Comment aimer

Chère lectrice, chère amie,

Je sais depuis un moment maintenant que cet e-mail ne sera pas évident à écrire. J’espérais que dans l’intervalle Dieu m’inspirerait comme Il l’a fait lors de la rédaction des deux derniers messages. L’échéance se rapprochant, j’ai compris que l’impulsion ne devait pas venir de Lui mais de moi, que je ne peux me cacher derrière Lui.

L’amour fait tourner le monde – c’est une idée connue à laquelle on accordera facilement quelque crédit quand on pense que la Création est la concrétisation d’un acte d’amour, que c’est ce qui donne du sens à l’existence, ce qui nous fait vibrer, chanter, nous dépasser, courir vers l’autre…

L’amour est partout autour de nous. Pourquoi est-ce donc si difficile d’écrire là-dessus? Probablement parce que cela vient nous toucher profondément, intimement. Il est tentant de se dissimuler derrière des principes ou des stéréotypes pour éviter de se révéler. Quand on aime sincèrement, on s’expose véritablement.

Aujourd’hui, je choisis de t’aimer, toi, qui me lis. Je choisis de ne pas tricher en usant de vérités générales ou de banalités pour parler de grandir dans l’amour. J’ai envie que tu sentes que, malgré la distance, je t’estime et désire t’honorer en te disant la vérité.

Je ne peux enseigner ou dire comment aimer. Je me sens souvent maladroite et, devant mon prochain, je vais souvent préférer me tenir en retrait. D’où l’envie de me planquer derrière mon Père céleste. J’ai souvent peur de faire faux ou de rater quelque chose. Cette peur-là se conjugue admirablement avec le sentiment d’être moins capable que les autres. Par conséquent, chacun de mes échecs a un retentissement terrible sur moi. La personne que je vois alors dans le miroir m’attriste et me déçoit.

Quand Jésus-Christ me demande d’aimer mon prochain comme moi-même, je ne peux que baisser les yeux et reconnaître que je ne peux y arriver par moi-même.

En revanche, je peux lever les yeux vers le ciel et m’adresser à celui que je vois comme mon Papa.

Appelée « ma fille », je viens me blottir contre toi et tu me rassures.

Dormantes, mes peurs sont maintenues à distance tandis que tu me tiens la main.

Oppressée, si je le suis, tu brises l’étau qui m’enserre pour que je me libère.

Ravie à l’ennemi, je choisis de dire qu’Elohim est mon Dieu.

Apposé sur mon front, un diadème de lumière atteste de mon appartenance à Jehovah Ori.

Toute forme d’obscurité est transformée par l’éclat de ta gloire : les ténèbres disparaissent et je contemple émerveillée ce monde qui s’illumine par ta présence.

Immaculée, la robe dont tu m’as parée dit que tu m’as graciée.

Offerte, ma vie t’est donnée et je sais qu’il n’y a rien que je puisse faire pour mériter tes bontés.

Nombreuses sont les bénédictions dont tu couvres tes enfants : que leur accomplissement révèle ta puissance et ton amour infini à toutes et tous !

J’ai écrit ces quelques lignes comme un psaume, comme une prière. Je les ai écrites en pensant à toi aussi, chère lectrice, pour que tu puisses les déclamer et te les approprier.

J’espère qu’au travers de cet e-mail, à défaut d’avoir appris comment grandir dans l’amour, tu en auras au moins reçu.

Cordialement,

 
 

Samantha Steiner
samantha@eglisehome.com

 

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