie Scheidegger
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Rouler en DTT

«Eternel, conduis-moi, toi qui es juste, car j’ai des ennemis. Aplanis le sentier que tu veux que j’emprunte.» Psaume 5.9 (version Semeur)

Au-travers de cette prière du psalmiste, nous comprenons que nos sentiers ne sont bien souvent pas plats, mais plutôt jonchés de différents obstacles et dangers. 

Cet hiver, lorsque je voyais une grande plaque de glace, je ne pouvais m’empêcher de me dire : «Ah si seulement j’avais mes patins avec moi !». Pour moi qui suis hockeyeuse, quelle grande différence de me retrouver en chaussures ou en patins sur de la glace ! Sur des chaussures, le danger est grand de tomber et de me casser quelque chose, alors qu’en patins, je glisse bien, c’est fun et ça me rend vivante ! 

Des semelles ou des lames, un petit détail qui change tout. 

C’est comme aller faire du vélo en forêt avec un vélo de course ou un VTT, on devine rapidement quel vélo sera le plus sûr et nous procurera le plus de plaisir sur ce terrain ! 

Monter une pente avec des skis de piste ou des skis rando, nager avec ou sans palmes, conduire sur un col enneigé en 4x4 ou en voiture classique : être équipé du bon matériel pour les bonnes conditions, voilà qui change toute la perspective et la manière d’appréhender les conditions dans lesquelles nous évoluons ! 

Oui, c’est incroyable comment un même élément peut être source de craintes, voire de danger ou au contraire de joie et de plaisir. 

Récemment, j’ai débuté la Via Alpina, un chemin de randonnée à travers la Suisse. Je redoutais la météo, alors qu’il annonçait de fortes pluies et de la neige. Une amie m’a prêté une pèlerine jaune, une autre m’a offert des pantalons de pluie jaunes également. Malgré mon look de «poussin», bien équipée et au sec, au lieu d’être pénible, cette marche est devenue très fun!

Dans la vie, nous ne «roulerons» pas tous les jours sous un beau soleil. La Bible annonce clairement que parfois nous aurons à traverser de sombres vallées, des lieux arides, des sentiers escarpés et même des tempêtes. Toutefois, la bonne nouvelle, c’est que nous disposons d’un DTT : un Dieu Tout Terrain, qui nous accompagne et nous aide à traverser tous ces éléments. 

Rouler en DTT peut rendre des traversées qui devraient être compliquées, beaucoup plus joyeuses et agréables. En effet, « lorsque nous traversons le désert, il nous abreuve et nous restons verts et faisons plaisir à voir » (Esaïe 58.11). Je dis souvent aux personnes que je côtoie que nous n’avons souvent pas le choix de devoir traverser un désert, mais s’il est rempli d’oasis tous les centaines de mètres, alors ce n’est plus un problème de le traverser. Saurons-nous demander et discerner les ravitaillements que Dieu place sur notre chemin ? 

Et « lorsque nous traversons la vallée de l’ombre de la mort, la présence de Dieu apaise nos craintes » (Psaume 23.4) ou encore, « lorsque nous faisons appel à Lui dans les tempêtes, il répond et calme la tempête. » (Marc 4.35-41)

Enfin, je souhaite te laisser cette promesse de Dieu quant aux différents éléments que nous traversons:

« Quand tu passeras par les eaux, je serai avec toi, quand tu traverseras les fleuves, ils ne te submergeront pas, quand tu marcheras dans le feu, il ne te fera pas de mal et par les flammes tu ne seras pas brûlé, puisque moi, l’Eternel, je suis ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur. » Esaïe 43.2-3a (version Semeur)

Et toi alors, as-tu déjà expérimenté de «rouler en Dieu Tout Terrain» ? 

Prends un moment aujourd’hui pour écrire tes expériences à ce sujet et quelle(s) différence(s) cela a fait dans ta vie ?

 
 
 

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Chronique de la salle de bain (22)

Hello amie,

C’est un plaisir de te proposer la rediffusion de cette chronique.

Bonne écoute!

 

Dieu fait toute chose belle en son temps. Il a implanté au tréfonds de l'être humain le sens de l'éternité. Et pourtant, l'homme est incapable de saisir l'oeuvre que Dieu accomplit du commencement à la fin.

Ecclésiaste 3:11


 
 

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Etapes de vie

Bonjour à toi!

Pour moi, le 1er avril 2023, une magnifique aventure va se terminer et une autre débutera. J'aurai terminé mon travail à  Campus pour Christ, et ce sera mon premier jour dans ma nouvelle vie appelée "retraite".

Le Robert dit que la définition de retraite est "Action de s'écarter". Je m'écarte d'une chose pour en découvrir une autre. S'écarter, ce n'est pas arrêter de vivre, c'est juste prendre une autre voie, choisir d'autres itinéraires et continuer d'être active.

Certaines choses de ma vie actuelle vont continuer, d'autres vont s'arrêter ou se modifier, mais je reste Monique avec mes dons et mes relations. Toi aussi tu es importante là où tu es aujourd'hui et je t'encourage à vivre pleinement tes journées. Car ta vie bien vécue va permettre, ou permet déjà, une retraite bien vécue. 

Lors de certaines étapes importantes de ma vie, j'aime m'offrir un cadeau d'autant plus que je suis célibataire et que je n'ai pas quelqu'un "sous la main" qui va le faire pour moi. Je crois qu'en marquant le temps qui passe, les différents jalons de nos vies, notre coeur se réjouit et l'on voit l'avenir de manière plus sereine.

Je me réjouis de découvrir les nouveaux itinéraires de ma vie, les chemins déjà tracés et les nouvelles relations qui vont se créer. Je me réjouis aussi de prendre plus de temps à étudier certains passages de la Bible qui m'interpellent depuis tant de temps. Une nouvelle aventure que je vais vivre avec mon Dieu et dans Sa paix.

Et toi, fais-tu aussi face à une nouvelle étape de vie, joyeuse ou douloureuse ? Souviens-toi que tu n'es pas seule, que tu es aimée et que Dieu ton Père est concerné !

A bientôt !

"... j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie afin de vivre, toi et ta descendance, en aimant l'Eternel, ton Dieu, en lui obéissant et en t'attachant à lui. Oui, c'est de lui que dépendent ta vie et sa durée, et c'est ainsi que tu pourras rester dans le pays que l'Eternel a juré de donner…" Deutéronome 30:19-20

 
 
 

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En restauration

Chère amie,

Pour la première fois depuis la création de mon blog, c’est difficile pour moi d’écrire. J’ai un peu le syndrome de la page blanche et les mots sont fuyants. Et comme j’aime écrire du vécu, des choses qui ont du sens… eh bien… je n’écris plus beaucoup.

Quelqu’un m’a dit un jour que j’écrivais avec mon cœur. Eh ben là, il me semble que je n’arrive plus à le visiter, mon cœur, comme si la porte s’était fermée.

Est-ce que je ne vis plus rien avec Dieu ? Est-ce que peut-être je ne sais plus Le voir dans chaque petite chose de ma vie ?!? Mon cœur se serait-il endurci ?!?

Pourtant, je sais que mon Dieu est près de moi. Je connais Sa fidélité, je connais Sa présence, je connais même Sa voix… et Il me parle toujours… mais…

Mais je crois que mon cœur est juste devenu un peu plus… pudique, un peu plus discret, secret, pour cause de restauration.

C’est le temps d’une pause, le temps d’une redécouverte. Un temps d’absence de désirs pour les laisser se reconnecter à ceux de Dieu. Un temps d’introspection pour reformuler mes motivations.

Celui que j’aime, Jésus, a ouvert grand Ses bras devant la porte de mon cœur afin de le garder,  le temps d’un tête à tête, Lui et moi.


Au fond de mon cœur, et sache tout de moi. Mets-moi à l’épreuve, reconnais mes préoccupations profondes. » Psaume 139.23

PS. Au fait, juste le fait de te parler de mon cœur… il me semble que c’est reparti non ?!?


 

Milvia Carraux
nouvelles@netplus.ch

 

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Chronique de la salle de bain (23)

Bonjour chère amie,

Très heureuse de te retrouver à travers le mail hebdo. 

Voici la 23ème chronique de la salle de bain (si tu es nouvelle dans ce mail hebdo, sache que tu peux retrouver mes autres chroniques sur la chaîne YouTube de Campus pour Christ). 

Aujourd’hui il sera question de nos parents. Pas de solution miracle mais quelques réflexions qui te permettront d’avancer dans ce domaine . 

Bon visionnage! 

Je te souhaite une journée bénie, 

Marie 


 
 

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Le poids de ma pierre

Hello amie,

Il y a quelques mois, je suis allée à un week-end de femmes en plein air. Elles nous ont dit:  "Choisissez une pierre". Alors j'ai ramassé la plus grosse pierre et je l'ai mise dans mon sac à dos. Et nous avons commencé à marcher. En portant cette pierre partout où nous allions ce jour-là. 

En fin de matinée la question était "Que portes-tu avec toi ?" Écris-le sur ta pierre. Je n'ai pas eu à réfléchir, je savais ce que je portais. Et toi, mon amie est-ce que tu sais "Ce que tu portes ?"

Personnellement je savais que je portais de la culpabilité. Elle me pesait. Elle m'empêchait de marcher debout. Ce qui est intéressant, c'est que lorsque j'ai commencé à lire les pierres des autres femmes, elles avaient toutes quelque chose à voir avec la culpabilité ou la honte. 

Pour une raison quelconque, nous avons tous tendance à porter la culpabilité et la honte, tout en pensant que nous sommes les seuls à porter cette lourde charge ! La culpabilité peut facilement se transformer en honte.

Que faire avec notre culpabilité ? Nous entendons souvent : "Tu dois la donner à Jésus et il te pardonnera." Cela semble facile, non ? Regardons ensemble à quoi peut ressembler ce processus.

1. Regardons et nommons: Au lieu de continuer à marcher, nous devons nous arrêter et regarder ce que nous portons. Nous devons nommer notre culpabilité.
Je me sens coupable parce que …
- J'ai menti à une amie
- Je suis dépendante de l'affirmation des autres
- J'ai envie de soulager ma peine avec des trucs malsains
- Je n'arrive pas à devenir une meilleure personne

2. Nous prenons cette pierre, celle que nous venons de nommer, nous la ramassons. 

C'est ce qu'on appelle l'embrasser ou l'accepter. Ainsi nous disons: "Oui, j'accepte que je porte cette culpabilité." 

3. Debout avec la pierre dans nos mains, nous marchons avec elle, vers Jésus.

Nous sentons le poids, nous sentons les côtés coupants, nous sentons la douleur, la peur, la colère, toutes les différentes émotions. Et nous invitons Jésus à y participer. En marchant vers Lui. 

Ces trois grandes étapes peuvent prendre un certain temps. 

4. Nous donnons la pierre à Jésus. Nous la laissons aller, nous la libérons, nous la remettons entre ses mains. Au lieu de nous promener avec, de la montrer aux autres, d'être la victime de cette lourde charge, nous la remettons entre les mains de Jésus. 

C'est vraiment difficile. Les mensonges arrivent au coin de la rue : Jésus est-il vraiment concerné ? Est-ce que ça le dérange ? Est-il déçu en moi ?

Des obstacles partout. Puis-je faire confiance à Jésus ? Puis-je lâcher prise ? Est-ce que je veux lâcher prise ? Parce qu'alors quoi ?

La peur entre en jeu. Que se passera-t-il si je me laisse aller ? J'ai trop honte pour le laisser voir, et encore moins pour le lui donner. 

La culpabilité est souvent enveloppée de douleur. Il est difficile de laisser partir la douleur. Nous avons tendance à chérir la douleur. Nous avons tendance à nous cacher derrière notre douleur. Car que se passera-t-il quand ils, quand Il me verra vraiment, juste moi ? Sera-t-il en colère ? Mécontent ? Va-t-il me crier dessus ? 

Jésus est le seul à pouvoir porter notre culpabilité. Il est venu sur terre pour le faire. 

Ésaïe 53 : 5-6 "Mais lui, il était blessé à cause de nos transgressions, brisé à cause de nos fautes: la punition qui nous donne la paix est tombée sur lui, et *c'est par ses blessures que nous sommes guéris. 6 Nous étions tous comme des brebis égarées: chacun suivait sa propre voie, et l’Éternel a fait retomber sur lui nos fautes à tous."

Il recevra donc notre culpabilité, en fait c'est son grand plaisir de faire cela ! 

Et ce n'est même pas tout, Il remplace toujours ce que nous lui donnons. Il reçoit notre culpabilité, Il donne le pardon. Il reçoit notre douleur. Il nous donne le réconfort. Il reçoit notre culpabilité et nous donne de nouveaux vêtements. 

5. Alors nous recevons son cadeau pour nous. Nos mains sont libres, notre sac à dos est léger, mais il y a plus encore...Nous avons maintenant de nouveaux vêtements, une nouvelle identité. Alors nous sommes capables de recevoir Son amour et Son pardon.

Alors va et marche avec tes habits neufs. 

Ésaïe 61:10 "Je me réjouirai en l'Eternel, tout mon être tressaillira d'allégresse à cause de mon Dieu, car il m'a habillé avec les vêtements du salut, il m'a couvert du manteau de la justice."

 

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