Quand les collines chancelleraient … (Esaïe 54:10)

Chère amie,

J’ai réalisé dernièrement combien Dieu aime quand nous partageons les merveilles qu’il fait dans nos vies.

Les extraits de notre histoire que nous échangeons, nous les racontons pour sa gloire qui se manifeste non seulement dans les grandes choses qu’il fait pour nous, mais aussi dans son amour qui nous unit quand nous nous encourageons les uns les autres.

Je partage donc avec toi ce petit bout de ma vie. Tout commence par une soirée ordinaire du mois de novembre. La maison est tranquille. Assis confortablement sur le canapé du salon, au coin de la cheminée, mon mari se détend après sa journée de travail et savoure ce moment où il peut déposer un instant sa charge de chef de famille.

Il la reprendra au matin, après une bonne nuit de sommeil, avec un cœur vaillant. Fidèlement, humblement. Ses collègues de bureau le surnomment « the family man »

Dehors, tout est silencieux. La nuit est sombre et froide. Les animaux de la forêt dorment à l’abri dans leur cachette. Quand soudain, un bruit assourdissant se fait entendre depuis la colline derrière la maison.

Comme un coup de tonnerre qui gronde, la terre qui tremble, la montagne qui chancelle.

Plusieurs mètres cube de roche se sont détachés après les pluies abondantes des semaines précédentes.

Le géologue parlera de moraine et de « béton naturel ». Un gros bloc formé de pierres, de sable et de calcaire s’est décroché et roule jusque devant la fenêtre du salon. Dans sa course folle, il heurte plusieurs arbres, déracinant les plus frêles, se fracasse contre un mur et s’écrase finalement sur le sol en mille morceaux. La vitre tremble, mais seul le verre extérieur se brise.

Mon mari sort devant la maison. Le voisin aussi, et pour une fois, il n’y a pas de parole déplacée, pas de remarque humiliante, pas de regard hautain. Certains événements imposent le respect, même aux plus orgueilleux.

La montagne, ce jour-là, m’a évoqué la notion d’autorité, de pouvoir, de domination. Puissance destructrice de ceux qui abusent de leur force pour écraser les plus petits, les plus faibles, les plus vulnérables. A la tête des familles et des églises, des classes et des écoles, des maisons et des villes, vêtue de mépris ou d’indifférence, elle fait régner la peur. Elle éteint la joie dans les yeux des enfants, elle rnchaîne la vie, enferme les talents, tue les âmes.

Mais Jésus dit : Ayez foi en Dieu. Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi, je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. Marc 11:22-24

Ainsi, devant les montagnes de ma vie, face à l’oppression et à l’injustice, face au pouvoir de l’ennemi, je lève les yeux …

Je lève les yeux vers les montagnes … D’où me viendra le secours ? … Psaume 121

Je lève les yeux vers toi, qui siège dans les cieux … notre âme est assez rassasiée des moqueries des orgueilleux, du mépris des hautains. Psaume 123

Que les chaînes de la méchanceté soient détachées, que les liens de la servitude soient dénoués, que les opprimés soient renvoyés libres et que toute espèce de joug soit rompu … alors Dieu me fera monter sur les hauteurs du pays … car la bouche de l’Eternel a parlé. cf.Esaïe 58

Que toute vallée soit exhaussée, que toute montagne et colline soient abaissées ! … car la bouche de l’Eternel a parlé. Esaïe 40:4-5

La terre fut ébranlée et trembla. Les fondements des montagnes frémirent … Le Très-Haut fait retentir sa voix … il étendit sa main d’en haut, il me saisit, il me retira des grandes eaux … il m’a sauvé parce qu’il m’aime … qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu ? … il rend mes pieds semblables à ceux des biches, et il me place sur mes lieux élevés. Psaume 18

Sans l’Éternel, qui nous protégea, quand les hommes s’élèvent contre nous … les eaux nous auraient submergés, les torrents auraient passés sur notre âme … Notre secours est dans le nom de l’Eternel, qui a fait les cieux et la terre. Psaume 124

Confiez-vous en l’Eternel à perpétuité, car l’Eternel, l’Eternel est le rocher des siècles. Il a renversé ceux qui habitaient les hauteurs … Esaïe 26:4

Oui, c’est lui qui est mon rocher et mon salut ; ma haute retraite : je ne chancellerai pas. Sur Dieu reposent mon salut et ma gloire ; le rocher de ma force, mon refuge est en Dieu. Psaume 62:7-8

Ceux qui se confient en l’Eternel sont comme la montagne de Sion : elle ne chancelle point, elle est affermie pour toujours. Des montagnes entourent Jérusalem ; ainsi l’Eternel entoure son peuple, dès maintenant et à jamais. Psaume 125:1-2

Quand les collines chancelleraient … son amour ne s’éloignera point de moi. cf. Esaïe 54:10

Dans l’épreuve ces promesses puissantes et pleines d’espérance me portent. Et l’autre jour, alors que j’étais au plus bas et que je n’avais plus la force d’espérer encore, plus la force d’y croire encore ; alors que j’avais l’impression que rien ne changeait dans ma vie, que j’étais dans une impasse ; alors que je me sentais seule, fatiguée et découragée, submergée par la peur et le doute, Dieu m’a rappelé combien il m’aimait et m’a donné cette petite histoire comme encouragement à persévérer. Comme Marie l’a partagée avec moi, je la partage aussi avec toi :

« Un homme prie Dieu et lui parle du gros rocher qui se dresse devant lui. Dieu lui dit de le pousser avec ses bras et l’homme obéit. Il pousse, pousse, pousse avec ses bras … mais le rocher ne bouge pas. Alors l’homme découragé dit à Dieu : « J’ai poussé, poussé, poussé, comme tu me l’as dit, mais le rocher n’a pas bougé. » Alors Dieu lui répond : « Je ne t’ai pas dit de déplacer le rocher, mais de le pousser. Maintenant, regarde tes bras, et vois comme ils sont devenus plus forts. »

Merci Marie pour cette histoire.

 
 

Sylvie Scheidegger
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